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Inde : La marche vers la francophonie

L'Inde a tendance à virer de plus en plus à gauche, laissant de côté le chinois et l'anglais. Les jeunes en Inde favorisent désormais le français face à toute autre langue étrangère, et surtout face à l'expansion rapide du chinois à travers le monde. Pourquoi avons-nous crées IndeFrancophone ? A quoi servira IndeFrancophone ?


L'Inde a tendance à virer de plus en plus à gauche, laissant de côté le chinois et l'anglais. Les jeunes en Inde privilégient désormais le français face à toute autre langue étrangère, et surtout face à l'expansion rapide du chinois à travers le monde. En Inde, la dance est autre, on aime plutôt apprendre le français. Les écoles des langues se multiplient, des professeurs du français naissent de jour en jour. Lentement mais surement, le français forge sa route et l'Inde marche vers la francophonie. Dans un bon nombre d'écoles, le français est a était instituer comme deuxième langue d'études, ce qui reste un pas considérable dans l'expansion du français en Inde. La conversion de l'Inde en Etat francophone est-il pensable ? L'Inde se rapprochera encore de plus en plus à la francophonie si seulement l'appétit qu'entretiennent les jeunes pour le français peut être servie, conservée et chéri. Cela demande une implication forte des natives des pays francophones, ne laissez nulle place où la main ne passe et repasse. L'Inde par rapport à la chine, parait plus facile de virer vers le français.

La francophonie avait depuis demandé à l'Inde d'intégrer la francophonie en qualité de membre observateur, aujourd'hui le sujet n'est plus d'actualité, elle a depuis perdu sa vitesse. Cela du d'abord à un blocus intérieur qui tend à privilégier les langues locales, et surtout à l'implication forte du Commonwealth en Inde qui n'en est pas du moins avec nous. Rapprocher l'Inde de la francophonie c'est avant tout question de stratégie, la densité de la population indienne jouera un rôle majeur dans la réussite de la francophonie et dans la conservation de la langue française. La langue française est un patrimoine, et la seule manière de conserver un patrimoine linguistique c'est de l'enseigner partout dans le monde, faire de sa langue une passion et la partager à prix gratuit et non un simple sujet de profit comme le fait l'OIF et autres cerveaux du français. C'est tout ce qui nous manque les francophones. La langue française vivra encore longtemps si nous pouvons nous investir dans le bénévole, faire du français une passion et non une marchandise, le souci des chinois de voir leur langue prospérer à travers le monde les poussent à l'imposer partout, à l'enseignez à n'importe quel coup car, la langue c''est retrace aussi la civilisation, l'abandon d'une langue conduit forcement à la disparition de toute une civilisation.
C'est grâce à la langue française que toutes nos nations vivront. Les avancées économiques spectaculaires que l'Inde a enregistrées ces vingt dernières années, peuvent jouer un rôle majeur dans la stabilisation de l'espace francophone. L'Inde est un géant en devenir, voilà pourquoi elle est mise sous les projecteurs, et la francophonie devra elle aussi poser ses jalons. Si seulement l'Inde pouvait intégrer l'espace francophone, le monde francophone retrouvera son équilibre cela est certain. J'ai rencontré nombreux parmi ces jeunes Indiens à prononcer correctement plus de dix mots en français, j'étais surtout surpris par le flot des questions comme pour savoir si c'était moi Richie Ronsard. Ce jeunes n'ont jamais étaient en France, en Algérie ou dans un des pays francophones, le français ils l'ont appris à la maison. Toute les fois que je croise un de ces personnes, Je suis ému des joies, je suis surtout passionné par l'intérêt et la grande importance qu'ils apportent à la langue française. En Inde, la plupart des gens disent vouloir apprendre la langue française mais disent que les moyens font défaut. Cela me pousse à interpeller l'Organisation Internationale de la Francophonie, qui est le gardien de notre patrimoine de bien pouvoir tirer attention à ces genres d'appels si seulement la survie de la langue française reste son motif plutôt sa commercialisation. L'organisation internationale de la francophonie et nous les francophones devront un peu plus nous investir dans le bénévole pour faire avancer notre langue à travers le monde, nous devons aussi multipliés les initiatives à but non lucratifs.

