| Karim Amellal : Cités à comparaîtreRoman d'un jeune auteur (27 ans) qui écrit avec le style "banlieue", parlé, drole et très imagé, plein de références à la télé et au quotidien des cités. C'est très très réussi et ça se lit facilement. J'ai adoré ce livre et en plus le message qu'il délivre va dans le bon sens. Je le conseille sincerement."Silou est en prison. On dit que c'est un terroriste, un cousin de Ben Laden. Lui ne sait pas ce qu'il est. Il sait juste qu'il a fait un truc de mal. Sa psy lui a dit de raconter sa vie parce que ça lui ferait du bien. Alors il raconte. Comment il a grandi et comment il s'est retrouvé là après une condamnation en assises pour "actes terroristes". C'est l'histoire d'un "jeune des quartiers", d'un gosse d'une cité avec une moitié de mère et une grosse faiblesse pour le shit. Quand il a quitté l'école, parce qu'il ne comprenait pas à quoi elle servait, il a fait quelques petits coups. Que des mauvais. D'ailleurs, lui-même doit être un mauvais coup puisque aucune fille n'a jamais voulu de lui... Les filles n'aiment pas les mecs qui n'ont pas de thunes et pas les yeux bleus. D'ailleurs Nadia, sa "princesse des étoiles", celle qui habite dans la tour d'en face, elle ne le regarde pas. Alors la came a attrapé Silou par l'épaule. Il a enfin vu à quoi ressemblaient les étoiles. Puis il y a eu la descente... "
= Ce roman démonte les amalgames sur la banlieue, le terrorisme, etc. Il montre comment un mec, n'importe qui, peut tomber dans la violence parce qu'il a rien au départ et personne pour lui filer un coup de main. C'est super drôle mais très triste aussi.
Extrait
"Aujourd'hui je me suis levée avec un vieux goût dans la tête. Un goût de pourri de mort quoi. C'est chelou ce goût-là. Ça ressemble à rien d'autre que je connais. Ça m'a fait les yeux mouillés et la bouche pâteuse comme après trop d'alcool. Et puis il y a un sale truc dans mon ventre. Encore un creux. Même si j'y connais rien, je touche pour voir si tout est à sa place, je crois que oui, tout y est. Mais y a ce putain de creux. Comme si j'étais suspendu dans le ciel deux kilomètres en l'air. Je crois que c'est parce que je flippe. Ça fait ça quand on flippe non ? Je sais pas ce qui va m'arriver encore. Je voudrais crever mais je sais même pas si ça ira mieux après. Y a pas mal de musulmans avec moi en taule. Eux au moins ils savent ce qu'il y a après. Ils en sont sûrs. Ça les aide à tenir. Sérieux, même les tox. Parfois j'ai envie de me convertir. Je vais peut-être le faire d'ailleurs. Ils ont de la chance d'être musulmans. Ça change tout d'être sûr à ce point qu'y aura quelque chose après la merde. Ça fait du bien. Ça calme les nerfs. " | | |
| . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (2) | | Re: Karim Amellal : Cités à comparaître Posté par sofiane75 le 31/05/2006 18:39:00 | oui tu as raison l'rticle est un peu court mais je suis pas trop un spécialiste !!! lol
j'ai lu le livre et il m'a vraiment plu, c ce que je voulais dire. tu l'as lu toi ? | | Re: Karim Amellal : Cités à comparaître Posté par menas le 31/05/2006 15:23:27 | ca a l air d etre un bon livre mais ton article est un peu court et à part des extraits du livre, il est un peu vide.... si tu aimes ce genre de livres je te conseille dembo story | | . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (2) |
|
|
Connectés : 0 membres et 477 visiteurs |
|
|