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La femme de ma vie

C'est une histoire d'amour... C'est l'histoire de mes sentiments pour cette femme qui à embellie ma vie devenue si terne. C'est une fiction, un rêve, un fantasme parce que ça ne m'est pas arrivé. Mais c'est aussi une autobiographie puisque se sont vraiment mes sentiments. Alors maintenant je peux le dire : Je l'aime.


Les rayons du soleil n'avaient pas encore transpercés le ciel que je devais déjà me rendre au lycée, où j'étais interne. Comme tous les lundis, j'avais quelques minutes de retard pour aller en biologie. Je rentrai, m'excusa et alla rejoindre ma place. Une de mes amies se trouvait être assise à coté de moi et elle me dit :
- "T'as passé un bon weekend ?
- Normal. Et toi ?
- Bien. Dis, on est amies n'est ce pas ?
- Ouais pourquoi ?
- J'ai un service à te demander...
- Va-y.
- Je suis entrain de lire un livre sur les pulsions sexuelles et ils disent que si on si prends bien, une personne peut avoir des relations avec n'importe qui.
- Et alors ?
- J'me suis dis qu'on pourrait voir si ça marche.
- Ouais mais je ne vois pas ce que je viens faire là dedans.
- Tu pourrais essayer...
- T'es malade. Même si j'acceptais, il faudrait trouver quelqu'un et je n'ai pas le temps. Désolé."
J'allais me concentrer sur le cours qui se déroulait depuis de nombreuses minutes sous nos yeux quand elle me dit :
- "Justement Shanna, j'ai trouvé.
- Qui ?"

Elle ne répondit pas mais elle me montra des yeux la prof qui était au tableau.

- "Non mais t'es pas bien ! Elle n'est pas attirée par les femmes au cas où tu ne l'aurais pas remarqué !"

J'avais à peine fini ma phrase que tout le monde se retourna vers nous et que la prof me dit :

- "Je ne te dérange pas trop j'espère. Tu n'es pas dans une foire ici ! Dehors ! Tu rentreras quand tu seras calmée."

Elle se retourna et, lorsque je me levai pour sortir, je regardai ma copine et lui fit signe que c'était ok. J'allais le faire.
J'étais quelqu'un d'assez rebelle et de très provocante envers les autres mais je me dis que pour commencer, il fallait que j'utilise la manière douce et je décidais, à la fin du cours a allais lui demander quelques explications sur le cours d'aujourd'hui.

- "Madame ?
- Oui.
- Est-ce que vous pourriez me ré expliquer la leçon que nous avons vu car je n'ai pas compris.
- Écoute, ce n'est pas que je ne veuille pas t'aider mais avec le sketch que tu m'as fais tout à l'heure, je pense que si tu n'as pas compris c'est entièrement de ta faute. Donc je te suggère de revenir me demander de l'aide quand tu en auras
réellement besoin."


C'est sur ces mots qu'elle prit ses affaires et sortie de la salle. Après ce court échange qui servit de premier contact, je savais désormais que je n'arriverais à rien avec la manière douce et je décidais donc d'en revenir à ma méthode de prédilection : la provocation. Le soir, de retour à l'internat, je rangeai mes vieux jeans et mes pulls trop grands puisque je devais d'abord être sûre qu'elle pouvait avoir de l'attirance pour une femme. J'étais donc décidé à mettre toutes les chances de mon coté : demain, j'allais aller au lycée les cheveux ballants (ce qui était assez rare), avec davantage de crayon noir, un tee shirt blanc décolleté, une jupe courte noire et des talons.
Le lendemain matin, je remarquais que la transformation plaisait autour de moi car beaucoup de garçons se retournaient sur mon passage. Cela me conforta dans l'idée que j'avais bien fais de changer de vêtements mais il fallait maintenant que je passe à l'action. En rentrant en biologie, je lui demandai de changer de place et de me mettre devant, prétextant un manque d'attention lorsque j'étais derrière, ce qu'elle ne pu que m'accorder. A ma nouvelle place, je commençai ainsi à la regarder fixement et à lui sourire lorsqu'elle me regardait.
Quelques jours plus tard, trouvant que cela n'avançait pas assez vite, j'eus une idée. Je me mis à ma place, les jambes croisées, toujours en jupe. Lorsqu'elle me regarda, je saisie l'occasion pour me redresser, toujours en la regardant fixement, et je décroisa mes jambes quelques secondes. Durant ces quelques secondes, je surpris son regard à s'attarder sur mes jambes... Lorsqu'elle me regarda, je la vis rougir légèrement, et elle détourna son regard, gênée. La machine était lancée, il ne me restait plus qu'à continuer et accentuer ma provocation à son égard. Je me fis à nouveau remarquer lorsqu'elle posa la question suivante :

- "Quel est le muscle le plus puissant du corps humain ?
- La langue."

