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Le onze de ceux qui n'ont pas tout à fait renoncé...

... à être sélectionnés pour le mondial avec les bleus bien sûr. Il ne passe plus trois jours sans que notre cher et unique quotidien sportif ne publie une interview, mêlant états d'âmes et autopromotion, d'un de ces joueurs pris d'un regain d'ambition. Revue d'effectif et baromètre.


Cédric Carrasso (Bordeaux/Gardien de but), victime du ronron bordelais
Passé avec les bleus : 1 sélection.
Passif avec les bleus : Du voyage à la Coupe du Monde 2010 en tant que numéro 3, Carrasso a eu le bon goût de se blesser au début du séjour, évitant ainsi d'être partie prenante de la mascarade Knysna. Pour ce qui est de sa seule rencontre jouée, elle date de juin 2011, en amical face à la Pologne, une prestation propre dans un cadre peu propice à la mise en danger. Dans la foulée il cire le banc, dans l'indifférence générale, à l'euro 2012. Depuis l'arrivée de Didier Deschamps, il a chuté d'un cran dans la hiérarchie.
Forme du moment : À l'image de son club il a connu un début de saison difficile, avant de refleurir depuis deux mois. Cependant, il n'a toujours pas retrouvé le niveau de son âge d'or de 2008 à 2010 (sa saison toulousaine et sa première en Gironde). Il semble atteint de Bordeauxlite aigüe, ce symptôme qui a frappé le club courant 2010 et ne l'a plus lâché : manque d'ambition, absence de passion, satisfaction de sa zone de confort, ... Alors qu'il possédait les bagages pour empocher un 2e championnat de rang et aller loin en Champions League (rappelons qu'il était sorti premier d'une poule comprenant le Bayern Munich et la Juventus), le club bordelais a entamé un naufrage inexpliqué. Depuis, tous les joueurs visant à franchir un palier ont taillé leur route, ceux qui sont restés n'attendent plus grand-chose. Meilleure illustration, le pitoyable parcours en Europa League cette saison, avec l'aval et même la plus grande satisfaction de Francis Gillot.
La situation à son poste : Particulièrement figée. Lloris est intouchable depuis un certain soir de novembre 2009 où il a écœuré les Irlandais de Giovanni Trappatoni (avant que TH ne soit pris la main dans le sac), bien que moins convaincant en bleu ces derniers temps. Mandanda n'a quasiment jamais été oublié depuis la même période. Quant au numéro 3 appelé pour le double barrage face à l'Ukraine, Mickaël Landreau, il bénéficie d'un statut de gendre idéal et d'éminence appréciée par tous, sentiment renforcé par son nouveau statut de recordman des rencontres disputées en Ligue 1.
Des raisons d'espérer ? Entre les avalanches de buts encaissés dernièrement par Lloris à Tottenham, les sorties douteuses de Mandanda et la propension de Landreau à embarquer dans des hélicoptères de dernière minute, les chances d'une irruption du Bordelais sont réelles. Plutôt dans le rôle d'un G. O. à la Lionel Charbonnier, on ne peut pas tout avoir.


Adil Rami (milan ac/défenseur central), un coup de balai devenu coup de poker

Passé avec les bleus : 26 sélections, 1 but.
Passif avec les bleus : Adil Rami est au moins intouchable sur un point : son attachement à la sélection nationale, lui qui osa refuser une participation à la CAN 2008 avec le Maroc alors qu'il n'avait aucune garantie d'être appelé un jour en bleu. D'ailleurs, son aventure commence de manière boiteuse puisqu'il fait partie des sept renvoyés dans l'hélico en juin 2010. Présent, et même titulaire à l'Euro 2012, le défenseur, alors Valencian, n'a pas convaincu dans la charnière formée avec Philippe Mexès (qui ne se fait pour sa part plus guère d'illusions). Depuis le début du cycle Deschamps il n'a été aligné qu'à deux reprises. Dont un cauchemardesque 0-3 contre le Brésil pendant la piteuse tournée sud-américaine.
Forme du moment : Devenu persona non grata à Valence suite à des critiques publiques envers le groupe, il rejoint le Milan AC à la sauvette au mercato hivernal 2013-2014. D'abord remplaçant, il semble prendre du galon au sein d'une équipe en pleine saison de transition. Il a même inscrit son premier but rossonero le week-end dernier face au Torino.
La situation à son poste : Après avoir expérimenté toutes les charnières centrales possibles et imaginables, Didier Deschamps est encore dans l'expectative : alliance de la jeunesse et de l'expérience (Varane ou Koscielny aux côtés du revenant Abidal) ou association plus radicale de deux talents "nouvelle génération" (ont été testés, en plus des deux précédemment mentionnés, Eliaquim Mangala, Mamadou Sakho (Lilian Thuram d'un soir en novembre dernier) ou Mapou Yanga-Mbiwa, disparu de la circulation depuis son départ mal inspiré de Montpellier.
Des raisons d'espérer ? Contrairement à la plupart des concurrents à son poste, il va bénéficier d'un calendrier allégé puisqu'il n'a que la possibilité de jouer en championnat. Autrement dit moins prompt à subir une blessure irrémédiable. Hélas moins de chances de se distinguer.


