Qu'est-ce qu'on obtient lorsqu'on mélange des textes de moines hérétiques (en latin), une musique d'une rare intensité signée
Eric Lévi, un soupçon d'influence de
Carl Orff, et les dernières technologies du son ? Réponse :
The mass. Ce single est aussi le titre du troisième album d'Era, dont le compositeur,
Eric Lévi, a par exemple signé la Bo des Visiteurs. On y mélange le fameux
O Fortuna de
Carl Orff (tiré de
Carmina Burana) qui est connu pour le film "
Excalibur" dont il est le thème principal au non moins célèbre
Divano d'Era, air saccadé dans les paroles et d'une mélodie incroyable dans la musique.
Les paroles de
O Fortuna sont tirés de textes latins écrits par des moines désenchantés vantant les plaisirs de la chair (tout un programme !). Pour ceux qui parlent latin ça donne :
O Fortuna
velut luna
statu variabilis,
semper crescis
aut decrescis;
vita detestabilis
nunc obdurat
et tunc curat
ludo mentis aciem,
egestatem,
potestatem
dissolvit ut glaciem
Et caetera...
Si la mélodie originale de
Carl Orff y perd en intensité, elle y gagne avec
The Mass en rythme et en musicalité. Le reste de l'album tient les promesses alléchantes que ce premier extrait provoque. Si certaines chansons peuvent décevoir, notamment par l'absence des voix grégoriennes et des accents médiévaux, l'album reste fidèle au style d'Era, dans la lignée d'
Ameno et de
Divano, ses deux premiers succès.
Vous pouvez écouter un extrait de ce nouvel album toujours plus hors du temps en faisant un tour sur
le site officiel ou vous trouverez des images, des extraits vidéos et des clips d'Era.