Je lui avais répondu avec un regard fixe et plein de sous entendus. J'attendais mon prochain cours dans le couloir lorsqu'elle passa à coté de moi.

- "Céline ! Tu peux venir s'il te plait."

Elle fit demi-tour et alla voir son collègue qui venait de l'appeler. Je venais de découvrir son prénom, qui allait très bien avec ses cheveux châtain clair coupés au carré et ses yeux marron.
J'étais au self lorsque je vis qu'elle arriva et, tout en la suivant fixement du regard, je remarquais pour la première fois son magnifique sourire. Le lendemain, j'avais opté pour un jean et une veste sous laquelle se trouvait un tee shirt noir, plus décolleté que ce que je portais d'habitude. Ce jour-là, elle avait décidé de corriger nos contrôles en nous appelant un par un à son bureau pour que nous puissions voir nos erreurs. Quand elle prononça mon nom, mon cœur s'emballa. Jusqu'à ce que j'arrive à son bureau, elle ne me regarda pas une seule fois.
D'abord assez loin d'elle, je décidais d'enlever ma veste et de me rapprocher. Je me collais délicatement à elle pour qu'elle sente mon bras, ma peau. Au premier contact, elle frissonna. Malgré le trouble que je sentais chez elle, elle ne s'arrêtait pas de me citer les os du squelette. Mais soudain, je sentis qu'elle décrocha de sa correction et que son regard glissa sur ma nuque, sur mes seins visibles grâce a mon décolleté. Après quelques secondes, nos regards se croisèrent et répondait, je posais délicatement ma main sur sa cuisse et la fit glisser jusqu'à son entrejambes. Elle fut troublée, s'interrompit quelques secondes, parut chercher ses mots et reprit.
Le soir, sur mon lit d'internat, je ne cessais de me poser des questions : j'allais probablement réussir ce que j'avais décidé de faire mais si elle l'apprenait, ne lui ferai-je pas trop de mal ? Étais-je entrain de tomber dans mon propre piège ? Le lendemain, je la croisais dans un couloir étroit. Nous avancions l'une en face de l'autre et quand j'arrivai à sa hauteur, je lui souris avant que mes yeux ne s'attardent sur son décolleté qui laissait entrevoir ses formes généreuses. Lorsqu'on se frôla, je sentis des frissons parcourir mon corps, pour la première fois. Ce jour-là, je me décidai à aller lui parler à la fin du cours. Elle était à coté de son bureau et tout comme moi, elle paraissait à la fois attendre et redouter cette conversation. Je me mis en face d'elle mais lorsque je voulus prendre la parole, elle me devança :

- "A quoi tu joue ?
- Je ne sais pas ce qu'il me prend mais quand je vous vois...
- Stop ! (elle n'était pas en colère, elle était calme et paraissait fragile, comme ci elle n'était pas convaincue). Il faut que tu arrêtes tes regards, tes sous-entendus, tes gestes... Tu ne peux pas continuer, je suis ton professeur et je suis mariée en plus... Ce n'est qu'un fantasme !"

Elle m'avait prise au dépourvue mais j'étais décidé à aller jusqu'au bout d'autant que je commençais à ressentir des sentiments nouveaux à son égard...

- "Laissez-moi-vous embrasser.
- Tu n'as pas écouté ce que je viens de te dire ?
- Justement, comme ça on vérifiera si c'est réellement un fantasme ou si... Laissez-moi faire... "

Je fis un pas vers elle et posa ma main sur sa joue en enlevant quelques mèches de cheveux. Je m'approchais davantage, délicatement, et posa mes lèvres sur les siennes. Je l'embrassais langoureusement, sans aucunes réactions de sa part. Mais lorsque j'allais lâcher ses lèvres, elle posa sa main sur ma nuque et me rendit mon baiser, langoureusement.

- "Excuse-moi. Je n'aurais pas dû, je suis désolée."