Kurt zouma (saint-etienne/défenseur central), éclosion précoce

Passé avec les bleus : Quelques entrainements, mais 0 sélection.
Passif avec les bleus : Successivement présent chez les -16, -17, -19, -20 (parmi les champions du monde l'été dernier) et actuellement en France espoirs, Zouma est encore vierge chez les A. Son statut d'invité surprise sur une récente liste de Didier Deschamps, alors qu'il comptait tout juste 50 matchs en Ligue 1, est trop prématuré pour être significatif.
Forme du moment : Suffisament convaincante pour que Chelsea décide de le recruter cet hiver via le désormais institué tour de passe-passe achat/prêt immédiat. Ainsi, le joueur peut poursuivre sa progression à Saint-Etienne, avant de faire le grand saut dans les meilleures dispositions.
La situation à son poste : À la fois embouteillée et ouverte, comme décrite précédemment. Sa future association avec Raphaël Varane, l'autre prodige juvénile, laisse augurer de beaux jours pour la charnière bleu-blanc-rouge.
Des raisons d'espérer ? Quasiment inexistantes. À son détriment des blessures persistantes dans les moments M : il loupe l'euro des moins de 19 ans en 2012 à cause d'une intervention chirurgicale au genou gauche, il perd un temps sa place de titulaire la saison suivante à cause des effets secondaires propres à cette opération. Enfin, sa suspension ferme de dix matchs, pour son tacle viril sur le Sochalien Thomas Guerbert, a tronqué considérablement sa saison 2013/2014. A priori les espoirs ont besoin de lui, autant que l'inverse.


Jérémy Mathieu (Valence/défenseur central, autrefois latéral), le non-plan

Passé avec les bleus : 4 sélections (+ 3 en A').
Passif avec les bleus : Pas de prestation catastrophique à déplorer pour ses débuts, mais manque de pot sa seule titularisation sous l'ère Deschamps a eu lieu lors du naufrage collectif en Amérique du Sud (0-3 contre le Brésil).
Forme du moment : Tout simplement indispensable au club Valencian, au point de poser un ultimatum à son entraineur à la dernière intersaison : soit il devient titulaire en charnière centrale soit il plie boutique. Au sein d'une équipe en dents de scie, sur le terrain comme dans la coulisse, Mathieu fait office de valeur inamovible. Hélas son coup de bluff réussi ne se révèle pas salutaire pour intégrer la sélection nationale. Lorsque la défense axiale des bleus balbutiait, il était ailier, à présent qu'il n'y a plus de figure d'autorité sur les ailes il ne jure que par le centre. L'art de se tirer une balle dans chaque pied.
La situation à son poste : L'ancien Toulousain serait bien inspiré de se considérer comme un candidat au poste d'arrière latéral. Après tout Lilian Thuram a mené une brillante carrière en n'occupant pas les mêmes postes en sélection ou en club. Patrice Évra est surtout titulaire en puissance faute d'une faible adversité, entre un Clichy irrégulier et un Digne réduit au silence au Paris SG. Quel joueur français peut se prémunir de l'apport offensif dont est capable un Mathieu des grands soirs ?
Des raisons d'espérer ? Le rayonnement international de Valence, récent tombeur du Barça au Camp Nou et club où a vaguement évolué Didier Deschamps, pourrait se conjuguer avec un miracle personnel.


Christophe Jallet (Paris SG/défenseur latéral), le double combat

Passé avec les bleus : 5 sélections, 1 but.
Passif avec les bleus : Un but chanceux contre la Biélorussie en éliminatoires du mondial, deux titularisations consécutives en fin de saison 2012/2013 (dont une contre l'Espagne au SDF) qui laissait augurer le meilleur, puis un trou noir depuis qu'une plus rude concurrence le maintient dans un rôle de plan B au PSG.
Forme du moment : Quid de celui que Carlo Ancelotti avait qualifié de "meilleur latéral droit de France" ? Rien de bien rose malheureusement, huit apparitions en Ligue 1 et une en Champions League. Ses prestations n'ont pas respiré la confiance d'un cadre indiscutable des quatre saisons précédentes.
La situation à son poste : La porte est quasiment plus ouverte en sélection nationale que dans son club. Parvenir à écarter Gregory Van Der Wiel pour les quatre derniers mois de compétition serait sa plus grande victoire.
Des raisons d'espérer : Une petite blessure de dernière minute, une passerelle Blanc/Deschamps pour convaincre de la motivation de l'intéressé, un quota imposé de joueurs du signe du scorpion, et voilà le rêve devenir réalité. Nous aurions tort de sous-estimer ce bosseur devant l'éternel. Qui a oublié que la composition des bleus en finale de la coupe du monde 1998 comprenait des Franck Lebœuf, Christian Karembeu et Stéphane Guivarc'h ?


