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La vérité sur la dette

"Si la population comprenait le système bancaire, je crois quil y aurait une révolution avant demain matin" (Henry Ford, industriel).


"Si la population comprenait le système bancaire, je crois quil y aurait une révolution avant demain matin" (Henry Ford, industriel).

"Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu'une armée debout. Celui qui contrôle l'argent de la nation contrôle la nation" (Thomas Jefferson, ex-président des Etats-Unis).

Les citoyens doivent être informés sur deux grosses arnaques dont nous sommes tous victimes : le pouvoir de création monétaire par les banques privées et l'interdiction pour l'Etat d'emprunter sans intérêts auprès de sa banque centrale ! Vous allez en saisir les conséquences...


Comment se fait la création monétaire

Il faut rejeter complètement l'idée, sans doute enfouie au fond de votre esprit que, pour qu'un banquier puisse vous proposer un crédit, il faut qu'un épargnant soit passé avant vous à la banque pour y déposer des économies, et qu'en fin de compte, c'est l'épargne d'un autre que le banquier vous prête, en prélevant sa commission au passage (l'intérêt) ...

Alors en réalité d'où vient cet argent que les banques nous prêtent ? Elles le créent tout simplement !!! Un système extrêmement obscur que l'on veille à maintenir dans l'ombre, soit que l'on pense qu'il est affaire de spécialistes que l'esprit du commun des mortels ne saurait appréhender, soit que le mettre en pleine lumière risquerait de pousser les esprits "éclairés" à se rebeller...

Les banques commerciales possèdent le privilège de vous vendre (par l'intérêt) de l'argent qu'elles ne possèdent pas !! Elles le créent à chaque demande de crédit (que ce soit pour un particulier, une entreprise ou un Etat), ce qui augmente la masse monétaire globale.

Bien sûr il existe des limites à cette création monétaire : les banques commerciales doivent avoir un certain niveau de réserves fractionnaires de l'ordre de 8 %. Donc en fait à partir d'un dépôt l'ensemble des banques privées peut créer 9 fois plus d'argent qu'il n'en possède réellement. Par exemple si une banque reçoit 1 million d'euros de la banque centrale, le système bancaire pourra créer 9 millions d'euros pour les proposer en crédit. Si vous déposez 1000 euros sur votre compte, elles pourront créer à partir du néant 9000 euros qu'elles pourront d'ailleurs vous préter en réclamant un intérêt. Et vos 1000 euros, eux, ne bougent pas de votre compte, ils ne sont pas prêtés, ça leur autorise juste à créer plus d'argent !
92% de la monnaie est donc créée par les banques privées sans aucun travail, en quelques secondes, par une simple écriture sur votre compte avec leur ordinateur (8 % est créé par les banques centrales).

Réclamer un intérêt (qui bien souvent double la somme empruntée) sur de l'argent qui est tiré du néant est selon nous non légitime pour des organismes privés alors que les intérêts pourraient être partagés par l'ensemble de la collectivité...

Ces intérêts sont la cause première d'une dette publique impossible à rembourser ! Si la France n'avait pas léguer en 1973 son droit régalien d'émettre la monnaie, les français s'épargneraient 40 à 50 milliards d'euros d'impôts chaque année et la dette serait totalement remboursée depuis 2006 !


Petit historique pour les usa et la france

Venant d'Amérique, Benjamin Franklin, en 1750, s'étonnait de voir une foule de chômeurs et de mendiants dans les rues de Londres. Il décrivait ainsi les colonies d'Amérique : "Impossible de trouver de population plus heureuse et plus prospère sur toute la surface du globe... Dans les colonies, nous émettons notre propre papier-monnaie, nous l'appelons Colo Script, et nous en émettons assez pour faire passer facilement tous les produits des producteurs aux consommateurs... Nous contrôlons notre pouvoir d'achat et nous n'avons aucun intérêt à payer à personne".

Sous la pression des banquiers anglais, le Parlement anglais interdit cette pratique, obligeant les colons à utiliser une monnaie à intérêts, en quantité insuffisante. La circulation monétaire dans les colonies se trouva ainsi diminuée de moitié en un an, "à tel point que les rues des colonies étaient remplies de chômeurs" dit Franklin.

