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Inde : Quand les forts d'hier sont devenus les faibles d'aujourd'hui

Réservation, un terme très familier en Inde. La réservation c'est tout un système, un système décrié par les uns et embrasser par les autres. Un syndrome inverse aux castes...


L'Inde moderne existe dans une dualité éternelle, son présent cohabite encore avec son passé. Combien de temps cela prendra au pays de Gandhi de vivre pleinement de son présent ? Bien, l'Inde légendaire n'a pas disparu avec ses traditions et ses interdits qui n'ont cessé de voyager à travers le temps. Beaucoup d'Indiens sont dans la croisière aujourd'hui avec en mains, un passé à effacer à tout prix.


Clin d'œil sur l'histoire

Dans l'ancienne Inde, dans le but d'encourager la participation massive de la population de l'époque dans la vie sociale, ses penseurs avaient mis sur pied un système de division de travail, un système appelé à rendre à tout un chacun sa place. Les penseurs Indiens ont crû avoir découvert le meilleur des systèmes sociaux qui rendra à l'homme sa nature. Mais, on y va sans dire que cette aventure était rien d'autre qu'une bombe atomique à long terme.

Les penseurs l'ont surnommé le Caste. Doit-on peut être mentionné que la division du travail n'appelle pas à la division de la société ? Une erreur de jugement que l'Inde à bien du mal à effacer aujourd'hui.

Les Brahmins, Les Ksatriyas, Les Vaishyas et les Shudras, ce sont là les quatre divisions sociales opéraient à l'époque.
Le Brahmins était constitué d'hommes intelligents, des gurus, des enseignants. Cette section représentait les personnes dotées du savoir et de la capacité de l'échanger.

Le Ksatriya était faites des personnes dotées de la force physique, ces gens qui étaient censé prendre la défense de la patrie en temps des conflits et des conquêtes qui caractérisent les sociétés de l'époque.

Le Vaishya par contre, désignait la section des personnes qui à charge de la vie économique et des échanges. Il en était des commerçants, des hommes d'affaires, des agriculteurs et des seigneurs des terres.

Le Shudra était la section des personnes dépourvues d'intelligence et de capacités physiques, comme qui dirait, des bons à rien. Dans cette catégorie on pouvait retrouver : Les sentinelles, les mendiants, les femmes ménagères, les personnes avec handicapes physiques, etc.

Suivant la légende, les deux premiers sont classés comme étant les castes supérieurs, et les deux derniers des castes inférieurs.
Les Shudras de l'époque sont en quelques sortes les esclaves des trois premiers. Ils sont appelé à servir à accomplir les tâches que leur assignent les trois autres et eux en retour; vivent des petites miettes qui tombe par-dessus leur tables. Comme qui dirait, ex nihilo nihil fit, du vide rien ne devient.

Clairement, ce système était largement discriminatoire. Cela ne durera pas longtemps avant de voir une détérioration complète de la vie sociale dans le pays. Car, même si dans ses fondements les castes ne sont pas innées, une grande couche de la société de l'époque se sent lésée.

Peu des temps suivant la proclamation des castes, la fissure ne va pas durer de suivre. Les deux premières classes des castes c'est-à-dire, les Brahmins et les Ksatriyas, ont commencé à développer un regard diffèrent sur leur implication dans la société, ils ont cru qu'ils servaient plus la société que les deux dernières castes. De ce fait, les Brahmins et les Ksatriyas se sont surnommées les castes supérieures et ont qualifié les deux autres de castes inférieures.

La nouvelle position que se sont assigné les deux premières castes a conduit à l'asservissement de deux autres et à la désintégration complète du tissue sociale.

De cela a suivie l'abolition de l'ordre non naturel des castes afin de faire des castes un sujet inné. De la sorte, un Brahmins ne devait donner naissance qu'à un Brahmins, un Shudra qu'à un Shudra. Bien des gens ont appris qu'en Inde on devient forcement ce qu'on hérite de ses parents, le fils d'un charpentier meurt charpentier.

La désintégration du tissu social a poussé les castes supérieures à une position des rois, ils contrôlent l'armée et le savoir (La Politique). Et, cet aspect des choses a conduit à l'asservissement de l'Indien par l'Indien.

Les Brahmins et les Shudras s'enrichissaient d'avantage pendant que les deux derniers étaient versés dans la pauvreté intense.
Un aspect important que nous ne devions pas balancé d'une pomme de la main, c'est l'inclusion des Indiens à peau clair dans la catégorie des castes supérieures tant soit leur ordre prémédité. Les personnes à peau sombre se sont vu poussé dans la dernière catégorie tant soit peu leur ordre prémédité.


Les mêmes causes conduisent toujours aux mêmes effets

Lors de la venue des seigneurs Britanniques, les différences entre les castes se sont enfoncé davantage jusqu'à causer la guerre des castes. Les années britanniques sont marquées par les conquêtes des castes.

Durant la colonisation, la distance s'est frayée entre les Brahmins et les Ksatriyas, les Vaishya et les Shudras. Si les Vaishya vont bénéficier d'une période de gloire pendant l'époque Britannique suite à leur habilité dans les commerces et les fabriques qui leur poussent à gagner des points, les Shudras eux se sont vu projette beaucoup plus loin.

Les Britanniques sont intéressés par les fabriques traditionnels que produit les Vaishyas, et les denrées alimentaires pour renforcer son empire, cela leur poussent à se rattacher encore plus des Vaishyas ou les commerçants. Cette attention des Britanniques à l'égard des Vaishya a conduit à leur essor, ils héritent des voyages, ils sont dans les échanges, enfin leur âge d'or.
Les Brahmins sont aussi des grands bénéficiaires de l'époque Britanniques car la Politique et l'église sont fortement utilisées pour endormir l'Indien ordinaire. Les évolués Indiens de l'époque ont jouit d'un apport tant moral que financier des colons.
Entre temps, la différence entre les classes sociales a continuée à se ronger, c'est ce qui conduit à une grande masse d'individus qui se sont vu négliger, diminuer et abandonner pendant l'époque britannique.

