| Affaire MATOUB : Manipulations et faux témoignagesCet article concerne l'odieux assassinat d'un célèbre chanteur Berbère, Lounès Matoub.A travers donc ce nouvel article, il serait interessant de se remémmorer une journée, celle du 31 Octobre 2000, c'est à dire la veille du 46èm anniversaire du déclenchement de la révolution 1954/1962 qui a vu l'Algérie perdre ses meilleurs et authentiques enfants (Amirouche, Abane Ramdane... Tous Kabyles !). Le lecteur est donc prié de lire ce qui suit et de se faire une idée des déboires qu'a enduré le peuple Kabyle.
Le Mardi 31.10.2000 (veille du 1er Novembre), la chaîne de télévision française "canal+" a diffusé sur ses ondes un reportage. Michel DESPRAIX secondé par Jean-Baptiste RIVOIRE, un ancien de l'agence "CAPA" a eu cette idée de relancer son "enquête" autour des "mobiles" ayant conduit à l'éxécution du regretté et frère LOUNES MATOUB, le rebelle. Ce dernier a été tué le 25 Juin 1998 à TALA BOUNANE sur la route menant vers Ath-Douala. Que nous apprend "canal+" sinon que le fils du célèbre chahid Amirouche se trouvait derrière cet odieux acte et ce après des investigations qui ont duré... Six longues années ! Outre cette "enquête", la journée qui a été choisie n'était pas fortuite. On voulait salir la mémoire d'un fils d'un héros Kabyle. Ce scoop incitera les grands artistes (Idir, Ait-Menguelet, Takfarinas...) à récuser à travers une pétition cette accusation vile ô combien basse ! Pour plus de clareté, reprenons à notre compte des informations tangibles (aux détracteurs de la cause Amazigh d'apporter la moindre preuve). Loin de toute présemption, citons donc un fait insolite qui a fait long feu et long bruit. Il s'agit de graves accusations portées à travers "internet" de personnages fort honnorables (Said SADI, Nourredine AIT-HAMOUDA). L'émission en elle même lançée en se basant sur ce "site" qui excelle dans le dénigrement et qui a sût trouver des relais (F. F. S compris). La soeur et la mère du regretté LOUNAS MATOUB continuent en vain de demander que la lumière soit faite autour de cet assassinat, naivement il faut le dire. Se sentant diffamé, Le député NOURREDINE AIT HAMOUDA déposera le 20 Juin 2000 une plainte auprès du tribunal de sidi m'hamed (alger) contre Malika MATOUB. Mais avant de reprendre les diverses déclarations de cette dernière et de sa mère, essayons de nous pencher sur un personnage qui n'est autre que l'auteur du "dossier" paru sur internet et qui s'intitule "opération BOUDIAF". Il s'agirait finalement d'un ex officier de l'armée et qui répond au nom de OUAGNOUNI ABDELHASSINE. Véritable spéçialiste de l'intox, ouagnouni a été cité par Ms GILLES MILLES, un talentueux journaliste qui éxerçait pour le compte de l'organe "Observer". Fils d'un ancien moudjahid, Haroun, ouagnouni abdelhassine serait même d'origine kabyle. Les rapports qu'il entretenait avec sont père étaient loin d'être reluisantes. Capitaine, il sera envoyé à l'étranger après avoir transité à l'E. N. I. T. A afin d'effectuer une formation. A son retour au début des années 1990, il manifestera une conduite douteuse allant jusqu'à changer ses habitudes vestimentaires. Ceci provoquera bien entendu une fracture avec son paternel qui décidera d'aviser la sureté nationale. Né en 1953, il desertera les rangs de l'armée en 1994 au plus fort des assassinats terroristes Il se rendit d'abord à Madrid (Espagne) d'où il lancera sa brûlante campagne de dénigrement de ses compatriotes (militaires). Il utilisera des peudonymes tel que "hakim" et même le prénom de son père "haroun". Il pourra induire en erreur des organes de presse étrangers. Parmi ceux-ci, outre le quotidien "LE MONDE", nous retrouvons curieusement la chaîne de télévision "canal+" et l'agence C. A. P. A qui était dirigée à l'époque (en 2000) par Pierre HURREL (celui-ci avait remplaçé Jean-Baptiste RIVOIRE). Le but recherché par le déversement d'informations non fondées est aisé à deviner. Monsieur Pierre HURREL aurait reconnu avoir été d'ailleurs manipulé par cet homme. Il s'était présenté sous un autre faux nom "nouredine" mais finira par être identifié par "Scotland Yard". Prétendant se réfugier en Grande-Bretagne, les services les plus avertis refusent de se prononcer sur son lieu de résidence. Etant partout à la fois, cet énergumène donne l'impression d'opérer avec toute une équipe et pourquoi pas en toute impunité... Mais pendant que ce sieur continue ses sales agissements à l'encontre du fil d'un chahid Kabyle et du dirigeant d'une formation politique née en Kabylie (R. C. D), na aldjiya, la mère de feu MATOUB Lounès affirmera dans une conférence tenue à la maison de la culture "MOULOUD MAMMERI" de Tizi-Ouzou ceci : " Pourquoi sur quatre personnes seul lui a été tué ? " Lourde de sens, cette phrase avait provoqué un tollé parmi l'assistance qui était lasse d'entendre des comportements visant des Kabyles. En sus de celà, des indiscrétions nous apprennent qu'elle connaîtrait les assassasins de son fils, qu'elle ne dira rien même sous la menace judiçiaire. Juridiquement ces propos sont graves car cachant la vérité, une vérité qu'elle continue pourtant à revendiquer. Aurait-elle eu l'idée de laisser la justice faire son travail ou aurait-elle voulu se taire ? Là est toute la question ! Le même jour, soit le 28 Juin 2000, sa fille Malika Matoub dans un point de presse organisé à BEJAIA (Kabylie) déclarait : "que ceux qui disent détenir des informations sur les auteurs de l'assassinat de mon frère s'expriment sinon je me reserverai le droit de les ester en justice ". A travers cette phrase comprenons que Malika MATOUB en disant "que ceux" semble donc connaître ces personnes (entre autres... Sa mère !) Mais pendant ce temps, les assassins de notre frère et regretté Lounas MATOUB semblent bénéfiçier de la reconciliation nationale. A cette allure, le dénouement de ce crime ne connaîtra pas de sitôt son dénouement. | | |
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