Joshua Guilavogui (Saint-Etienne/milieu défensif), l'aller-retour express

Passé avec les bleus : 5 sélections.
Passif avec les bleus : Le milieu de terrain des verts a aligné cinq sélections consécutives pendant le plus grand coup de mou des bleus sous Deschamps : la double défaite en AmSud, les 0-0 en Belgique et en Géorgie, puis la maigre réaction d'orgueil en Biélorussie.
Forme du moment : L'histoire drôle du dernier mercato hivernal. Parti fleur au fusil à l'Atletico Madrid en fin d'été, le jeune loup Stéphanois revient au bercail sous forme de prêt quatre mois plus tard. Mais point d'inquiétude à avoir, il assure "avoir beaucoup appris de cette expérience", à savoir quelques bouts de matchs, davantage en Coupe du Roi qu'en Liga.
La situation à son poste : La doublette Pogba-Matuidi n'est pas loin d'être considérée intouchable. Pour jouer les remplaçants de luxe tout est possible.
Des raisons d'espérer : Avoir quitté (provisoirement) le club qui fait le buzz en Europe pour l'un des top 5 du championnat français ne devrait pas trop lui être préjudiciable.


Abou Diaby (Arsenal/milieu défensif), quatre poumons mais plus de jambes

Passé avec les bleus : 16 sélections, 1 but.
Passif avec les bleus : Des performances le plus souvent de haut standing, notamment une copie parfaite lors du pourtant brouillon France-Uruguay (0-0) ouvrant la gabegie du mondial 2010. Sa dernière apparition bleue date de septembre 2012 en Finlande et avait été ponctuée d'un but important.
Forme du moment : Hors-jeu depuis mars 2013, une fois de trop (au total seulement 21 rencontres disputées lors des trois dernières saisons), l'ancienne valeur-étalon d'Arsenal voit son retour continuellement annoncé depuis deux mois. En vain.
La situation à son poste : La doublette Pogba-Matuidi n'est pas loin d'être considérée intouchable. Pour jouer les remplaçants de luxe tout est possible.
Des raisons d'espérer : Tout simplement le milieu récupérateur à l'abattage le plus impressionnant lorsqu'il est en pleine possession de ses moyens. Prenons-en le pari, il connaitra un revival à la Patrick Vieira, sera le grand frère de la paire Pogba-Matuidi, quitte à se contenter de les suppléer dans le dernier quart d'heure. Bon de préférence le Vieira de 2006 plutôt que celui de l'Euro 2008.


Etienne Capoue (Tottenham/milieu plutôt offensif), mauvais timing

Passé avec les bleus : 7 sélections, 1 but.
Passif avec les bleus : Bien que l'on puisse pointer sa présence lors de deux des plus importantes purges de la première année Deschamps (Japon et Uruguay), le joueur londonien s'est davantage illustré par la fraicheur apportée à une animation offensive sclérosée. Notamment lors de deux matchs amicaux prestigieux face à l'Italie et l'Allemagne. Lui manque un match-référence dans un contexte périlleux.
Forme du moment : Au lieu d'user ses chaussons à Toulouse, Capoue a pris la décision raisonnable de partir en premier league. Problème, il a depuis dû faire face à une légère blessure, le départ de l'entraineur qui l'avait recruté, la remise en question par le nouvel homme fort des Spurs (Tim Sherwood) qui le réduit à des tâches bassement défensives. Or Capoue, qu'il soit placé juste devant une ligne défensive ou plus proche du rond central, a besoin d'une liberté de feu follet pour laisser exploser son talent.
La situation à son poste : Mais quel poste au juste ? Capoue présente les atouts d'un couteau suisse, ce qui pourrait constituer un argument majeur au moment de cocher des noms de jokers sur une liste. Sans doute trop tard pour revendiquer une place de titulaire, mais un authentique plus dans un groupe de vingt-trois joueurs.
Des raisons d'espérer : Deschamps en a fait pratiquement un de ses "hommes de base" (pour reprendre une terminologie Courbisienne) durant sa première saison de sélectionneur. Il ne part pas de zéro et n'aura pas besoin d'une dizaine de prestations éblouissantes pour retrouver le lustre du maillot bleu.


