| Elle sur un air de classiqueParce qu'elle ne sait pas vraiment comment parler, elle a cett espoir secret que quelques personnes pensent comme elle... Qu'ils soient rêveur...C'est sur un air de Beethoven qu'elle fini sa cigarette qui lui laisse un goût amère
Elle décide d'évacuer une douleur en peignant, même si elle a du mal à définir sa peinr,
Pourtant elle ne sait pas dessiner, ce ne sont que traits et tâches qui semblent s'entre mêler
Mais elle y voit toujours une signification, ses deux mondes apparaissent
On lui dit d'apprendre à peindre, de ne pas se faire d'illusion, ça fait longtemps qu'elle n'en a plus
Elle se fou de ce que pense les autres, elle aime accrocher ses peintures aux murs
Elle aime les regarder et y voir des tas de significations, parfois il vaut mieux rêver sur un tableau qui ne représente rien que d'observer une représentation
Elle voudrait tant oublier son passé, elle voudrait tant prouver de quoi elle est capable
Mais lorsque sa main se laisse aller à la peinture, se sont des initiales qui apparaissent
Un conscient qui veut renier tout ce qu'elle est
Un inconscient qui lui rappelle que les douleurs sont là, que les cicatrices ne sont pas encore fermées
Sans cesse elle ferme les yeux et essais de comprendre, elle voudrait verser des larmes pour tout ressortir, mais préfère se taire par pudeur
Encore une fois, elle comprend que rien n'est fini, elle sait que les cicatrices ne se referment pas
Car il y a encore des douleurs aujourd'hui qui les ouvrent, encore des problèmes qui la hantent
C'est sur ces airs de musiques classique qu'elle aime penser à tout ce qui aurait pu être et à ce qui est
On lui reproche de ne pas avancer, de trop regarder le passé, mais c'est qu'en fait rien n'est passé, ce sont toujours de nouvelles douleurs qui la saignent alors elle se tait, et aime ne rien dire
Assise sur un canapé, elle observe ce mur tapissé de ses peintures, elle les regarde en espérant y trouver la solution, le fond de ses pensées qui lui font si peur
Elle se fou de l'avis des autres et s'en veut parfois pour ça, elle n'aime pas voir ses regards sans étincelles qui la regarde, ses regards qui crient trop au bonheur, ses regards qui en demande toujours plus
Chaque jour elle sent son cœur battre, elle l'écoute sûrement pour se rassurer, elle aime avoir froid car au moins elle se sent vivante
Elle aime cette eau de pluie qui coule sur ses cheveux car elle a l'impression qu'elle peut laver toute cette saleté qui tapisse son corps
Elle voudrait tant n'avoir rien connu, elle rêve parfois même de partir mais à quoi bon...
C'est cette unique chose qui la tient en vie, ce rêve jamais interrompue
Elle ce laisse porter chaque jour dans une nouvelle histoire qu'elle rêve être la sienne, jusqu'au moment où un signe lui face comprendre qu'elle souffre et qu'il en est ainsi pour beaucoup de personne
Elle voudrait changer le monde, elle dérange par ses rêves, elle dérange par sa façon de vivre et de voir la vie
Tant de personne ne la voit même plus, tant de gens la bousculent, qu'elle aime être seule, et continuer à rêver, ou tout simplement à regarder cette vie
Toujours sur un air de douce mélodie, elle signe un tableau qui restera secret, sa main tremble car elle ne sait plus trop qui elle est, mais aime voir ses quelques lettres s'inscrire en bas "klo"
Ce simple surnom qu'elle a préféré à ce "clau" qui lui paraît trop commun, trop attaché à une vérité de ce monde qui n'aime pas la différence
Elle se dit qu'un jour peut être tout changera, après la douleur il n'y a pas forcément la joie, seulement une façon différente de voir les choses et d'appréhender une vie si sombre
Ce n'est pas du pessimisme, ce n'est pas de l'optimisme, au fond tout ça n'est rien aux yeux de nombreuses personnes
Après tout elle se fou de ce monde que l'on détruit avec tant de conscience, elle se fou des ces gens qui ne rêvent jamais
Elle se fou d'elle, de son corps, de ses pensées qui dérangent, elle préfère s'écrire en une histoire
Mais elle au fond... C'est moi qui n'accepte pas toutes ses souffrances. | | |
| . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (5) | | Re: Elle sur un air de classique Posté par rocketgirl le 15/03/2007 16:07:03 | nnipduort => a parament tu n'as pas vraiment compris le texte, peut être que j'ai mal fait passer l'histoire, c'est possible, c'est loin d'être une petasse (dans la mesure ou je parle de moi) je suis aussi trés loin d'être egocentrique sinon j'aurais largement plus d'estime de moi, je donne beaucoup aux autres du moins j'essaie, pour ce qui est de ne pas avoir souffert je te demanderais de ne jamais t'avancer sur ce terrain, en parlant de moi ou de quelqu'un d'autre tu peux jamais savoir la vie de personne que tu ne connais pas, je ne cherche pas a imiter et je ne pense pas imiter, si c'est le cas alors désolé car ça veut dire que j'ai d autant plus rater une partie de ma vie.
