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Durban, vaut-il mieux agiter la carotte ou le baton ?

Après le traité de Kyoto se sont enchaînés sommet sur sommet dont celui de Copenhague dernièrement. Aucune "issue" de trouver sur le thème brûlant du réchauffement climatique. Triste vérité que d'admettre que ce protocole ait échoué en grande partie. Comment arriver à faire avancer ce sujet si important qu'est l'avenir de nos enfants ?


Voilà une question qui mérite d'être posé non ?

Après le traité de Kyoto se sont enchaînés sommet sur sommet dont celui de Copenhague dernièrement. Malheureusement nous avons pu voir une baleine accoucher d'une souris et certains pourront dire "Kyoto est mort, vive Kyoto ! ". Triste vérité que d'admettre que ce protocole ait échoué en grande partie.

Nous en voilà donc à essayer de convaincre qu'il est nécessaire, non plus pour nos enfants mais aussi pour les populations actuelles qu'il faut trouver un consensus et vite. D'où les "accords de Durban" qui essaient de se mettre en place depuis le 28 novembre en Afrique du Sud. Là encore nous voyons la chose arrivé grosse comme une baleine : faire de Durban un nouveau Kyoto que de toute façon les pollueurs majeurs ne signeront pas, tout cela a un intérêt relativement limité si ce n'est de remettre un petit coup de conscience pour les deux mois qui suivrons cette signature.

Alors comment arriver à convaincre, chers scientifiques et climatologues, tous ces politiciens et dirigeants de multinationales ? La théorie de la carotte ou du bâton ? Non pas qu'il faille considérer nos gouvernements comme des ânes, il néanmoins est utile de mettre en évidence qu'une action ne verra pas jour sans un certain intérêt en contrepartie.

Le bâton... Solution déjà testé aux diverses réunions sur le réchauffement... Multiplication des phénomènes climatiques extrêmes : inondation, tornade, tsunami, sècheresse et j'en passe... Nous l'avons déjà évoqué sans succès. Mais outre ces "sanctions" que la nature "inflige" si justement, il y en a une qui pourrait faire plus d'éclat de consciences auprès de tous les technocrates. Les coûts de ces incidents naturels plus si exeptionnels qui paraît-il s'élèveraient à plus de 100 milliards d'euros seulement pour la pollution de l'air en Europe en un an, c'est dire !

Qu'en serrait-il alors si nous évaluions les coûts rééls pour les infrastructures touchées par les catastrophe, et donc pour les activités de ces sociétés qui verraient inéluctablement bais (s) er leurs "rentrées" d'argent. Ne parlons pas des pauvres gens du Bangladesh inondé si rien n'est fait, cela n'aura aux yeux des grands de ce monde que peu d'importance en comparaison de leurs profits incommensurables perdus en réparant les dégâts.

Si nous employions la carotte (ce qui finalement revient presque à la même chose : le portefeuille) il serait alors question d'envisager toutes les filières à développer et d'évoquer toutes les innovations techniques qui pourraient voir le jour. Grosse rentrée mais aussi un certain investissement de départ qui par ailleurs sera loin d'être soutenus par les pétroleurs internationaux. A trouver encore quelques autres carottes financières pour motiver nos négociateurs de Durban.

Cette réflexion peut paraître cynique, certes, mais quitte à être catalogué écolo, soyons digne de prétendre à une certaine lucidité. Terminons par une dernière pointe de cynisme : polluer fait enfler le PIB alors en tant de crise, ne vaut-il pas mieux s'abstenir de tel congrès sur les émissions de CO2 et toutes ces si belles choses que sont les conséquences de nos actes ?

Mais restons heureux, il n'est pas encore aujourd'hui venu le temps où l'on nous retirera notre liberté de penser...
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L'auteur : Julie Przysiecki
29 ans, Montgeron (France).
Publié le 05 décembre 2011
Modifié le 04 décembre 2011
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