Et à propos de la décision de Lincoln (alors Président des Etats-Unis) d'émettre une monnaie sans intérêts, Lord Goschen, porte-parole des Financiers, écrivit dans le London Times : "Si cette malveillante politique financière provenant de la République nord-américaine devait s'installer pour de bon, alors, ce gouvernement fournira sa propre monnaie sans frais. Il s'acquittera de ses dettes et sera sans aucune dette. Il aura tout l'argent nécessaire pour mener son commerce. Il deviendra prospère à un niveau sans précédent dans toute l'histoire de la civilisation. Ce gouvernement doit être détruit, ou il détruira toute monarchie sur ce globe". La monarchie des contrôleurs du crédit... En 1861, l'Etat reprit le contrôle de l'émission et de la circulation d'une monnaie sans intérêts.
La production agricole et industrielle redémarra, le chômage disparut. En 1865, après l'assassinat du président Lincoln, les banques privées imposèrent de nouveau une monnaie avec intérêts. En dix ans, le pouvoir d'achat chutant de moitié, il y eut 55 000 faillites avec tout un cortège de chômage et de misère... Logique, car les banquiers, avec les intérêts, prenaient la moitié de l'argent que les gens gagnaient en travaillant.

Finalement, le 23 décembre 1913, le Congrès américain votait la loi de la Réserve Fédérale, qui enlevait au Congrès lui-même le pouvoir de créer l'argent. Les banquiers privés avaient gagné la partie. Un membre du Congrès, Charles A. Lindbergh déclara : "Cette loi établit le plus gigantesque trust sur terre. Lorsque le Président Wilson signera ce projet de loi, le gouvernement invisible du Pouvoir Monétaire sera légalisé... Le pire crime législatif de tous les temps est perpétré par cette loi sur la banque et le numéraire".

Salmon P. Chase, Secrétaire du Trésor sous Lincoln, déclara publiquement, peu après le passage de la loi :
"Ma contribution au passage de la loi des Banques Nationales fut la plus grande erreur financière de ma vie. Cette loi a établi un monopole qui affecte chaque intérêt du pays. Cette loi doit être révoquée, mais avant que cela puisse être accompli, le peuple devra se ranger d'un côté, et les banques de l'autre, dans une lutte telle que nous n'en avons jamais vue dans ce pays".

En France, même processus : certains hommes politiques ont essayé de lutter : Vincent Auriol, 1934, ministre des finances du Front Populaire : "Les banques je les ferme, les banquiers je les enferme !" ; en 1945 le Général de Gaulle nationalise la Banque de France, le crédit est sous tutelle publique, l''État a recouvré son autorité sur la monnaie, ce qui ne durera pas. L'article 25 de la loi du 3 janvier 1973 de Pompidou et Giscard d'Estaing "interdit au Trésor public d'être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France". La France ne peut plus emprunter à sa banque centrale sans intérêt ! Elle doit désormais emprunter sur les marchés financiers avec intérêt : fini l'ordre des salariés et des entrepreneurs, finies les Trente Glorieuses, la monnaie se renforce, le chômage augmente, les salaires stagnent, la dette explose...

Un exemple, "l'emprunt Giscard" : pour 6 milliards de francs empruntés en 1973, l'Etat a finalement remboursé au total 80 milliards de francs en 1988 !!

Comment voulez-vous que les finances de la nation se portent bien avec un tel déséquilibre entre le montant emprunté et le montant remboursé ?

En 2003,10% du PIB a basculé du côté du profit et de la rente. La mondialisation, d'une certaine manière, est un basculement de l'économie au profit des créanciers, des boursiers, des rentiers, des financiers...

Les statuts de la Banque de France, calqués (et aggravés en quelque sorte) sur ceux de la Bundesbank, gardienne du temple de la monnaie forte, seront copiés par la Banque Centrale Européenne. L'ordre des créanciers règne en Europe.


Le mythe de l'inflation

Pour faire passer cette loi de 1973 la raison évoquée était celle de limiter l'inflation...

Or cette raison n'est pas valable puisque ce qu'on interdit aux Etats, on le permet aux banques commerciales qui, par leur nombre, sont beaucoup plus créatrices de monnaie ! Cette création monétaire par les banques commerciales (+ 10 % par an en zone euro) n'est absolument pas corrélée à la création de richesses réelles (+ 2 % par an) puisqu'elle se produit lors des crédits qui ne servent pas toujours à investir !

Rappel : la création monétaire doit se faire proportionnellement à la production de biens et services qui passeront des producteurs aux consommateurs grâce à cette nouvelle monnaie créée. L'inflation naît d'un excès de création monétaire par rapport à la production de ces richesses réelles.

