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À n'ouvrir qu'après ma mort

C'est une petite histoire troublante. Coeurs sensibles s'abstenir.


Dans la paisible banlieue de Marialane, Catherine fait s'est devoir dans sa chambre. Elle est le genre de fille calme qui accomplit bien ce qu'on lui demande


Soudain, elle s'aperçoit qu'elle a besoin d'un dictionnaire pour son travail. Elle se rend donc à la bibliothèque de ses parents à l'étage inférieur. Elle prend le livre et une enveloppe tombe a ses pieds. Sur celle-ci, il est écrit : "À n'ouvrir qu'après ma mort".


Tout d'abord, puisque l'écriture ne ressemble pas à celle de ses parents, elle décide de l'ouvrir. Elle commence à la lire et remarque que la lettre est une biographie. Piquée de curiosité, elle se questionne sur l'auteur de celle-ci. Qui aurait bien pu déposer un tel message dans la bibliothèque de ses parents ? Dans son histoire, l'auteur raconte à quel point sa vie est monotone, et qu'elle ne s'amuse jamais. Catherine compatit avec cette mystérieuse personne, car elle sait à quel point il est difficile d'avoir 18 ans et de rester seule un samedi soir à faire ses travaux dans le but d'être admise dans une grande université.


Ensuite, il se passe un évènement excitant dans sa triste vie. L'amie de l'auteur la convainc d'aller à une fête que donne son cousin. Tout se déroule bien, l'auteur a enfilé sa plus belle robe et elle est très enjouée à l'idée de rencontrer de nouveaux garçons. Catherine est de plus en plus intéressée par cette fille parce qu'elle n'a jamais eu l'occasion d'aller à une fête.


L'étrange auteur arrive enfin à la fête. Elle voit plusieurs jeunes ivres et la musique ne lui plait pas du tout. Tandis que son amie danse comme une vraie folle, l'auteur décide de s' asseoir sur un divan en regrettant de s'être laissée amener à cet endroit. Tout à coup, un beau garçon la rejoint. Ce garçon, nommé Jean, commence à lui parler et elle se laisse facilement charmer par celui-ci. Malheureusement, un jeune homme ivre renverse sa bière sur sa magnifique robe. Jean rit et lui dit que ce n'est pas grave et qu'ils n'ont qu'à aller ensemble aux toilettes pour tout nettoyer. Rendus à la salle de bain, Jean ferme et verrouille la porte en s'approchant de l'auteur de la lettre. Il l'empoigne solidement et l'embrasse contre son gré. Jean, qui paraissait si beau à l'auteur, devient vite très laid et effrayant. Elle essaie de le repousser, mais il ne cesse de répéter : "Ne t'inquiète pas, ça ne fait pas mal. Laisse-toi faire". La jeune femme se débat, mais en vain. Ce monstre vole et brise son âme en lui enlevant si brutalement sa virginité. L'auteur voit alors une bouteille de bière, la saisie et la fracasse sur la tête de cet affreux garçon. Pendant ce temps, Catherine continue de lire cette horrible histoire qui l'ébranle tant. Comment peut-on faire quelque chose d'aussi ignoble à une jeune fille ? Elle décide de continuer sa lecture en espérant que la souffrance de l'auteur s'achève.


Jean n'a pas du tout aimé le coup de bouteille sur son crâne. Il fracasse donc sévèrement celui de la jeune fille innocente contre la céramique. L'auteur tombe inconsciente après ce choc. Jean finit alors son horrible travail et s'enfuit peu de temps après, laissant sa victime perdre tranquillement son sang sur le sol.


Après la lecture de cette horrible histoire, la mémoire de Catherine refait surface. Elle est l'auteur ou plutôt elle l'était. Cette jeune fille gentille et innocente est devenue un esprit violent, rempli de haine et de vengeance. À ses côtés, ses parents pleurent son décès et ils ne peuvent plus la voir. Catherine n'est à présent qu'un fantôme qui possède une tâche à accomplir sur la Terre avant de repartir au Ciel.


Enfin, Catherine quitte sa maison. La lettre dans ses poches, elle part à la recherche du démon qui a brisé sa vie. La peine et le mal qu'il lui a causé ne seront jamais réparés, mais sa vengeance, elle, sera si satisfaisante...
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Re: À n'ouvrir qu'après ma mort
Posté par tacy_e le 17/03/2008 20:05:07
Merci nambies... sa tombe bien, c'est suppoiser ressembler a un roman ^^

alors j'le prend comme un compliment XD
Re: À n'ouvrir qu'après ma mort
Posté par nambies le 17/03/2008 16:22:40
salut!après ma lecture, j'ai trouvé le texte bien, mais bon, on dirait un roman!!!
Re: À n'ouvrir qu'après ma mort
Posté par jacquesv le 13/02/2008 17:11:23
adjaime,
Tu ne souffres ni d'exces d'émotions, ni d'intelligence.
La compassion ne t'étouffe pas. Cela t'est épargné, plus même, tu ne cours aucun risque, mais estce vraiment necessaire de le montrer si clairement, de t'en vanter si fort? :-p

PS, je te souhaite une longue vie monastique.
Re: À n'ouvrir qu'après ma mort
Posté par adjaime le 13/02/2008 10:17:43
salut, après lecture j'ai juste envie de dire, bon texte! seulement parfois le viol loin d'etre choquant peut etre très excitant qd on y pense avec recul!
pour ce qui est de se retrouver nu dans une rue je pense que cela ne gene que les petite fille (nenette) pas les nudistes.
Re: À n'ouvrir qu'après ma mort
Posté par annelies le 19/01/2008 21:01:48
cette histoire est comme une série policière pleine de suspence juste trop courte a mon gout!
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Publié le 31 décembre 2007
Modifié le 01 décembre 2007
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