Elle avait enlevé sa main depuis quelques secondes. Je la regardais dans les yeux et, après m'être rapproché de nouveau, je lui dis sensuellement dans le creux de l'oreille :

- "C'est vous qui voyait maintenant..."


J'étais en cours de math quand mon téléphone sonna. Comme c'était l'intercours, je répondis dans la salle :

- "Allo.
- Gendarmerie nationale. Vous êtes bien Shanna D. ?
- Euh oui.
- Nous avons arrêté une certaine Céline V. Pour ivresse sur la voie publique et elle ne cesse de répéter votre nom. La connaissait-vous ?
- Oui c'est une de mes... Amies.
- Pourriez-vous venir la chercher ?
- J'arrive."

Lorsque je raccrochai, je demandai à la prof de math si je pouvais quitter son cours et je lui dis que je lui expliquerais plus tard. Lorsque j'arrivai à la gendarmerie, je vis Céline qui m'attendait sur un banc et je la fis monter dans ma voiture. Comme elle ne voulait pas rentrer chez elle directement, je décidai de l'emmener dans le gymnase du lycée pour qu'elle puisse prendre une douche. Même si elle était moins ivre qu'avant, elle ne pouvait pas se déshabiller seule :

- "Tu pourrais m'aider à me déshabiller, enfin juste le soutien-gorge s'il te plait."

Je posai mes mains froides sur sa peau et dégrafa son soutien gorge mais au lieu d'aller directement sous la douche, elle se retourna et me regarda dans les yeux :

- "J'ai envie de toi... "

J'avais moi aussi terriblement envie d'elle mais pas comme ca, pas dans ces conditions. Je voulais qu'elle soit sobre, en pleine possession de ses moyens. Une fois qu'elle eu prit sa douche, je la ramenai chez elle. Avant de sortir de la voiture, elle me dit :

- "Merci d'être venue. J'ai encore quelque chose à te demander.
- Allez-y.
- J'aimerais que tu ne dises rien à personne...
- Vous pouvez me faire confiance. Par contre, la prochaine fois que sa ne va pas, appelez moi, ça vous évitera de finir ivre sur le trottoir."

Elle me souri et sortie de la voiture. Le lendemain matin, nous avions une sortie de classe au Futuroscope. Nous devions partir le matin et ne rentrer qu'après le spectacle du soir, vers 01h00. Pour cette sortie, je mis un jean, pour la première fois depuis longtemps, un tee-shirt gris et des baskets. Lorsque je me rendis au point de rendez-vous, tout le monde était là : les élèves, le prof d'histoire, la prof de maths et l'animatrice. On arriva en bus au Futuroscope vers 10h. Quand je descendis du bus, j'eus la surprise de remarquer qu'elle était là, vêtue d'un jean, d'un tee-shirt blanc et de ballerines. Nos regards se croisèrent quelques secondes. Je sentis mon cœur s'emballer mais je n'eus pas le temps de réellement y penser puisque mes amis m'entrainèrent avec eux dans le parc. Nous avions quartier libre jusqu'à midi, heure à laquelle nous nous retrouvions pour manger tous ensemble à l'extérieur. Toute la matinée se déroula sans que je ne l'aperçue une seule fois et je fis de nombreuses attractions avec mes amis. A midi, on se retrouva tous pour manger. Je me mis sur un banc pour manger lorsque je vis qu'elle était en face de moi. Je me forçai à ne pas la regarder quand mon téléphone sonna, ce qui attira inévitablement son attention.

- "Allo ?
- Shanna, c'est maman.
- Oui ?
- Tu vas bien ?
- Ça va et toi ?
- Bien. Je voulais juste te dire que je t'aime très fort.
- T'es sure que sa va ?
- Oui ne t'inquiète pas. Je t'appelle tout à l'heure. Bisous mon ange."

Je ne pu lui répondre puisqu'elle avait déjà raccroché. Je savais que ça n'allais pas à cause de sa voix : c'était celle qu'elle avait lorsqu'elle avait bu plus que de raison, ce qui lui arrivait fréquemment. Cependant, je décidai de continuer ma journée comme ci de rien n'était et lorsque je rangeai mon portable, je surpris Céline à me regarder. On retourna dans le parc après manger, tous ensemble, profs et élèves quand mon portable sonna une nouvelle fois. J'hésitais à répondre mais lorsque je m'étais résolu à le faire, Céline me le prit des mains et décrocha. Je l'entendis juste dire cette phrase :

- "Allo... Ah non désolé, elle est occupée, elle ne peut pas vous répondre. Elle vous rappellera plus tard."

