| Afrique : L'importance de la préhistoireDe toutes les régions du continent africain, l'Égypte, comme le "tamazgha" ou pays berbère, s'est agglutiné dans l'histoire, comme les imazighènes (qui signifie hommes libres en berbère), elle a fourni des documents historiques très précieux.Notons toutefois que l'Éthiopie est apparu dans l'histoire elle aussi dès l'apparition du christianisme, mais, nous devons également signaler qu'aucun pays, à l'exception de ceux habités par des berbères et des égyptiens, ne s'est exprimé par écrit avec une langue nationale. Et même de nos jours, les autres pays africains pourtant islamisés ne sont pas atteints par la langue arabe. La reconstitution du passé de l'Afrique a donc été rendue possible grâce à des documents préhistoriques et il ne faudrait pas, hâtivement bien évidement, tirer un trait à la fin de du chapitre préhistoire, comme en Europe, qui correspond à une époque révolue.
Il faudra plutôt intégrer à la connaissance historique l'étude de certaines sociétés africaines (primitives car étant resté en dehors du courant de la grande civilisation industrielle occidentale) ayant conservé leurs us et coutumes qui datent de plusieurs millénaires. Le conservatisme religieux et social (animisme, hiérarchie...) demeure dominante. L'histoire serait donc un essai de reconstitution du mode de vie des sociétés qui nous ont précédé, ainsi que la sauvegarde des anciennes structures relevant d'un long passé a été constatée engendrant une avancée notable dans les recherches effectuées du point de vue historique bien sûr. L'itinéraire des migrations a pût être minutieusement établis. Ajoutons que le Sahara a été peuplé par les négrides à une époque précédant son aridité. Les gravures rupestres pré-bovidiennes du Tassi des Ajjers (région habitée par des berbères touareg) nous montrent des similitudes criantes des masques ainsi que des tatouages de certaines communautés africaines telles que les Sénoufo ou les Songhay, (les ançètres des foulbés appellés aussi Peuls), une population métissée aux berbères, étaient des pasteurs bovidiens, aussi ont-ils laissé des peintures et gravures rupestres dans les zones montagneuses du Sahara.
L'allure physique et le mode de vie relevé dans ces vestiges sont les leurs et ceux qui sont restés païens continuent d'employer des textes initiatiques illustrés par certaines de ces peintures rupestres du Tassili et qui datent du 4ème millénaire.
Ces hommes qui ont gardé jalousement leur culture ancestrale éclaire la période poste-gamblienne et provoquent un enchevêtrement dans les recherches effectuées par les occidentaux quant à l'établissement d'une histoire propre à l'afrique.
Il est utile donc de noter que la chronologie du continent africain ne doit pas être basée sur des critères archéologiques propres au vieux continent (Europe) car comment dater le néolithique d'Afrique occidentale puisque certaines populations réfugiées dans des zones montagneuses continuent d'utiliser encore (en 2004 !) Un outillage de pierre puisque les haches de pierre polie, considérées comme "pierres de tonnerre" porte-bonheur se vendent toujours dans des marchés africains. D'autre part, le lessivage annuel (pluies tropicales ou équatoriales) rendant les terrains acides empêche toute conservation de débris organique que sont le fossile humain ou tout élément contenant du Carbone 14 qui permet les datations. Nous savons tout de même que l'arrivée des techniques néolithiques dans les zones sahéliennes ont été transmises par des populations qui ont assisté à la péjoration brutale du climat saharien. La datation relative à l'assèchement du Sahara actuel a donc été arrêtée à la faveur de la naissance de ces techniques instaurée par ces populations entre 3000 et 2500 ans. | | |
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