Au mois de Janvier j'ai visité le département à charge du français à Amity Université. Amity Université est une des plus grandes universités en Inde, avec un petit groupe des francophones, nous sommes allés les étudiants qui poursuivent leurs études supérieures en option Français. Lorsque nous avons pénétrés les locaux du département des langues étrangères, nous avons vu des jeunes étudiants courir vers nous, ils nous ont posé la question de savoir si nous parlions français. Un petit groupe d'étudiant de dix personnes, je les aie répondus par un geste de la tête. Ils ont soudain éclatés des joies, ils sont allés chercher quelques-uns de leurs amis. Ils venaient alors tour à tour tester leur français. J'étais très heureux de voir cela, avec les amis nous les avons encouragés de continuer à apprendre la langue française. Nous les avons aussi fait promesse de revenir de temps en temps pour échanger avec eux en français. Certains avaient des difficultés de prononciation alors que certains prononçaient parfaitement bien le français. Mais ce jour spécialement, nous étions là pour leurs informés que nous avions créé avec des amis, IndeFrancophone, une organisation à but non lucratif, composée essentiellement des bénévoles natives des pays francophones afin de les assistés dans leur marche vers l'apprentissage du français. Je pouvais cet après-midi lire la joie dans leurs yeux quand nous les offrions un discourt en français. Notre passage n'était pas rose du tout car quand les étudiants nous poseront la question de savoir ce qu'était leur avenir en étudiant la langue française, nous étions sans réponse et évidemment que nous n'étions pas l'OIF dont nous n'avions aucune garanti pour eux, je me suis débrouiller en tâtonnant un peu mais je ne crois pas que cela était suffisant pour leur convaincre, je me pose alors la question où est passé l'OIF ? A quoi l'OIF sert-elle vraiment ? Est-ce la fonction de l'OIF l'organisation biannuel d'un évènement réunissant les francophones tout simplement ? Voilà, en Asie l'OIF n'est pas tellement visible. Je crois à ce niveau que des pays non francophones doivent être notre marché et comme des clients nous devons acheter des biens que je présente ici comme des non francophones. Il faudrait leur expliquer la beauté de notre langue, il faudrait leur faire rêver, le français est une langue magnifique tous nous le savons, mais ce que nous faisons pour l'empêcher de disparaitre face à la menace de l'anglais et du chinois c'est encore là une autre question.

Les étudiants que nous avons rencontrés à Amity université poursuivent leurs licences et masters en français. J'étais vraiment étonné devant tous ces jeunes qui montraient de la rage dans leurs yeux pour le français, c'était un amour extraordinaire. Je pointais du doigt quelques-uns parmi eux qui parlait on dirait des gens qui au paravent vécu dans une banlieue parisienne. Pour ces jeunes c'est aussi de l'effort personnel, ils nous ont affirmés qu'ils se vouaient aux films et chansons en langues française pour mieux apprendre. Eh oui ! La musique et le cinéma sont deux outils incontournables d'apprentissages de la langue. Je les ai suggérés de suivre aussi les dessins animés en langue française comme Dora l'exploratrice. Nous avons échangé sur des thèmes très constructifs sur la langue française avec ces jeunes. A la fin de notre visite, nous avons rencontrés les enseignants qui parlais correctement le français on dirait des francophones, nous les avons demandés de nous contacter à n'importe quel moment s'ils nécessitaient un coup de main francophone. Pour la plupart des enseignants comme le professeur Ravi Shankar Kumar, titulaire des classes des premières années et docteur en français, notre aide entant que francophone était indispensable pour aider les étudiants à améliorer leur français parlé ainsi que leur écoute. Monsieur Ravi avait une tonalité Hindiphone mais certes il parlait sans fautes le français. Monsieur Ravi a aussi insistait sur le fait que les élèves n'étaient pas en mesure de parler français, il dit que les élèves sont excellent en grammaire mais très pauvre en écoute et en parler. Ce vide intellectuel est dû essentiellement à la rareté des francophones dans le bénévoles, mais aussi au silence inquiétant de l'OIF qui ne se focalise pas du tout à la coquète des nouveaux marchés. L'organisation Internationale de la Francophonie à la place devrait créée des partenariats avec ces genres d'universités et écoles, les encourager à s'investir dans le bénévole tout en leurs donnant le support voulu et de la logistique nécessaire pour apprendre le français aux élèves et étudiants. La motivation c'est tout ce qu'ils demandent les indiens. Comme toujours, nous avons eu un petit moment consacré à la blague, la plupart d'entre ces jeunes nous ont avoués qu'ils rêvaient partir à Paris, d'autres disaient qu'ils adoraient la langue française parce qu'elle est pleine des romances, pour d'autres encore, et ceux-là voyaient les choses d'un point de vue professionnel, ils disent vouloir partir pour l'enseignement, ils veulent devenir des professeurs du français.

