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John Fitzgerald Kennedy

Né le 29 Mai 1917 à Boston, John F Kennedy fut, à 43 ans, le plus jeune président élu des États-Unis. Son ascension politique fut fulgurante et marquée par la présence discrète de Joe son père. De l'ascention irrésistible du clan à ses dernières actions voici le parcours d'un homme en avance sur son temps.


Joe (le père de john, fils d'un immigré Irlandais qui avait fuit la misère de son pays) naît en 1888. Il sort de Harvard en 1912 et devient directeur de banque deux ans plus tard. Il épouse Rose Fitzgerald la fille du maire de Boston et ont neuf enfants dont John le deuxième de la lignée en 1917. Convaincu qu'il devait quitter Boston pour réussir il s'installe à New York et amasse une fortune considérable. A la fin de la prohibition, il anticipa la modification de la législation et investit dans l'importation de boissons alcoolisées. Il eut sûrement ses premiers contacts avec la pègre à ce moment. Il se tourne ensuite vers le cinéma et augmenta son capital.
En 1932, alors qu'il n'est pas atteint par la crise, il se tourne vers la politique et apporte un soutien financier considérable à Roosevelt. Pour le remercier mais non sans hésitations, le président du New Deal le nomme ambassadeur à Londres, en 1938. Joe devient alors une star de la diplomatie, mais n'était pas visionnaire. En 1939, en pleine bataille d'Angleterre, il approuve les accords de Munich et est rappelé par Roosevelt en 1940. Ses enfant s'engagent alors dans le conflit et l'aîné Joe est tué. Dès lors tous les espoirs se portent sur John


Un "héros de guerre" en politique.

John eut une jeunesse de play-boy. Il n'était pas préparé à devenir l'héritier. Il ne manquait pas d'intelligence ni de bonne volonté mais sa santé inquiétait la famille. Malgré cela John s'engagea dans la marine. Il commanda un vedette lance torpille dans le Pacifique, le "pt 109". En août 1943, son bateau fut coulé et John sauva ses hommes de la noyade en les aidant à regagner le rivage à la nage. Il en sortit gravement blessé à la colonne vertébrale et profita de sa convalescence pour écrire un livre. Joe perçu l'opportunité qu'il avait en glorifiant les exploit militaires de John et finança plusieurs articles. A la fin de la guerre il poussa john à se présenter à la chambre des représentants. Le 5 novembre 1946 John est élu grâce au soutient de son père.


"Kennedy for president"

L'ensemble du clan Kennedy s'était mobilisé autour de son chef de file et les millions de l'ambassadeur avaient bien aidé. Restant en dehors des querelles de fond visant l'opinion, avançant avec prudence sur chaque dossier (il refusa de se prononcer sur la chasse aux sorcières de Mac Carty) le sénateur sut enthousiasmer les foules et se créer l'image d'un membre de la jeune garde montante. On sait d'ailleurs aujourd'hui que l'image du "couple parfait" qu'il formait avec son épouse Jacqueline Bouvier étai savamment entretenue. En 1955, le sénateur subit une opération douloureuse à la moelle épinière et profita de sa convalescence pour écrire le fameux livre " Profiles in Courage " qui reçut le prix Poulizer en 1956.
Cette année là, il fut en compétition avec Aldaï Stevenson lors de la convention du parti démocrate. Ce dernier se fit battre par Eisenhower à la présidence. Le clan put ainsi mettre à profit les quatre années qui suivirent pour l'élection de 1960. John créa des comité, sillonna le pays, et rencontra des milliers de relais d'opinion. Au sénat il se consacra aux travaux les plus rentables pour affirmer son image nationale. La stratégie mise en oeuvre fut la bonne. En Juillet 1960 la convention de Los Angeles désigne Kennedy pour défendre les couleurs démocrates aux présidentielles avec Lindon B Johnson comme colistier.


Les 1000 jours

L'élection de Novembre 1960 fut l'une des plus serrées de l'histoire après celle de George W Bush. Kennedy battit Nixon que de 118 000 voies sur 68 millions. Pour la première fois un catholique devenait président, malgré les rumeurs sur son état de santé et le passé de son père.
Les Kennedy avaient fait la différence avec Nixon sur d'une part les droits civiques qui leur avait été imposé par l'aile gauche du parti démocrate et d'autres part grâce à une machine de campagne irrésistible : on avait mis en avant ses exploits militaires, sa beauté physique et sa jeunesse, et la grossesse de sa jolie épouse.