Elle donna ensuite mon téléphone à une de mes amies, me prit par le bras comme ci nous étions amies depuis des années et me dit :

- "Pose deux minutes ton téléphone. Je t'emmène avec moi. On va faire une attraction toutes les deux."

Je n'eus pas le temps de répondre qu'elle m'emmena avec elle et me fit monter dans l'attraction. C'était des cabines par deux, où nous étions très proches l'une de l'autre. Avant que l'attraction commence, son téléphone sonna.

- "Allo ?
- Oui mon canard c'est moi.
- Oui ?
- Je voulais savoir, qu'est ce que je fais à manger ce soir pour les filles puisque tu n'es pas là ?
- Euh... Je crois que tu as des boites dans le placard et ... "

Je lui pris le téléphone des mains et dit à son mari à l'autre bout du fil :

- "Excusez moi mais elle est occupée. Elle vous rappellera plus tard."

Je lançai son portable à un de mes amis qui était resté en bas. Elle se retourna et m'interrogea du regard :

- "Désolé mais je ne vois pas pourquoi vous auriez le droit de répondre alors que moi je ne l'ais pas."

On passa le reste de l'après midi avec le reste du groupe bien que proches toutes les deux. A 0h30, on décida de se rendre au spectacle du soir mais, en plein milieu d'une discussion qui nécessitais son avis, je la regardai et lui dit :

- "N'est ce pas mon canard ?"

Tout le monde nous regarda et elle me dit en souriant :

- "Alors là, tu va me le payer !"

J'avais eu la maladresse de dire cette phrase au moment où on passait devant des jets d'eau. Elle m'arrosa et me poussa dans la fontaine où je l'entrainais avec moi. Nous étions toutes les deux trempées et mortes de rire. Les autres, qui avaient rient quelques minutes avaient pris de l'avance et on se retrouva toutes les deux. Lorsqu'elle sorti de la fontaine, elle se mit devant moi. J'en profitais pour la regarder : elle avait des mèches de cheveux trempées sur la joue, et, lorsque je descendis mon regard, je vis que son tee-shirt était mouillé et transparent. Je m'attardais quelques instants sur son soutient gorge blanc à dentelles que je pouvais apercevoir et me mordis la lèvre inférieure tout en levant mes yeux vers elle. Elle se rendit compte de mon trouble et me dit en souriant :

- "Arrête de me regarder comme ça tu va me faire rougir.
- Euh... Désolée.
- Ce n'est pas grave. Mais on a un autre problème.
- Lequel ?
- Je crois qu'on a perdus les autres."


On se regarda et elle me souri. Après quelques minutes de marche, on retrouva les autres dans les gradins, attendant le début du spectacle du soir. Je m'assis à coté de mes amis et elle alla rejoindre les autres profs qui étaient sur le banc juste devant nous. Trente minutes après le début du spectacle extérieur, il se mit à pleuvoir averse. Après quelques minutes, les profs décidèrent d'aller s'abriter sous les arbres situés loin derrière nous. Tous les élèves se joignirent à eux et on se retrouva toutes les deux, devant l'endroit où se déroulait le spectacle. Nous étions toutes les deux sur un banc et je décidais de me mettre à coté d'elle. Elle me regarda et me souris :

- "Tu as eu pitié de moi ?
- Non c'est juste que j'ai vu que vos collègues vous avez lâchée.
- C'est sûr que coté solidarité, on repassera. Heureusement que t'es là."

Le temps ne cessa pas de se dégrader mais on décida de rester sous la pluie jusqu'à la fin du spectacle. Nous étions toutes les deux trempées, Céline se retourna vers moi et me dit, en enlevant quelques mèches de cheveux collés sur ma joue par la pluie :

- "T'es trempée, tu vas être malade.
- Je vous signal que vous êtes trempée aussi.
- Ce n'est pas faux."

Elle s'approcha délicatement de moi, me regarda dans les yeux et posa ses lèvres sur les miennes. Elle m'embrassa langoureusement et je me laissais faire avec un délicieux plaisir. Je mis ma main sur sa nuque pour l'attirer davantage vers moi et sentir sa langue se mêler avec la mienne. Derrière nous, le spectacle battait son plein et les organisateurs lancèrent les fusées des feux d'artifices. Le spectacle s'arrêta en même temps que la pluie et que notre baiser langoureux. On se leva et on alla retrouver les autres qui nous attendaient sur le parking. Je devais, comme à notre arrivée monter dans le bus avec l'animatrice pour rentrer au lycée et elle me dit :

- "Je t'attendais. Tu montes avec moi on y va."