De plus l'inflation avant 1973 est en moyenne de 4,2 % les vingts années précédentes (http://inflation.free.fr/inflation-depuis-1901.php) !! Ce niveau d'inflation était optimal pour obtenir la forte croissance économique et le plein emploi des années 50 à 70 !


Les conséquences pour la france

Entre 1980 et fin 2008, la dette a augmenté de 1056 milliards d'euros, alors que nous avons payé 1300 milliards d'euros d'intérêts ! Si nous n'avions pas eu à emprunter ces 1056 milliards d'euros sur les marchés monétaires, c'est-à-dire si nous avions pu créer notre monnaie, faire exactement ce qu'ont le droit de faire les banques privées, la dette qui était de 229 milliards d'euros début 1980 serait totalement remboursée depuis 2006 grâce aux économies réalisées chaque année et nous disposerions en plus d'un solde de trésorerie positif de plus de 100 milliards d'euros !

Pensez-y : 1300 milliards d'euros d'intérêts payés pendant 29 ans, c'est en moyenne 45 milliards d'euros par an soit 120 millions d'euros par jour que nous transférons aux créanciers !

En 2008, c'est 113 milliards d'euros qui seront remboursés (71 milliards de capital + 42 milliards d'intérêts), le service de la dette est l'équivalent de tous les impôts directs des français (impôt sur le revenu + impôt sur les sociétés + autres impôts directs dont l'ISF).

Pour rembourser ces 113 milliards d'euros et assurer le fonctionnement des administations publiques, la France a consenti 110 milliards d'euros de nouveaux emprunts en 2008 : 70 milliards pour rembourser les 70 milliards de capital qui arrivent à échéance cette année (il s'agit donc d'un report dans le temps) et 40 milliards de dette supplémentaire qui génèreront des intérêts.
Les 42 milliards d'euros d'intérêts sont donc la somme réellement prélevée sur les impôts des français (presque équivalent à l'impôt sur le revenu).

Autrement dit, si la France pouvait emprunter à une banque centrale sans intérêts :
- nous n'aurions plus de dette publique
- nous pourrions éventuellement supprimer l'équivalent de l'impôt sur le revenu et résoudre le problème du pouvoir d'achat
- ou utiliser cette somme pour construire des infrastructures ou les maintenir tels les hôpitaux, les maternités, les bureaux de poste, les écoles...
- ou commencer à réparer les dégats environnementaux causés par la course à la croissance c'est-à-dire la course au remboursement des dettes...
- nous pourrions maîtriser la masse monétaire (et donc l'inflation) sans sacrifier l'économie et l'emploi.
Dans tous les cas la collectivité ferait meilleur usage de l'argent que d'engraisser les rares qui ont les moyens d'acheter notre dette !

Concernant l'intérêt, il est le premier responsable de la pauvreté dans le monde et de l'élargissement de la fracture sociale. Puisque les prix que vous payez sont constitués à 40-45 % du seul poids des intérêts, comme l'ont mis en évidence dans leurs études Magrit Kennedy et Ralph Becker, vous imaginez la somme colossale qui est transférée du monde économique au monde financier ! Il contribue à l'asphyxie du premier et à la congestion du second ; il provoque surtout le transfert de la richesse des plus démunis vers les plus nantis.
Magrit Kennedy, dans l'étude qu'elle présente dans son livre "Libérer l'argent de l'inflation et des taux d'intérêts", met en évidence que pour la population allemande, classée en 10 tranches de revenus, lorsque l'on fait la balance entre les intérêts créditeurs, versés à l'épargne, et les intérêts débiteurs prélevés au crédit, le solde n'est positif que pour la 10e tranche, celle des plus riches, équilibré pour la 9e et négatif pour les 8 autres. Elle souligne aussi que le solde est d'autant plus négatif que l'on est pauvre et d'autant plus positif que l'on est riche.


Une proposition de bon sens

Toute création de monnaie doit relever des Etats par l'intermédiaire des banques centrales. Cette création monétaire doit être interdite aux banques commerciales qui doivent redevenir de simples intermédiaires entre épargnants et emprunteurs !

Afin d'éviter une utilisation abusive de la création monétaire, le gouvernement pourrait avoir le pouvoir de proposition (de création monétaire) et une commission indépendante aurait le pouvoir d'acceptation ou non selon divers critères (investissement utile ? Rentable ? écologique ? éthique ? Remboursable à court ou moyen terme ? Etc...). Cette création monétaire serait interdite pour les dépenses de fonctionnement et d'amortissement de l'Etat qui devront être financées par les rentrées fiscales.


