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Il était une fois...

Veni, Vidi, Vinctus. Qui lira, verra et peut-être comprendra !


Actuellement je te perçois en 3D. Diamétralement opposées.


Il y a le Monstre. Celui qui, à chaque parole, enfonce sadiquement une à une, des aiguilles dans mon coeur. Le monstre aux yeux verts qui se joue de moi, comme un chat avec une souris. Qui tant qu'elle le distrait lui fera goûter de tous les jeux, puis une fois qu'il l'a trouvera à l'agonie l'a laissera seule, sous une commode. Avec unique pleureuse un mouton de poussière. Et tandis que son petit corps se raidira devant les assauts des vers, le monstre aux yeux verts, lui, lustrera son poil devant une nouvelle conquète. Je m'assimile à la souris pour notre goût commun pour le fromage. Bien que ça soit encore un de ces mythes non fondés.


Il y a le prince charmant

Celui qui, à chaque parole, fait fondre langoureusement toute la guimauve de mon petit coeur. Le prince charmant aux grandes mains qui savent si bien me protéger et qui construisent un château fort fait des plus purs sentiments. S'embriquent un à un dans l'utopie de conquérir les étoiles. Le château fort que nul autre ne voit, qu'il a créé pour moi seule. Il a aussi créé un mot nouveau, étrange et merveilleux : Nous ! Il dit que c'est le code secret pour entrer dans notre tour de babel. Le prince charmant raconte que le monde nous appartient. Il conte des je t'aime éternels. Me murmure que j'ai bien fait d'y croire. Que les contes de fées existent encore. Et quand je m'endors il m'embrasse tendrement... (avant de rejoindre en douce, la belle du bois darmont, une pétasse qui loge près du bourg de la fapa. ^^)


Puis il y a...

Il y a tout simplement la réalitée, celle que j'écris avec deux e pour qu'elle devienne mon alliée et m'évite l'aliénation. Celle qui me dit que tu fais de ton mieux pour allier ton envie de faire le point et l'envie de ne pas me faire de mal. Elle zappe sur l'actualité de tes sentiments, qui font la une, avec la découverte des "je ne t'Aime plus mais je t'aime encore. " Cette petite garce aux yeux lucides, me rappelle au manque de toi chaque jour. Elle me présente son frère l'Avenir, puis l'instant d'après me pousse dans les bras de son cousin Passé. L'un me décrit de sa sereine voix, les demains où on aura chacun notre vie. Il parait que je fusionnerai avec le mot bonheur, et que celui de la tristesse sera devenu amnsésique. Il parait aussi qu'on sera non pas les meilleurs amis du monde, mais amis, comme ça de loin. Quel fou cet Avenir !

L'autre me harcèle de sa stressante voix, pour que je fasse la liste des projets intitulés "nos". Il m'oblige à la pister pour que je réalise, à la lumière crue du présent, qu'ils ont retournés leurs vestes. Que nos s'appelent son. Son projet. Sans moi. C'est ma faute, erreur de traduction, nos projets étaient le prémice de no futur.
J'ai beau la jeter à la poubelle, elle se recycle toujours devant mes yeux.

Dans le plus simple appareil de la véritée, je vois que je t'ai dans la peau. Pire qu'un tatouage, je ne peux même pas payer pour qu'on t'efface... De mes pensées, de mes souvenirs, de mon corps, de mes envies, de ma vie. Lorsque j'arrive à avoir des instants de lucidité, la vie me souffle que je m'en remettrai. Elle me fait un peu la gueule aussi. Soit disant que j'ai pas encore saisi qu'il y a pire qu'une rupture. C'est vrai qu'elle en connait un rayon. De soleil, william baldé aussi... Bref.
La réalité est simple pourtant. Je suis encore accro à toi, te voir me rends à cran. Tu m'as. Plu (s). On est tombé amoureux et maintenant j'expérimente l'art de la chute. Sans ailes. Enfin surtout sans toi !

Alors je sais pas... Je ne sais pas pourquoi je complique cette histoire qui a pris fin. Enfin tu y participes quand même un peu rassures toi ! Ca me m'est en colère d'être devenue ce que je détestais le plus. Margaux a une maladie inconnue.
Une maladie qui ronge comme de l'acide son esprit et son corps. Dont les symptômes lui donnent la fièvre au corps, le sang au coeur et le goût pour le pathétique et le mièvre. Les médecins projettent la guérison dans quelques mois. Je ne veux plus te voir car tu as cassé cette chose que j'avais pour la première fois en moi. Non pas que je t'en veuilles, c'est la vie, mais te revoir me rappelle comme cette chose était précieuse et éphèmère.

Pour conclure, il faut apprendre à déposseder le sens des choses de ce qu'elles representent, pour pouvoir en profiter sans entrave. Jouer La petite pute bien apprivoisée, et enfin arriver à passer à autre chose. Je n'ai plus que 5 mois à tenir. Cinq petits mois, après je me casse. Partir la tête légère, gonflée par l'hélium. Discover wolf or world ?
mystère et point d'intero gestation...
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Re: Il était une fois...
Posté par willoze le 08/04/2009 12:17:34
chenille >> Très bel article, puissant, poignant...

Tes jeux de mots sonnent tellement bien...

(*)
Re: Il était une fois...
Posté par 7iris le 21/02/2009 16:17:21
excellent texte, ces mots m'ont enchantés...
ces lignes sont très bien écrites, avec beaucoup de sensibilité.merci pour ce beau moment de poésie et d'évasion!
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L'auteur : Margaux Mystère
36 ans, France.
Publié le 19 février 2009
Modifié le 25 janvier 2009
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