en tout cas merci d'avoir lu mon texte | | Re: Elle sur un air de classique Posté par ushiwa.sasuke le 14/03/2007 15:08:30 | J'aime bcp ton histoire, tes idées et ta facon de penser, y'a bcp de vrai dans ce que tu dis... | | Elle fait caca sur un air de classique Posté par nnipduort le 13/03/2007 19:11:06 | Yo, autant vous le dire tout de suite, je viens du ghetto. C'est pour ça que je dis yo quand je débute une phrase. Parfois même je fais un W avec mes doigts, ça fait rebelle et ça me plaît. Bon, comme je viens du ghetto, je ne mâche pas mes mots. Je sais ça rime, c'est pour la frime. Là encore, je perds le Nord.
Bref, j'ai adoré ton texte, il est vraiment trop bien. C'est impressionnant de voir à quel point tu arrives à caricaturer la pétasse égocentrique qui a "tellement de problèmes"...la pauvre. J'aime bien aussi quand tu imites celle qui souffre et dit s'en foutre des autres, et de son corps, et bla bla bla, bref le truc qu'on a déjà entendu cent mille fois du bouffon qui ne pense qu'à soi et à ses petits problèmes mais qui ose ensuite tenir le discours de "si on se tenait tous par la main, qu'on faisait l'amour et pas la guerre, qu'on pensait un peu plus aux autres et bah y aurait pas toute cette misère sur Terre et y aurait plus de bonheur".
Mais là où tu fais fort c'est que tu n'imites pas que les propos du blaireau moyen mais aussi son style , ce qui donne l'anaphore obligatoire ("elle se fou(t) elle aime elle voudrait elle se fou(t) elle aime elle voudrait elle (s)e laisse elle voudrait elle se dit elle se fou(t) elle se fou(t) elle au fond"). Le style tellement poétique de l'artiste écorché ou de celui/celle qui aimerait tant l'être. Du coup le décor est planté dès les deux-trois premières lignes : c'est forcément une artiste vu qu'elle peint, qu'elle écoute "du classique" et qu'elle fume.
Je paierais cher pour voir plus souvent sur ce site des articles aussi amusants, aussi fins dans le pastiche.
Merci encore, TROUDPINN. | | Re: Elle sur un air de classique Posté par rocketgirl le 11/03/2007 22:48:39 | ça fait plaisir que le texte t'ai touché, oui il parle de moi et des quelques minutes d'une journée qui restent a part :-) | | Re: Elle sur un air de classique Posté par italo719 le 11/03/2007 19:53:17 | J'adore ton écriture, je pense que tu parle de toi ... Si oui je me retrouve dans l'évocation de tes souffrances, je ne peux pas dire que je te comprends, mais ton texte respire une certaine sincérité qui m'a interpellé ...
C'est vraiment très beau, et très profond !
;-) | | . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (5) |
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