| Hindes avoue avoir trichéLe lendemain d'une compétition de vitesse par équipes plus que litigieuse, un des relayeurs britannisues explique comment il a triché pour passer au tour suivant.Dans quelques semaines, dans quelques mois ou dans quelques années, que retiendra-t-on de cette épreuve de vitesse par équipes des Jeux Olympiques de Londres 2012 ? On pourrait dire la médaille d'or de la Grande-Bretagne, obtenue de bien belle manière par une triplette Hindes-Kenny-Hoy fantastique. On pourrait se souvenir de leur large victoire en finale contre notre équipe de France mais comment pourrions-nous oublier l'évènement qu'il s'est produit lors du premier tour oú les huit premiers temps passaient en demi-finale. Avant cela, rappelons les faits; les français viennent de réaliser le meilleur temps du premier tour. Il reste les allemands et les britanniques. Pour se qualifier, ces deux formations doivent faire mieux que le huitième temps. D'un premier abord, l'affaire ne semble pas bien compliquée mais lorsque l'équipe britannique s'élance, le public se tait d'un coup, s'éteint presque, comme si un rêve partait en fumée car le premier relayeur, Philip Hindes, est mal parti, ce qui est rédibitoire dans une épreuve comme la vitesse sur piste où tout se joue à coup de centièmes, voire de millièmes.
Sur le coup, personne, à part les intéressés, n'a trop su ce qu'il venait de se passer. On ne pouvait penser que le démarreur de l'armada britannique ait pu manquer son départ, qu'il n'ait pas réussi à emmener son énorme braquet. Cette hypothèse n'avait aucune chance d'être la bonne, c'était impossible. Ce petit jeune, Philip Hindes, les anglais le cherchaient depuis longtemps car ce qu'il faut savoir, c'est que l'équipe de Grande-Bretagne a eu besoin de quatre ans, les quatre années entre Pékin et Londres, pour trouver celui qui serait capable de compléter le duo Kenny-Hoy. Cela ne fait sue quelques mois que Philip Hindes fait parti de l'équipe britannique.
Ils auraient du être disqualifiés
Alors, il était impossible que ce soit lui qui puisse faire vasciller toute la mécanique des champions olympiques en titre qui devait, qui était dans l'obligation de gagner chez elle, dans le royaume d'Elisabeth. On se concentrait alors sur le problème technique, le problème mécanique et on s'en serait arrêter là, on finissait deuxième derrière des adversaires trop forts, des britanniques ayant écrasés tout le tournoi, des qualifications à la finale. Seulement, le lendemain, Philip Hindes, d'une naïveté due peut-être à son jeune âge, fit une confession des plus dangereuses. Sans le cacher, il admettait que lui et ses compères Jason Kenny et Chris Hoy n'ont pas dominé toute la journée. Si Philip Hindes se laisse tomber, c'est parce qu'il prend un mauvais départ et d'un seul coup, ce qui semblait impossible le devient.
Le pire, c'est que cet acte ne rèpond pas à un réflèxe qui aurait pu attirer ou entraîner de l'indulgence. Cela aurait été possible que, se voyant parti de la pire des manière et n'ayant pas envie de décevoir tous les espoirs d'une nation dont tous les regards, même ceux du prince héritier du trône, il se laisse tomber pour feindre un quelconque soucis d'ordre technique. Mais le fait que cet acte soit délibéré comme l'avoua Hindes "on s'était dit que si on manquait le départ, il faudrait tomber pour recommencer" montre qu'avec un tel départ, ils n'étaient pas qualifiés pour la suite. Au lendemain de l'exclusion de joueuses de badminton pour avoir fait exprès de perdre leur dernier match pour affronter des adversaires plus abordables, l'affaire montre qu'avec une organisation olympique britannique, c'est deux poids deux mesures. Et dire que ce sont les mêmes qui ont inventé le terme "fair play". Faites ce que je dis mais pas ce que je fais... | | |
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