Les Britanniques eux étaient passionnés par cette politique de divisions sociale qu'ils ont héritées maladroitement. Diviser pour mieux régner...

Plus de trois siècle aujourd'hui, l'Inde peine encore à effacer son passé, plus de 60% de la population est pauvre, la blessure irréparable.

Lors de l'accession du pays à l'indépendance, les dignitaires Indiens ont sentis la nécessité de promouvoir toutes les classes sociales afin de construire une société émergente.

Mais avant tout, comment récompenser tous ces Indiens (Shudras) qui se sont vu discriminer au cours des générations et qui en sort les mains vides ? Quel politique adoptée afin de faciliter l'intégration sociale à ceux-là qui n'ont pas leur cœur dans l'Inde ?


Une politique de réservation réussira-t-elle à effacer le passé ?

La réservation, c'est le mot que prononcent les évolués Indiens à la veille de l'accession du pays à l'indépendance. Pendant ce temps, on ne pense plus qu'à mettre sur pied un mécanisme d'encouragement pour les castes inférieures et les minorités.
C'est en 1950 que le système de la réservation se formalise. Comment fonctionne-t-elle ? Basé sur une politique des quotas, les castes inférieures jouissent d'un certain nombre d'avantages dans les sphères de la vie tant politique que sociale.
Dans le Lokh Sabha (assemblée Nationale) par exemple, plus de 131 sièges sont réservés aux personnes appartenant aux catégories SC (Scheduled Cast), ST (Scheduled Tribes) et OBC (Other Backward Classes).

Depuis l'instauration de ce système, les castes marginalisées ont bénéficiés d'un grand nombre d'opportunités dans le marché d'emploi, l'éducation, et dans la gouvernance.

Ce système par contre ne plait pas à tout le monde, car pour certains c'est un sabotage complet de la méritocratie.
Les politiciens sont souvent accusés de pratiquer une politique de vote quand il s'agit de la réservation car les nombres des sièges alloués à ces catégories des gens n'ont cessé de grimper au fil des temps.
Ainsi l'Indien ordinaire se trouve aujourd'hui coincer face à la réservation, bon nombre des personnes sont censé céder leurs placer au profit des OBCs, chose que beaucoup des personnes jugent être une injustice sociale systématique aujourd'hui.
La réservation est perçue aujourd'hui comme étant une politique de vengeance en faveur de castes inférieures qui a totalement renversée la vapeur sociale. Car, les forts d'hier sont devenus les faibles d'aujourd'hui et les faibles d'hier sont aujourd'hui des forts.

Bien des gens avouent aujourd'hui être privé de leur droit naturel au profit des OBC. La réservation est un aspect strict de la loi indienne garantie par la constitution dans ses articles 16,29,46 et 330.

Les Indiens ordinaires estiment aujourd'hui que les castes inférieures ont assez progressé et qu'ils sont valablement représenter dans toutes les sections de la société, personne ne pourra plus jamais leur nié ce qui leur est acquis de droit comme l'accès égal aux opportunités. Mais, place maintenant à une société sans caste et sans réservation où tout se définit par le jeu de la société, où ceux qui travaillent plus gagnent plus.

Ce rêve inverse est par contre loin de devenir une réalité. Plus de la moitié de la classe politiques Indiennes aujourd'hui est faites des STs, TCs & OBCs qui eux, lisant les opportunités qui sont le leur aujourd'hui ne se sentent prêt à abolir ni les castes, ni la réservation.

Dans les institutions publiques, plus de 48% des sièges sont réservés aux ST, TC & OBCs. Les enfants des parents moyens et riches peinent à s'imposer dans la société actuelle. Certains parents sont parfois contraints de fausser les dossiers de leurs enfants en leur classant dans les OBCs pour avoir accès à certains droits sociaux.
La réservation pour les classes inférieures a touchée le 50%d'opportunités disponibles dans le pays, une situation qu'on aurait estimée impossible soixante ans en arrière.


Une sortie de crise possible...

Cette politique qui consiste à créer plus d'opportunités pour une section de la société est devenue une véritable fièvre sociale en Inde et a plongé le pays dans un sous-emploi persistent.

Les castes comme la réservation, n'ont réussie à faire naître une société équilibrée. Des erreurs historiques que des générations ont héritées les unes des autres.

En principe, l'égalité des chances doit exister pour tout le monde dans la société. En effet, un candidat capable doit prouver son habilité en partant sur le même champ que tous les autres, et non pas d'être avancé d'un certain nombre des points. Une mention spéciale peu par contre être réservée aux personnes atteintes physiquement ou mentalement. C'est cela qu'on appelle une société d'égalité des chances pour toutes les forces vives.

Une méthode compréhensive serait d'offrir à la section pauvre de la société et aux minorités l'assistance financière, l'éducation gratuite et l'accès gratuit aux soins de santé. Une fois que ceux-ci termine leurs études, toutes discriminations ou favoritismes doit être bannis au profit de la méritocratie. Il serait souhaitable que la compétition oppose toutes les intelligences et que les plus travailleurs gagnent plus, le développement ira au mieux dans un sens horizontal plutôt que vertical.
L'auteur : Richie Lontulungu
34 ans, Kinshasa (Congo).
Publié le 08 avril 2014
Modifié le 31 mars 2014
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