Nous avons finalement face à ce dilemme avec les camarades de lancer IndeFrancophone, avec IndeFrancophone nous fréquentons les universités, les écoles, les foyers des langues, ainsi que les individus qui veulent travailler pour la promotion du français avec les amis francophones, nous leur apportons de l'aide à notre mesure. Nous avons résolu d'offrir nos services à prix gratuit pour l'avancement de la langue française en Inde, et la concrétisation du vieux rêve endormi d'une Inde Francophone. Nous comptons dans les jours à venir nous dotés des plus des bénévoles et mêmes des bénévoles autochtones, afin de pouvoir épandre la langue française dans tout l'Inde. Nous comptons nous attaqués aux villages, nous voulons enseigner la langue française partout, l'apprendre même aux plus démunis, dénicher leurs talents et y donner un regard francophone. IndeFrancophone veut promouvoir des activités culturelles liées à la langue française comme le théâtre, la poésie et la comédie. Au fur et à mesure qu'on se rapproche d'eux les Indiens, ils viennent en masse apprendre la langue française et surtout quand aucun cout n'y est imposer. Les Indiens témoignent une affection extraordinaire face au français. Ils sont heureux d'avoir trouvé une oreille attentive, mais surtout des gens comme nous qui les suivent de très près.
La plupart de ces écoles et centres bénévoles qui veulent œuvrer pour la promotion du français font face à des sérieux problèmes de logistiques et à un manque d'outils linguistique comme les livres, qui parfois décourage nos amis d'œuvrer à bon escient pour la langue française face à nos adversaires, l'anglais et le chinois qui eux jouent sur le paquet. Les livres gratuit d'apprentissage du français n'existe pas, tous les livres sont commercialiser. IndeFrancophone par contre jusque-là vol de ses propres ailes, nous utilisons des méthodes rudimentaires d'enseignement car nous ne disposons pas d'assez des finances, nous nous focalisons sur nos propres forces et notre capacité à faire d'eux des francophones.