"Si jamais le peuple américain autorise les banques privées à contrôler leur masse monétaire, les banques et les corporations qui se développeront autour d'elles vont dépouiller les gens de leurs possessions jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront sans domicile sur le continent que leurs pères avaient conquis" (Thomas Jefferson, Lettre au Ministre des Finances Albert Gallatin en 1802).

Cela ne vous fait-il pas penser à la crise financière due aux subprimes que nous connaissons ?

"Si vous voulez rester esclaves des banquiers et payer le coût de votre propre esclavage, laissez-les continuer à créer de l'argent et contrôler le crédit de la nation" (Sir Josiah Stamp, directeur de la Banque d'Angleterre de 1928 à 1941).
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Re: La vérité sur la dette
Posté par mister.patate le 17/12/2011 23:18:16
L'economie n'est pas une science et ne le sera jamais.
L'economie a ete cree par l'Etre Humain et a demarre avec l'invention de la monnaie.
C'est un modele european. Si l'on observe les differentes civilisatuions mondiales des divers continents de l'epoque (je parle bien evidemment avant l'ere Colombienne; l'ere qui a rependu a travers le monde la domination, les massacres et l'adoration de l'argent), la plupart des peuples "sauvages" (ils n'en ont que le nom, eux au moins respectaient leurs terres) vivaient sans la notion d'argent, certains n'avaient meme pas de mot pour equivalence dans leur langue...
Ce que j'essaie de dire, c'est que si l'on observe l'histoire de l'Humanite, depuis l'Etre des cavernes a nos jours, c'est que l'economie a ete cree, elle n'est d'un point de vue scientifique qu'une proposition de maniere de vivre. Et nous voyons bien que cela ne marche pas... Alors pourquoi ne pas proposer autre chose?

Et pour ceux qui pensent encore que c'est une science, je les trouve excessivement arrogant ; car l'Etude des Sciences (les vraies) a pour but de comprendre l'Univers et notre bateau (la Terre), quand on etudie tout cela, la seule chose que l'on ressent est de l'humilite et un certain emerveillement pour l'infime chance dans plusieurs milliards de possibilites que notre espece ait pu voir le jour.

-si vous voulez me taper sur les doigts car j'ai fait des fautes de syntaxe ou autre ; soyez indulgent je suis anglophone...-
Re: la vérité sur la dette
Posté par eddy1982 le 15/05/2009 17:49:37
@ Buzz

poussez la recherche et vous verez qu'on n'y est pas selectionné sans une formation supérieure préalable. J'ai d'abord suivi une formation de statisticien-économiste (le programme de formation couvre entièrement les 3 premières années de science éco de la fac + tout le volet techniques quantitatives de la 4è annnée et va même au dela ) et la demande d'inscription à cette école, c'était plus pour son coté prestigieux et la possibilité de faire un master-recherche simultanément. J'ai laissé tomber pour l'école, mon emploi m'offrant de meilleures perspectives, ce qui ne m'empêche pas de poursuivre ma formation en fac en économie et je commence ma thèse l'année prochaine. Téléchargez le programme de formation et vous pourez juger du niveau d'économie. 2001 - 2009, ca fait 8 années complètes, ou 9 si on y ajoute 2001. Et en maths j'ai arreté en maitrise, faute de temps.

J'ai effectivement lu un article qui cite Maurice Allais sur la question. Il compare cela à du "faux monnayage". Sitot que je trouve l'ouvrage je le lis entierement, pour cerner les tenants et les aboutissants de cette thèse.

Pour la création monétaire, les théories orthodoxes partent de l'équation quantitative de Fischer (Y = MV = PT). Ainsi, la banque centrale mesure l'évolution du niveau d'activité (T, qui représente le niveau des transactions dans l'économie) et, en supposant V constant (la vitesse de circulation de la monnaie dépendant par hypothèse des habitudes individuelles et restant constante à court terme), mesure l'accroissement de la masse monétaire (M) necessaire au maintient du niveau des prix (P). En fait, je schematise pour faire simple et aller vite. Un surcroit de création monétaire (c'est-à-dire qui ne soit précédé par un accroissement de la production réelle), quel qu'en soit l'usage, se solde à terme par un accroissement proportionnel du niveau des prix, conformément à l'équation ci-dessus. Même keynes qui, le premier, montra qu'une politique monétaire expansionniste (notamment une création monétaire pour financer un déficit budgetaire) pouvait avoir un effet positif sur les variables réelles, reconnait qu'elle se solde à terme par une inflation.

