Chicago, une époque... La naissance d'un groupe devenu mythique. C'est en 1991 qu'ils sortent leur premier album. C'est du rock alternatif d'aprés les chartes. Ils l'appellent
Gish, le premier d'une longue série. On y rencontre D'Arcy, la bassiste sexy qui ouvre l'album avec la ligne de basse de
I Am One. Mais voilà, le succés d'un autre groupe de Chicago les fait passer presque inaperçu.
Le temps du succés arrive 2 ans aprés, avec
Siamese Dream. On y retrouve le tube
Today (It's the greatest day that I ever know, can't live for tomorrow) et ma chanson fétiche
Mayonaise. On découvre un jeune song-writer torturé qui s'est toujours défendu d'aimer faire du rock. Billy Corgan, le meneur des citrouilles en pattes, est le plus poétique des rockeurs torturés. Il a réuni D'Arcy, la bassiste, James Iha, le guitariste chinois et Jimmy Chamberlin, le batteur métronome. Tout quatre ont désormais atteint l'étage des mecs cools, des rockeurs in the wind, ils sont des stars.
Ils sortent alors un 3° album, à peine un an aprés qui passe presque inaperçu malgré les petites pépites enfouies à l'intérieur des chansons comme
Plume,
Blew Away. Et en 1995,
Meloncollie et la tristesse infinie débarque. Un double album qui ne contient aprés coup que des tubes. L'intro au piano de la première chanson en a berné plus d'un (disons au moins un ami à moi), mais il s'agit bien là de rock. La voix déchirante de Corgan passe de la mélancolie d'un amour perdu ou inaccessible à la tristesse infinie d'un monde bancale.
Le clavier est retrouvé un matin dans la chambre d'hôtel, le corps de Chamberlin étalé à côté de lui. Mais seul le batteur se relèvera. Victime d'une overdose, le clavier est mort et Chamberlin est viré du groupe. On croit à la fin des Pumpkins. Mais l'affinité de Corgan pour la musique électronique les fait se relever. Ils sortent alors
Adore, album qui ne fut pas apprécier par tous les fans étant donné le choix de Corgan de remplacer leur batteur métronome par une vieille boîte à rithme toute pourrie. Seulement le groupe retrouve le haut du tableau pendant leur tournée, les chansons de
Adore prenant une énorme tournure lors de leur prestation en live.
Quelques temps aprés ils sortent leur dernier album officiel :
Machina, The Machine Of God. Encore une fois de grandes chansons, Chamberlin est de retour, les problèmes dérrière lui, mais ça sent le sapin. En effet, le groupe décide de se séparer aprés leur tournée.
C'est à Lyon que nos chemins se croisent. Enorme concert avec deux sets, l'un acoustique, l'autre électrique (tiens, tiens, on a déjà vu ça). Seul groupe que je connaîs qui a l'audace de programmer deux fois les mêmes chansons, dans deux versions si différentes...
Enorme...