Je apprêtée à monter dans le bus quand Céline dit :

- "Je dois retourner au lycée alors je peux la ramener. Enfin si ça ne te dérange pas Shanna ?
- Euh... Non pas du tout.
- OK alors on y va."

Même s'ils étaient étonnés que Céline repasse au lycée à cette heure ci, personne ne dit rien. Je m'installais à coté d'elle dans sa voiture. Elle avait mis les clés mais elle ne démarra pas. Tout en me regardant, elle posa sa main sur ma cuisse, la mit ensuite délicatement entre mes jambes et la laissa quelques secondes. Je posais à mon tour ma main sur la sienne, toujours entre mes jambes et appuya doucement. Je continuais délicatement à faire des mouvements de va-et-vient avec sa main. Je senti la chaleur monter en moi. C'est à ce moment là qu'elle décida de mettre le contact et de s'engager sur le chemin du retour. Nous étions toujours sur la route quand elle me dit :

- "C'est moi ou il ne fait pas chaud ?
- Je ne sais pas. En tout cas, j'ai un très bon moyen pour faire venir la chaleur... Vous permettez ?
- Vas-y."

Elle était toujours entrain de conduire quand je m'approchai d'elle, posa mes mains sur son bouton de pantalon et lui défit. Elle m'aida à le faire glisser, toujours en conduisant. Une fois enlevé, je lui enlevai également son string rouge, tout en délicatesse. Ensuite, j'approchai ma bouche du bas de son ventre en posant ma main sur sa cuisse. Je mis ma bouche sur son ventre et la fit descendre entre ses cuisses, sensuellement. Au contact de ma langue, elle émit un gémissement. Je jouais avec ma langue, toujours entre ses cuisses, et elle soupira, à plusieurs reprises. Elle ondula son bassin pour rester en contact avec ma langue. Après quelques gémissements, je lui dis :

- "Est-ce que vous avez chaud maintenant ?
- Plus que ça... Désolée de te dire ça mais je crois que tu ne vas pas rentrer maintenant...
- Pourquoi ?
- Parce que j'ai envie de toi... "

Elle arrêta la voiture sur le bord de la route et enleva son tee-shirt. On resta quelques secondes à se regarder puis elle m'enleva mon tee-shirt et mon jean. Elle posa ensuite ses mains sur mes seins et se mit à califourchon sur moi. Je vis dans ses yeux un désir brulant lorsqu'elle dégrafa mon soutient gorge et posa sa bouche sur ma peau qui frissonna à son contact.
Sa langue descendis sur mes cotes et fini sur mon nombril. Elle posa à son tour sa langue entre mes cuisses qui s'humidifièrent à son contact. On gémies toutes les deux.

On arriva au lycée de nombreuses minutes après les autres et l'animatrice m'attendait sur le parking pour m'ouvrir l'internat. Lorsque Céline coupa le contact, aucunes de nous ne bougea. Elle avait la main sur le volant et je la frôlai doucement avec mes doigts. Quand elle sentit le contact de mes doigts, elle retira sa main immédiatement. Je sortis de la voiture sans qu'elle ne me regarde une seule fois. Encore secouée par ce qu'il venait de se passer, je ne dormis pas de la nuit. Le lendemain, j'avais deux heures de biologie l'après midi. J'étais un peu inquiète de ce qui allait se passer quand on se verrait alors je décidai d'aller la voir le matin pour essayé de discuter. Devant la salle des profs, je tombai sur la prof de maths :

- "Bonjour. Tu t'es remise de ta journée d'hier ?
- Oui très bien merci. Est-ce que je pourrais parler à Mme V. S'il vous plait ?
- Oui. Céline, c'est pour toi."

Quand je l'aperçue devant la porte, je remarquai qu'elle avait l'air fatiguée et que, comme moi, elle n'avait sûrement pas dormi beaucoup.

- "Je peux vous parler ?
- Je n'ai pas trop le temps maintenant. Je préfèrerais que tu reviennes plus tard.
- Comme vous voulez."

