| Jeff Buckley 1966-1997Une de ces légendes du rock trop vite disparues, beau, talentueux, il avait tout pour lui. Petit retour en arrière... Né le 17 novembre 1966 à Orange en Californie, il est le fils d'un célèbre chanteur rock-folk des années 70, Tim Buckley, et d'une chanteuse classique, Mary Guibert. Difficile donc de ne pas se passionner tôt ou tard pour la musique. Mais ses parents sont déjà séparés à sa naissance, et il ne connaitra son père qu'à l'âge de 8 ans, quelques semaines avant que celui-ci ne décède d'une overdose alors qu'il était âgé de 28 ans.
A 17 ans, il étudie au Guitar Institute de Los Angeles et choisi de reprendre le nom de son père (il portait alors celui de son beau-père) et de changer de prénom. Scott Moorehead devient ainsi Jeff Buckley. Il part ensuite pour New York et monte sur scène pour la première fois, lors d'un concert en hommage à son père. Repéré, il fera partie d'un groupe avant d'entamer une carrière solo, et signe en 1994 son premier et unique album achevé, "Grace".
Le 29 mai 1997, alors que son 2ème album "My sweetheart the drunk" est en préparation, Jeff Buckley meurt noyé dans les remous créés par le passage d'un bateau alors qu'il se baignait dans le Mississipi. Son corps ne sera retrouvé que quelques jours plus tard.
J. B. évoque sans cesse l'amour, son oeuvre est mélancolique, extrêmement romantique et pleine de poésie. "Grace" n'est pas un cd ordinaire, il mérite la plus grande attention, il faut l'écouter avec calme et se laisser aller pour en profiter un maximum. Alors il vous retourne complètement, vous donne la chair de poule et on pleure sans difficulté sur "Hallelujah" de Leonard Cohen, merveilleusement repris. Le disque entier retrace l'histoire d'une séparation, les états par lesquels passe un homme que la femme qu'il aime vient de quitter.
On ne trouve pas de repères spatio-temporels dans les paroles, et ce dans le soucis de permettre au public de s'approprier ses chansons, d'y associer un moment d'une vie. Il est impossible de rester indifférent à la voix androgyne de J. B., parfois capable d'intonations féminines, qui donne un caractère si particulier à sa musique.
Quant à ses influences (Miles Davis, Edith Piaf, Led Zepplin, Sex Pistols etc... ) qu'il doit en grande partie à sa mère et son beau-père qui ramenait 5 nouveaux disques tous les 15 jours, il a su les conjuguer à son talent pour en tirer un style juvénile d'une grande légèreté.
Jeff Buckley est à présent une légende du rock : enfance mouvementée, excès, absence de limites et de repères, liberté, etc.. tout est réuni. Sa beauté marque les esprits, héritée de son père avec lequel la ressemblance est frappante. Mais il était surtout un des artistes les plus prometteurs de sa génération. | | |
| . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (4) | | Re: Jeff Buckley 1966-1997 Posté par pennylane le 20/08/2004 07:48:16 | un musicien très original et une voix hors du commun | | Re: Jeff Buckley 1966-1997 Posté par leni molko le 20/08/2004 07:48:16 | looool t'excuse pas il est ToP ton commentaire LeS':)
Merci poulette :)) | | Re: Jeff Buckley 1966-1997 Posté par leni molko le 20/08/2004 07:48:16 | J'suis bien contente ke l'article vous plaise et qu'il vous donne envie d'en savoir plus sur lui pour ceux qui ne le connaissaient pas encore :)
Ps: "Songs to no one" qui regroupe quelques chansons composées avant "Grace" est trouvable dans le commerce dès cette semaine, un petit bijou j'vous dis... | | Re: Jeff Buckley 1966-1997 Posté par le 20/08/2004 07:48:16 | ton article est bien écrit...
j'entends bcp parler de JB en ce moment, sans connaitre ce qu'il a fait, mais là je crois que je vais aller voir de plus près! merci! | | . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (4) |
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