En 2011 nous avons visité avec les camarades une autre université de renom, Delhi Université, une université de grand ampleur qui elle aussi délivre un diplôme en français. Là aussi les étudiants ont étaient très généreux, comme Amity ils étaient nombreux à nous approcher et à s'exercer. Toujours dans le cadre des recherches, nous avons retrouvé un jeune-homme Rahul Kumar. Rahul enseigne à sa petite nièce de trois ans le français, Rahul en fait de même pour ses sœurs et frères. Lui a appris le français au près d'une maitresse francophone, mais aussi par effort personnel et usage de l'internet dit-il. Les jeunes comme Rahul Kumar vous les retrouvez partout en Inde. A Haldwani, dans la province d'Uttar Khand au nord de l'Inde, nous avons retrouvé une école qui enseignait le français comme deuxième langue aux élèves depuis la maternelle. Le propriétaire de l'école, un jeune Indien de trente ans, nous a suppliés de revenir de temps en temps aider les élèves à mieux parlé et comprendre le français. Les méthodes utilisées par l'école pour enseigner le français sont vraiment moderne, l'école dispose des tableaux digitaux et à fond tactiles. Les élèves suivent les chansons pour enfants en langue française, et chaque enfant dispose d'un casque et d'un petit micro. Plus loin au sommet de la montagne de l'Himalaya, j'ai retrouvé un petit village de plus de cent cinquante personnes qui s'appelait Frehindi, un mélange entre le français (french) et l'Hindi la langue natale, ceux-là ont rejeté complètement l'anglais. Nous étions un groupe de dix-sept personnes et j'étais l'unique francophone. Le fondateur de ce petit village, Vikram, lui ne parle pas du moins français, mais est cousin à Haru Merha, a appris le français et a déjà était en France, sa vision était de transformé ce village en francophone, un coup de génie que nous avons vraiment appréciés. Haru Merha fait aussi face à des difficultés logistiques et financières qui l'éloignent ainsi de ses rêves. A Mukshetwar, une petite communauté sur la montagne de l'Himalaya, trois villages portent ce même nom Frehindi, les écoles dans ces villages veulent introduire la langue française, mais eux encore sont en quête des bénévoles francophones faute des moyens. J'ai été très obstiné par le courage de tous ces jeunes qui adorent étudié le français en Inde un milieu Hindi-anglophone.

C'est enfin au mois de décembre dernier que nous avons lancé un site internet sous le label IndeFrancophone et là nous avons insérés la facilité du chat en ligne, les discussions se déroulent exclusivement en langue française. Avec mes amis francophones nous avons créés un moyen de communication par excellence, nous apportons aussi de l'aide en ligne, et prêt à travailler en professeur virtuel pour les écoles éloignées de Delhi. Depuis décembre les étudiants nous rejoignent du jour le jour pour mieux apprendre. Nous faisons jusque-là face à un problème du manque des bénévoles francophones en ligne ; Nous profitons pour lancer un appel à vous qui nous lisez de bien vouloir nous rejoindre sur ce site Internet quel que soit votre emplacement afin de pouvoir achevé ce grand travail ensemble qui est une affaire purement francophone.

La langue française est un œuf dont l'avenir est entre les mains des francophones, si nous le tenons avec moins de considérations elle s'écrasera. Au fur et à mesure que nous faisons signe d'abandons, le français se retrouve en péril. Le français doit être prêché à travers le monde, une tâche dure que les francophones doivent assumer car, il faudrait servir l'intérêt de la langue avant tout. Nous voulons voir IndeFrancophone grandir, nous voulons atteindre des milliers des bénévoles à travers le pays pour mieux encercler les cerveaux des amis, et surtout faciliter la tâche à nos amis indiens qui veulent voir la langue française émerger. Le principe pour nous est simple, nos bénévoles forment des bénévoles, qui à leur tour formeront d'autres bénévoles et ainsi nous bâtirons toute une nation pour faire progresser le français. L'Intégration de l'Inde dans l'espace francophone est un grand bénéfice, quand nous considérons la densité de sa population, et sa puissance économique incontournable. A la France le pays mère et le cœur de la francophonie de s'investir profondément et intelligemment dans l'accomplissement de ce vieux rêve d'une Inde francophone et ne pas laisser à nos adversaire le chinois et l'anglai la moindre chance de gagner du terrain. Ceci est également un appel à l'organisation internationale de la francophonie qui à mon avis devra plus foncer dans la visibilité et dans le bénévole. J'ose croire que l'objectif de l'OIF devra être la capture des membres nouveaux plutôt que la focalisation dans celle déjà existante et dont le français est une marque indélébile déjà. Ainsi nous formons un cercle fermé avec bornes, mais le français ne doit pas avoir des limites. Tous ensembles francophones sauvent notre patrimoine.
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L'auteur : Richie Lontulungu
34 ans, Kinshasa (Congo).
Publié le 12 février 2013
Modifié le 10 février 2013
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