Elle n'avait dit qu'une seule phrase et pourtant j'avais perçue dans le ton de sa voix de l'agressivité.
Trois semaines se déroulèrent sans qu'elle ne m'interroge ni ne me regarde et j'avais beau essayer de lui parler où de chercher son regard, rien ni faisait. J'avais décidé de tout laisser tomber concernant l'expérience que je devais faire. Je sortais maintenant avec un garçon qui était amoureux de moi depuis apparemment quelques temps. Je ne peux pas vraiment dire que je l'aimais mais je me sentais bien avec lui, il était gentil. Quand à Céline, on se croisait uniquement pendant les cours. J'ignorais ce qu'elle devenait et à vrai dire, cela m'était égal. Même si ça n'avait pas était facile, j'avais réussi à l'oublier. C'est du moins ce que je pensais.


Comme tous les ans, les fête de fin d'année avaient lieu au lycée et tous les internes devaient y être, même si cela ne m'enchantais pas. Durant la journée, nous devions faire visiter les locaux aux nouveaux élèves et le soir, une fête avait était organisée pour les visiteurs, les élèves et les profs. Évidemment, Céline et de nombreux autres professeurs étaient présents. Je ne la croisai pas durant toute la journée.
Je ne voulais pas rester à la fête du soir mais mes amis m'avaient convaincue. Lorsque je pénétrai dans le self, qui faisait, pour un soir, office de salle des fêtes, mes yeux se posèrent instantanément sur elle. Elle était là, en face de moi. Elle était plus belle que jamais. Lorsque je croisai son regard, je me rappelai chaque moment passé avec elle, la douceur de sa bouche, le contact de ses mains sur mon corps, le son de sa voix quand elle avait murmuré mon prénom, ce fameux soir dans la voiture. Elle portait une robe en laine grise avec des collants et des bottes noires. J'ignore à quoi elle pensait mais je la surpris de temps en temps à me regarder durant la soirée. La fête battait son plein et tout le monde dansait, a part moi. Je n'aimais pas danser et je n'étais vraiment pas doué pour ça. Malgré la présence de mon copain, je restais assise sur une chaise toute la soirée et ne dansa que quelques slows avec lui.
La soirée allait se terminer, à mon grand soulagement, lorsque le D. J nous annonça qu'il mettait une dernière chanson : "Elle tu l'aime" d'Hélène Ségara. Je ne sais pas ce qui se passa dans la tête de Céline à ce moment là mais qu'en elle entendit les premières paroles de la chanson, elle s'approcha de moi, en me fixant du regard et m'invita à danser. Je ne pus lui refuser cette danse. Lorsque je fus dans ces bras, le temps s'arrêta comme ci nous étions seules, au milieu de nulle part. Je me rendis compte à ce moment là que je ne l'avais pas oublié et que je ressentais toujours des sentiments pour elle. J'aimais ses cheveux, son odeur, sa bouche a quelques centimètres de la mienne, la douceur de ces mains qu'elle avait posées sur le bas de mon dos. J'avais mis les miennes autour de sa nuque. A ce moment précis, plus rien n'existais a part la chaleur de son corps contre le mien. Au fur et à mesure que la chanson avançait, on se rapprocha de plus en plus, comme ci on sentait que ce doux moment allé s'arrêter et nous n'en avions aucune envie. Ni l'une ni l'autre. Il était évident que je tenais réellement à elle, bien plus qu'il ne l'aurait fallu. A la fin de la chanson, elle me dit, dans le creux de l'oreille :

- "Je suis désolée de ne pas t'avoir parlé depuis longtemps... C'est juste que...
- Que quoi ?
- Ce soir là, dans la voiture, je me suis rendu compte que tu comptais beaucoup pour moi...
- Toi aussi tu comptais pour moi et pourtant je n'ai pas cessé de te parler pour autant.
- Je sais... J'ai eu peur... Peur des sentiments que j'avais pour toi...
- Et maintenant ?
- La seule chose que je sais c'est que je n'ai jamais ressentis ça pour personne.
- Même pas pour ton mari ?
- Non... Tu es la première.
- Qu'est ce qu'on va faire ?
- Je ne sais pas... "

Le slow s'arrêta en même temps que sa dernière phrase. On se quitta à la fin de cette chanson, elle alla rejoindre sa famille et moi je retournai chez moi.
Le lendemain, durant son cours, je sentais que quelque chose n'allait pas et j'en eu la preuve quelques minutes plus tard. Elle était à son bureau quand un élève lui dit :

- "Madame ?
- Oui qu'est ce qu'il y a ?
- Avec la classe, on voulait savoir si vous voudriez bien nous avoir comme élèves l'année prochaine.
- Ça aurait vraiment était avec plaisir mais je ne serais pas là l'année prochaine."

