Le paranormal, une fuite en avant ?

On a invoqué le paranormal depuis des centaines d'années pour expliquer nombre de phénomènes qui se sont avérés par la suite de simples phénomènes physiques ou chimiques (aurores boréales, OVNI, apparitions...)
Dèjà les égyptiens professaient-ils une malédiction à quiconque dévaliserait le tombeau des pharaons il y a plus de 4000 ans... En effet, 4000 ans plus tard, les decouvreurs du tombeau de Touthakamon sont tous morts, pas de malédiction, mais d'avoir respiré des gazs vieux de plus de 4000 ans justement.

A partir de là il faut se poser quelques questions : pourquoi faire appel au paranormal ?
On peut considérer que la religion est aussi un appel au paranormal : on pense qu'une entité supèrieure nous observe et nous juge, et nous permettra d'atteindre un au-delà bien meilleur que notre vie charnelle, à condition d'accomplir certains actes, et cela peut aller très loin (s'écraser dans un immeuble, brûler les hérétiques, bombarder les peuples ennemis...). Le paranormal n'explique pas mais comble les absences scientifiques, qui ne tarderont sans doute pas à venir dans un futur proche.

D'ailleurs il existe une science, la zétetique, qui consiste à prouver tous les phénomènes appelés paranormaux. Dans un XXIe siècle qui s'annonce spirituel, nous avons bien besoin de ces scientifiques-démontreurs.

Quant aux personnes qui croient en les fantômes et autres réapparitions, on ne peut pas leur enlever l'espoir de revoir un proche disparu, ou une amie décédée, mais cela ne doit en aucun cas influencer leur situation de vivant, et ils ne doivent pas se laisser influencer ni faire de mal à personne à travers ce qu'ils pensent être la vérité.
Un esprit cartésien face à un esprit poètique : rien n'est plus beau que cet affrontement mais il peut se retrouver à l'intérieur d'une seule et même personne.