Notez que la banque centrale peut faire des avances au trésor (sans interets, jusqu'à un certain plafond). Pour l'indépendance de la banque centrale (vis-à-vis de l'Etat), elle est largement justifiée en raison de la mission qui lui est confiée : la défense de la valeur de la monnaie à l'intérieur comme à l'extérieur du territoire, qui peut rentrer en contradiction avec d'autres objectifs de l'Etat. Et le fait que l'Etat, pour financer son déficit budgétaire, doive emprunter sur les mêmes marchés se justifie par l'éviction que ce déficit crée sur l'investissement privé.

Quant à la dette des pays du sud, la création monétaire n'a rien à voir avec. Notez déjà qu'en Afrique centrale les banques sont surliquides. le taux de couverture des crédits par les dépots est en moyenne de 108% en 2008 (donc toutes les banques ont collecté bien plus d'épargne qu'elles n'ont octroyé de crédit). Pour ce qui est des raisons de cet état des choses, c'est toute une autre question. Mais remarquez que cela signifie qu'elles ont bien ce pouvoir de créér de la monnaie et qu'elles ne le font pas (au grand dam de l'investissement et de la croissance économique). On peut au moins en déduire que ce n'est donc pas la manne que cela semble être, au delà de l'encadrement rigoureux de l'activité par les banques centrales.

a bientot

Modifié le 15/05/2009 17:57:01
Re: La vérité sur la dette
Posté par buzz le 14/05/2009 20:34:05
@Eddy1982 :
Une rapide recherche sur internet me montre que vous avez été admis en 1ère année d'une école de statistique et d'administration économique en septembre 2006... Donc vous êtes loin d'avoir l'expérience que vous donnez... En plus une formation en administration ne donne aucune compétence particulière pour réfléchir sur l'essence du système donc vous êtes comme moi...

Personnellement je fais à la fois des études de médecine et de science donc je suis habitué à analyser des sources au niveau méthologique et donc une fois que j'ai acquis les bases économiques en lisant sur le sujet (autodidacte) je peux formuler mon avis sur la question...

Pour information (et je me répère encore et encore) parmi les liens que je vous ai donné il y a des économistes : insistez sur Maurice Allais ! Lisez aussi Holbecq qui a beaucoup écrit sur le sujet...

Quand j'ai dis que tous les économistes étaient nul je parlais des économistes consensuels donc vous ne vouliez pas qu'on remette en cause les travaux...
C'était aussi une réponse à votre propre arrogance, on reçoit ce que l'on donne !
Ceux qui ont prévu la crise ne sont pas économistes comme Paul Jorion ou sont des économistes exclus de votre consensus comme Nouriel Roubini...
Les consensuels nous ont laissé rentrer dans le mur, et ceci se produit plusieurs fois par siècle...

Je vous félicite donc si vous prenez la peine de voir les liens que je vousai donné, je connais ces gens, je suis encontact perpétuel avec eux et ils ont des compétences sur la question (Holbecq, Bayard, Lemaire, Jégu, Chouard, etc...).

Cela me semble tellement évident que le système avant 1973 était bien plus profitable (pas de dette publique donc bien moins d'impôts, peu d'inflation, plein emploi...) pour le peuple que celui actuel...
Re: La vérité sur la dette
Posté par eddy1982 le 14/05/2009 11:00:28
@ Chandlermbiing

Je ne vois pas en quoi mes propos ont été prétentieux. Il semble bien que vous n'ayez pas lu les différentes interventions. C'est bien Buzz qui affirme que "tous les économistes sont des nuls" (ce qui n'est évidemment pas très humble de la part de quelqu'un qui reconnait bien n'avoir pas suivi une formation d'économiste), pour ensuite commencer à les citer. Notez également que je prend la peine de lire les références proposées avant toute réponse, pour essayer de comprendre ce que Buzz affirme. Et j'ai entrepris de consulter les sites et même les ouvrages cités dans sa dernière intervention, d'où ma lenteur à réagir. Contrairement à lui et à vous, je prends le temps de lire, de vérifier et de m'informer, en évitant la réaction hative. Et c'est exactement ce que je lui reclame.