La stupéfaction pouvait se lire sur tous les visages. Quand à moi, j'étais abasourdie. Un des élèves dit :

- "Vous ne vous plaisez pas ici ?
- Bien sûr que si mais mon mari à était muté dans le sud."

Lorsque la sonnerie retenti, tout le monde resta assis à sa place. Je me levai, pris mes affaires et sortie de la salle. Je ne la croisai pas de la journée et ne me rendit pas en cours non plus. Je me sentais vidée, épuisée, trahie. Je décidai cependant de l'attendre devant sa voiture sur le parking des profs. Quand elle arriva à ma hauteur, elle me dit :

- "On m'a dit que tu n'avais pas étais en cours aujourd'hui, c'est vrai ?
- Ouais.
- Comment ça se fait ?
- Je n'avais pas envie.
- Tu veux qu'on en parle ?
- De quoi ? De quoi tu veux qu'on parle ? Du fait que tu te bare ou du fait que tu me l'as annoncé en même temps que les autres ?
- Écoute...
- Non ! J'en ai marre d'écouter. C'est ton tour maintenant. Si on ne t'avait pas posé la question, est ce que tu me l'aurais dit ?
- Oui...
- Quand ? Le dernier jour quand je t'aurais vu prendre tes affaires ?
- Je ne savais pas comment te le dire...
- Alors tu préférais ne pas me le dire du tout ? Logique.
- Tu peux me laissé parler maintenant ? Je ne l'ai su qu'hier, je n'étais pas au courant.
- Tu vas partir ?
- Je n'ai pas le choix.
- On a toujours le choix... Tu pars quand ?
- Demain, à 18h. Tu seras là ?
- Je ne sais pas...
- Ok... Alors saches que j'ai vécu des moments merveilleux avec toi. Je ne pourrais jamais t'oublier. Tu vas me manquer... "

Durant toutes ces explications, les larmes n'avaient cessé de couler sur mes joues et je ne pouvais toujours pas les arrêter. De retour à l'internat, je ne mangeai pas et ne pu dormir. Mes pensées étaient toutes tournées vers elle... Je n'arrivais pas à effacer son visage de ma mémoire, je revoyais sans cesse ses yeux humides lorsqu'elle m'avait dit que j'allais lui manquer, c'était tellement rare qu'elle livre ses sentiments. Le lendemain, je ne me rendis pas en cours, je passai la journée en ville, à me balader, sans but. Il était 17h45 quand je m'assis à la terrasse d'un café où je venais de commander une tequila. Je apprêtée à la boire lorsque j'écoutai la radio et entendis quelques brides de la chanson qui passait actuellement : "Elle tu l'aime, si fort si fort, parfois je sais que tu pourrais mourir pour elle, elle tu l'aime (...) au point sûrement d'avoir au cœur un incendie qui s'éternise, elle tu l'aime... " Je ne pouvais pas la laissé partir comme ça. Si elle voulait vraiment partir, elle devait connaitre toute l'histoire et partir en connaissance de cause.


J'arrivai au lycée à 18H et elle s'apprêtait à monter dans sa voiture. Lorsque je criai son prénom, elle se retourna vers moi, avec les larmes aux yeux.