La politique intérieure

Le mandat de Kennedy fut marqué par une recrue d'essence des problèmes raciaux. Lui et son frère Robert n'hésitèrent pas à soutenir la cause de Martin Luther King. Ainsi, en septembre 1962, la garde nationale fut saisie pour imposer l'admission de James Meredith, un étudiant noir à l'université du Mississippi. Il mit en chantier un vaste projet législatif pour la protection du droit de vote des noirs... Sous son mandat, le nombre de fonctionnaires noirs augmenta de 40%. C'est la seule action significative qu'on peut lui accorder étant donné la courte durée de son mandat. De plus, Kennedy n'aimait pas trop la politique intérieure et il prépara le terrain pour Johnson sur de nombreux chantiers.


La politique extérieure

Les milles jours furent marqués par de fortes turbulences internationales. En 1960, l'affrontement URSS/ États-Unis était plus indirect que réel. L'espionnage était l'activité principale. La dissuasion nucléaire empêchait l'affrontement. C'est l'irruption de Castro à Cuba qui changea ces données. Kennedy se voulait actif, mais il n'apporta pas son soutien lors du débarquement de la baie des cochons en Avril 1961. Ainsi il ne prit pas l'ascendant sur Khrouchtchev lors de la rencontre des 2 K à Vienne.
Kennedy ordonna en octobre 1962 le blocus de Cuba pour contraindre l'URSS de retirer les missiles qu'elle avait installé. On ne fut jamais aussi proche de la troisième guerre mondiale. Ainsi, Kennedy fut en position de force pour engager une politique de détente. C'est ce qui contribua à augmenter sa notoriété dans la monde.
A l'été 1963, il était à son apothéose, plusieurs pays furent visités et il confirma à Berlin le 26 Juin malgré le réchauffement des relations entre les deux blocs que le communisme était le " mal absolu".
Il déclara : " Il y a beaucoup de gens dans le monde qui ne comprennent pas, ou prétendent ne pas comprendre, en quoi consiste le problème qui oppose le monde libre et le monde communiste. Qu'ils viennent à Berlin. Certains disent que le communiste est un régime d'avenir. Qu'ils viennent à Berlin. Il a aussi, en Europe et ailleurs, des gens qui disent qu'on peut travailler avec les communistes. Qu'ils viennent à Berlin (...). Tous les hommes libres, où qu'ils soient sont des citoyens de Berlin, et c'est pourquoi en homme libre, je suis fier de dire : Ich bin ein Berliner. "


Dallas, 22 novembre 1963.

"Air Force one" atterrit à Dallas vers 11h40. Le couple Kennedy prit un bain de foule et monta dans une décapotable en compagnie du gouverneur du Texas John Connaly et de son épouse. Ils se rendaient à la chambre du commerce où près de 2500 personnes les attendaient. Au fur et à mesure que le cortège avançait, la foule était de plus en plus dense et à deux reprises, le président fit ralentir la voiture pour saluer la foule. Tout se passait pour le mieux et Mme Connaly dit au président : " Maintenant vous ne pourrez plus dire qu'on ne vous aime pas ici à Dallas. "

La voiture ralentit une nouvelle fois sans que le président en ait donné l'ordre pour tourner à droite sur Houston Street puis à gauche sur Elm Street, au lieu de passer sur Main Street (c'est là que l'itinéraire à été modifié). Il était 12h30, la voiture allait s'engager sur la rocade pour rejoindre la chambre de commerce, quand des coups de feu retentirent alors que la voiture était presque à l'arrêt. Un attentat venait d'être commis. Le cortège fonça à toute allure dans les rues de dallas sous les vivats de la foule qui ne se doutait de rien vers l'hôpital Parkland Mémorial. A 13 heures, les médecins constatèrent la mort de kennedy.
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Re: John Fitzgerald Kennedy
Posté par lexbbgm le 20/08/2004 07:49:16
Bon article. A titre de curiosité je vous conseille de vous renseigner sur Lincoln ... vous serez surpris du résultat. Si vous le désirer je peux vous envoyé un document sur ces 2 présidents et leurs incroyables points communs !
Re: John Fitzgerald Kennedy
Posté par marilyn le 20/08/2004 07:49:16
euh nico: "recrudescence", pas "recrue d'essence"

tres bon résumé sinon, intéressant
Re: John Fitzgerald Kennedy
Posté par le 20/08/2004 07:49:16
'couple parfait'? c'est ce qu'on pensait à l'époque...lui s'est permis quelques écarts...
mais l'article est intéressant, tout comme le personnage, et agréable à lire!
NB: le musée mémorial de Kennedy à Boston est pas mal non plus...
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Publié le 04 février 2003
Modifié le 04 février 2003
Lu 2 811 fois

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