| Le hold-up japonaisLe Japon s'est imposé sur la pelouse du Stade de France (1-0) après un contre victorieux à deux minutes de la fin du temps réglementaire. Victoire un peu tirée par les cheveux.Quand Didier Deschamps a pris place sur sa chaise pour la conférence de presse d'après-match, on pouvait lire sur son visage toute l'incompréhension. L'incompréhension de la défaite d'une rencontre que ses hommes auraient du arracher bien plus tôt. Cette défaite rend une analyse plus compliquée car au fond, on peut se demander que peut-on tirer de ce match amical ? La défaite évidemment mais on peut aller plus loin. Une première mi-temps maitrisée. En effet, Hugo Lloris n'eut pas grand chose à faire pour garder sa cage inviolée car l'attaque japonaise ammenée par son leader mancunien Kagawa, a longtemps eu l'air complétement inoffensive. Impression qui ne se confirma pas en seconde mi-temps. Au retour des vestiaires, ils sont revenus le couteau entre les dents pour essayer de jouer un peu, de se libérer, de ne plus subir la domination française, afin de ne pas avoir de regrets après ce match historique pour le football japonais. A l'image de Nakamura, l'équipe japonaise entière s'est réveillée. On connait la suite, sur un corner français, un contre tonitruant aura raison de la défense tricolore.
Première défaite pour Didier Deschamps
Heureusement pour Didier Deschamps, il aura connu sa première défaite à la tête de l'Equipe de France lors d'un match amical même s'il aurait voulu rester invaincu, surtout au Stade de St-Denis. Cette défaite ne nous fait pas perdre trois points, contrairement au match de mardi contre l'Espagne, mais il montre les quelques problèmes des bleus. Celui qui saute aux yeux est le manque de créativité de cette équipe de France. En première mi-temps, le ballon tourna pendant de longues minutes dans les pieds des français mais ce n'est pas pour cela que les occasions pleuvèrent. En comptant, il y en a eu deux lors des quarante-cinq premières minutes de jeu, très faible vu la domination territoriale des tricolores. Le second problème majeur découle directement du premier, c'est le manque dans ce qui concerne la technique balle au pied. Et ce dans toutes les lignes. Le milieu de terrain inédit composé d'Etienne Capoue, Blaise Matuidi et Moussa Sissoko ne remplit guère nos attentes. Le premier ne vint pas confirmer ses bonnes performances du mois dernier. Le second ne fut pas plus inspiré et céda même sa place à la mi-temps à son coéquipier au Paris Saint Germain, Clément Chantome qui, malgré une envie importante, ne fit pas beaucoup mieux. Celui qui a fait la meilleur impression, c'est peut-être l'autre toulousain présent sur le terrain, Moussa Sissoko. De la à dire qu'il fit une belle prestation, il donna un peu de fraicheur à un milieu de terrain qui en avait visiblement bien besoin "ça fait du bien de remettre la tunique bleue. Le résultat n'est pas celui que l'équipe attendait mais d'un point de vue purement individuel, je me suis senti plutôt bien sur la pelouse. Tout n'était pas parfait mais le coach m'a dit qu'il avait bien aimé ce que j'avais produit" notait le milieu toulousain. Dans trois jours, contre la meilleure équipe du monde, le milieu de terrain devrait légèrement changé. Etienne Capoue laissera surement sa place à Maxime Gonalons, bien plus en vue après qu'il le remplaça à environ un quart d'heure de la fin de la rencontre. Mais ce ne suffira sans doute pas contre un milieu espagnol où Andres Iniesta refera surement surface. Point de vue optimisme, on a déjà vu mieux... | | |
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