- "Attends ! Il faut que je te parle.
- Tu es venue finalement.
- Oui. Je ne pouvais pas te laisser partir comme ça. J'ai plusieurs choses à te dire. La première concerne la vérité sur notre histoire. Tout à commencé par une sorte de pari.
- Quoi ? Tu rigole là ?
- Laisse moi parler je t'en pris. Je veux que tu partes avec toutes les cartes en mains, je ne veux plus te mentir. Je ne suis pas tombé amoureuse de toi dés le début. C'était un jeu : je devais te séduire pour voir si tu pouvais être attirée par les femmes. Au début j'ai joué. Et puis plus le temps avançais plus je me suis fais prendre à mon propre piège. Lors de la sortie au Futuroscope, je ne jouais pas, je ne jouais plus. Je t'ai découverte telle que tu étais et je me suis montrée telle que j'étais. Ce qui c'est passait dans la voiture, c'était vraiment magique. Je n'ai jamais vécue ça auparavant avec qui que se soit d'autre. J'ai appris à te connaitre, à savoir ce que tu ressentais, ce que tu aimais. Puis j'ai essayé de t'oublier pour arrêter de souffrir mais ça n'a pas marché.
Ensuite, je voulais te dire que quand on à dansé toutes les deux pendant la fête de fin d'année, tous mes sentiments sont revenus d'un coup grâce à ta douceur, ta chaleur, ton sourire. Et je suis définitivement tombé amoureuse de toi. Oui, c'est bien de l'amour.
Je n'ai plus peur de te le dire : je suis accro. Accro à tes yeux, à tes lèvres, à ta peau, à tes mains, à ton souffle, à ta voix. Je sais que ce n'est pas facile à entendre mais je te devais la vérité et je voulais te dire les mots que je n'ai jamais dits de toute ma vie à quelqu'un. Je peux te les dire maintenant parce que je sais. Je sais que j'ai trouvé en toi la personne à qui je pouvais les dire. Alors voila, je me suis mise à nue devant toi et je vais continuer en te disant ceci : Tu as étais la plus belle chose qui me sois arrivé cette année. Et malgré tout ce qui s'est passé, je donnerais toute ma vie pour repasser juste cette nuit avec toi. Tu es celle sans qui tout s'éteint dans mon corps. C'est pourquoi si tu décides de partir, je ne vivrais plus, je survivrais. Tout simplement, je t'aime. Peut être pas comme il faudrait, avec mes qualités et mes défauts mais je ne peux pas faire mieux."

Après mon monologue, elle ne dit rien, essuya quelques larmes qui avaient coulé sur ses joues et monta dans sa voiture. Je restai comme ça, debout sur le parking, la regardant partir, sans un mot ni un regard sur moi. Je m'apprêtais à faire demi tour pour rentrer à l'internat lorsqu'elle freina brusquement, sortie de la voiture, vint en courant à coté de moi et me dit :

- "Je pars pas...
- Ah bon ? Pourquoi ?
- Parce que je suis amoureuse...
- Je comprends pas...
- Je suis amoureuse de toi...
- Et ton mari ? Et tes enfants ?
- J'ai dis à mon mari que c'était fini. Et pour les enfants, on fait ça à l'amiable.
- C'est super.
- C'est d'autant plus super qu'on va pouvoir rester ensemble.
- Comment on va faire ? On va avoir des problèmes si les gens apprennent qu'on est ensemble.
- C'est pour ça que je ne vais plus travailler ici mais dans le lycée à coté. Ça résouts tous nos problèmes.
- Qu'est ce qui t'as fais changer d'avis ?
- Je ne me voyais pas vivre sans toi. Et toi qu'est ce qui t'as décidé à venir avant que je parte ?
- Je ne pouvais pas vivre sans la femme de ma vie."

Elle me regarda, je lui souris et on s'embrassa.
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Re: La femme de ma vie
Posté par kàmylle le 13/05/2011 17:52:49
Merci beaucoup Mlle réve :)
Non ce n'est pas tiré du film ! Je n'ai vu ce film qu'aprés :)
Re: La femme de ma vie
Posté par mlle réve le 13/05/2011 06:36:23
ton histoire n'est pas tirer d'un beau film lesbienne??? le titre c'est ; Loving Annabelle.

car quand j'ai eu fini de lire sa ma vite rappeler se film dont je suis temps tomber amoureuse.

en tout cas si c'est pas le cas chapeau , sa ma exiter de lire les phrase suivante disont meme que j'etait presser dans finir une pour en recommencer un autre ...
tres belle histoire , meme qui ne donne qu'une envit de pouvoir la vivre.
encore mersi pour se fabuleux moment partager a travert ces lignes.
Re: La femme de ma vie
Posté par kàmylle le 04/12/2010 15:11:13
=) heureusement qu'elles sont là quand même... =)
Re: La femme de ma vie
Posté par jade31 le 01/12/2010 16:18:20
Hé oui, je te comprends! Rien que quand elle souris, ca me donne envie d'ecrire... mais des chansons =)
Re: La femme de ma vie
Posté par kàmylle le 28/11/2010 13:33:20
:-) merci c'est gentil. Mais il ne faut pas oublier que je n'ai pu l'écrire que grâce à elle... =)
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L'auteur : Kàmylle Just
33 ans, Poitiers (France).
Publié le 06 octobre 2010
Modifié le 03 octobre 2010
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