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La poésie, ça se vend ? Mectifluescence

Ma recherche poétique capitalistique. (elle ne capitalise que des sons, et, parfois, des mots)


L'aphonie, je n'y croyais plus. On devait impérativement devoir se raconter. Et constamment. Car la déperdition, la décontenance, la désillusion, (les dés maléfiques du hasard), c'était – c'est bien connu – dans l'incapacité, même sommaire, de narrer le processus créatif du Moi.

J'avais bien entendu parler d'une anecdote spongieuse : un poète qui serait né du silence. Mais, ça, ça tenait du mythe ; j'en étais convaincu. Comment aurait-ce pu ?, exister ?

Et l'autotélisme n'a jamais été plus qu'un simple entremet. Il fallait de la chair, du sang, de la concrétude moelleuse.
Ca s'obtenait par des effets entremêlés faciles : un succession de simples passés, et un drame itératif et imparfait pour conclure. Puis, peut-être, un petit désert présentifié : le malheur, c'est universel.
Style : "je courus, j'aimais, je meurs" ou mieux (les biographologues psychologisants se chargeront de l'affaire) : "il courut, il aimait, il meurt" - et le paratexte : "l'art se crée dans la distance". Alors, le torchon : "il, c'est je".

Un art démocratique et libidineux.
Délit crasseux. Je me moque de ces bides.

Bref, un art du besoin – pour combler, oui Monsieur, l'échec des valeurs, pour célébrer, oui Monsieur, le ruminement en solo.

On y participe, comme on y participe.


- Mais, pourtant, cependant, toutefois, néanmoins –


Je me suis tu. Pendant longtemps.

Je pouvais citer, chanter. Mais rien de Neuf. Surtout nothing Neues.
Un patchwork, ça n'a jamais été que kitsch. Et le kitsch, ce n'est que se dire incapable.

Alors, - bon évidemment, on s'y attend, il y a une rupture ; pourquoi écrire, sinon ? – je ne sais pas.
Tu étais là, mectifluescente posture, déesse trop habillée, salope de première. Tu étais là, mais je n'avais rien à te dire.
J'aurais pu chanter : "must I always be waitinon you ?". Tu m'aurais moqué.
J'aurais sûrement cru efficace de t'éclabousser par quelques souvenirs : "du liebtest mich !". Tu m'aurais pleuré.

Alors, je ne sais pas. J'ai disparu, sans même te voir.

Le soir, je me suis dit que quelque chose s'était cassé.


Le soir, je me suis mis à écrire.
Comme je n'avais rien à dire, j'ai écrit sur l'écriture. Ce n'était qu'un entremet. Avant de t'évoquer.
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Re: La poésie, ça se vend ? Mectifluescence
Posté par elfteiroh le 26/06/2005 06:00:43
Hum, moi je crois y comprendre quelque chose... J'écris des textes un peu comme ça aussi des fois.. J'aime bien. ^^
Re: la poésie, ça se vend ? mectifluescence
Posté par mtaveau le 23/06/2005 11:59:36
A prime abord Je n'y comprends rien. c'est peut-être moi je ne suis pas assez concentré.

Modifié le 23/06/2005 12:00:17
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Publié le 23 juin 2005
Modifié le 28 mai 2005
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