Pour la remarque sur le "syndrome de crédibilité" (et je passe sur l'insulte de guignol étant donné que les injures n'apportent rien à un débat qui se veut intellectuel), je vous rassurerai au sujet de ma formation initiale de mathématicien, puis de mes 9 années d'études et de vie professionnelle au sein de la banque centrale de mon pays (on n'est pas là pour une séance d'exhibition et c'est bien dommage d'en arriver là). Et pourtant, j'ai quand même l'humilité de consulter la documentation de la partie adverse avant de me prononcer. S'il avait adopté la même posture, il aurait pris la peine de consulter un ouvrage d'économie monétaire et aurait compris que le mécanisme qu'il tenait pour secret d'Etat était bien largement diffusé dans tout article ou livre qui traite de la question, et aurait alors mieux compris les mécanismes qu'à l'évidence il ne fait aucun effort pour apprehender.

Et toute science sociale qu'elle soit, il est évident que tout argumentaire qui se veut pertinent sur la science économique ne peut faire fi de tout le discours qui s'est construit depuis quatre siècles sur la question, sous peine de se lancer nouvellement sur une piste déjà bien explorée et de produire inutilement des efforts pour redémontrer ce qui l'a déjà été, ou qui a déjà été infirmé par les faits ou par des analyses plus rigoureuses.

Ce débat a perdu tout son interet pour moi. Je vous le confirme donc, et là je n'hesiterai pas à être élitiste, les faits ayant largement justifié cette posture, si j'avais eu des économistes face à moi, on aurait eu matière à discuter et on en serait sorti mutuellement grandis, étant donné que je sais qu'on peut en apprendre chaque jour, même sur ce qu'on est persuadé de savoir, à condition d'avoir la méthode et l'attitude qui va avec, ce qui n'est pas le cas ici.

Bien à vous
Re: la vérité sur la dette
Posté par chandlermbiing le 13/05/2009 21:19:21
un prétentieux (eddy soutenu par djerassem) à dit:

" la principale difficulté avec la SCIENCE économique est que chacun pense pouvoir devenir économiste en 1 jour. Je puis vous assurer que vous ne trouverez personne pour remettre en question la théorie de la relativité de Einstein sans avoir au moins fait 6 années d'études supérieures de physique. C'est malheureusement ce qui arrive assez souvent avec l'économie que vous n'arrivez toujours pas à considerer comme une SCIENCE qui mérite qu'on s'y attarde avant de tirer des conclusions (vous prenez par vos propos les Friedman, Keynes, A. Smith, Lucas, ... pour des cons). "


Il semble évident qu'ici c'est bien buzz qui à le plus d'expérience,






TOUTEFOIS,

je voudrais juste ajouter que l'économie est en grande partie une science HUMAINE.
Il arrive que ceux qui étudient les sciences humaines se sentent complexés par leur statut de science "molle" face aux sciences "dures" comme la physique... ils adoptent alors des comportements élitistes faisant appel à des équations et à un jargon ésotérique, simplement pour "faire plus scientifique".
C'est très probablement ce qui se passe ici
(mais peut-être aussi qu'il s'agit tout simplement de deux guignols victimes de ce que j'appelle "le syndrôme de la crédibilité" vous savez: cette tendance à vouloir discrediter les propos des autres "parce qu'on a un ami qui connait quelqu'un qui travaille dans le milieu alors forcément il sait mieux que toi")


D'autre part,
- à cause de leur jeunesse (l'éco est une science très très jeune donc on sait beaucoup moins de choses qu'en maths ou physique)

- mais aussi de part leur nature beaucoup plus modulable car la règle d'or de toute science est "c'est vrai tant qu'on ne peut pas prouver que c'est faux" (et qu'il est évidemment beaucoup plus difficile de prouver qu'une chose est fausse en science humaine)

il est tout à fait possible de commencer très tôt à développer ses propres idées dans les sciences humaines. Donc, contrairement à ce que les élitistes disent ce n'est pas parce qu'un mec n'a pas de master en science éco qu'il est incapable d'avoir un avis valable.









En espérant faire démarrer le VRAI débat (et donc mettre un terme à la discussion débile sur "qui a le droit d'avoir ses propres avis en économie")

Modifié le 13/05/2009 21:32:09
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L'auteur : Nicolas Bernabeu
39 ans, Toulouse (France).
Publié le 27 avril 2009
Modifié le 29 mars 2009
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