Yoann Gourcuff (Lyon/milieu offensif), itinéraire d'un talent rejeté

Passé avec les bleus : 31 sélections, 4 buts.
Passif avec les bleus : À l'image de sa carrière en club : des débuts météoriques qui lui ont mis une pression folle, une stagnation en milieu de cycle avec l'émergence de quelques inimitiés parmi ses équipiers et des renaissances épisodiques. Après le rouge direct reçu en Afrique du Sud, il débute en fanfare (deux buts en deux matchs) les éliminatoires de l'Euro 2012, mais sera privée dans les dernières heures de la compétition. Qu'importe, il démarre en boulets de canons chacune de ses saisons avec l'OL, avant de replonger, physiquement ou moralement. Sa dernière apparition en bleu remonte, comme beaucoup d'autres délaissés, à la tournée de juin 2013 en AmSud.
Forme du moment : Encore un peu et Jean-Michel Aulas affirmerait qu'il a réalisé une belle affaire financière tardive. Le meneur de jeu lyonnais effectue sa meilleure saison depuis son transfert en terres rhodaniennes. Pour autant il est loin d'apparaitre comme le pilier principal d'un groupe où Gomis a repris son rang et où Grenier s'avère le véritable dépositaire du jeu.
La situation à son poste : Là aussi, quel est son véritable poste ? Dans un monde où régnerait l'intelligence, tout le monde applaudirait à une triplette créative constituée de Ribéry à gauche, Gourcuff au centre et Valbuena à droite. Hélas, les deux derniers sélectionneurs ont préféré torturer leur système de jeu que d'avoir un véritable numéro 10 et blesser l'ego des autres asticoteurs de ballon.
Des raisons d'espérer : Si une énième blessure ne vient pas contrarier son regain actuel, son nom viendra naturellement nourrir les débats à l'orée du Mondial.


Dimitri Payet (Marseille/attaquant ou milieu offensif), un homme de cycles

Passé avec les bleus : 7 sélections.
Passif avec les bleus : Il avait séduit Laurent Blanc dans l'euphorie d'un début de saison canon avec les Verts en 2010-2011. Il avait ensuite vécu une période bien atone, avant de rebondir à Lille, puis de replonger dans un nouveau creux. Hélas, Payet reproduit inlassablement ce schéma et n'a jamais contesté durablement la hiérarchie en bleu.
Forme du moment : Actuellement perçu comme l'erreur de casting du recrutement "100% terroir" de l'OM l'été dernier. Auteur de quatre petits buts en championnat, dont un doublé lors de la première journée, Payet n'a pas su s'intégrer au dispositif offensif marseillais, pourtant riche d'André-Pierre Gignac, Mathieu Valbuena et Florian Thauvin.
La situation à son poste : N'étant pas de son propre aveu un pur attaquant de pointe, on peut considérer son horizon complètement bouché par les Valbuena, Rémy ou autres Nasri.
Des raisons d'espérer : Inexistantes dans la mesure où il ne fait déjà pas l'unanimité au sein de son club.


Djibril Cissé (Bastia/attaquant), la fable du maudit

Passé avec les bleus : 41 sélections, 9 buts.
Passif avec les bleus : L'histoire de Cissé avec la sélection nationale est digne d'un feuilleton dramatique, ponctuée à chaque étape d'un nouveau rebondissement improbable. Il débute par le camouflet asiatique de 2002, s'avère ensuite l'une des pièces essentielles pour la qualification à l'Euro 2004, mais dérape lors d'un match en équipe espoirs (où il était retourné pour rendre service). Bilan : plusieurs matchs de suspension qui contraignent Jacques Santini à s'en dispenser. Rebelote deux ans plus tard : meilleur buteur des éliminatoires pour le Mondial 2006, il doit y renoncer suite à sa célèbre fracture tibia-péroné en préparation face à la Chine. Convoqué dans la pré-liste pour l'Euro 2008, il est écarté à la dernière minute en faveur de Gomis, auteur d'un doublé devant l'Équateur. Nouveau retour en grâce en 2010, hélas pour l'une des pires compétitions livrées par l'Équipe de France toutes époques confondues. Néanmoins, en dépit d'un look trompeur sur sa prétendue légèreté (petit coucou à Loulou Nicollin), sa détermination n'a jamais été en cause (école Guy Roux faisant foi).
Forme du moment : Nous pouvons relever les conséquences de ses saisons tronquées au Qatar et en Russie, traduites par un manque de rythme criant sur certaines actions. Au sein d'un club plutôt porté sur l'offensive (cinq buts inscrits lors des deux rencontres de Ligue 1 auxquelles Cissé a participé), il n'a pas su tirer son épingle du jeu. Encore une quinzaine de matchs pour ressusciter une ultime fois.
La situation à son poste : Derrière le duo Benzema-Giroud et ses quelques encablures d'avance, la chasse au poste de numéro 3 ou 4 est largement ouverte. Reste à savoir le nombre d'attaquants qu'à prévu de convoquer Didier Deschamps, jusqu'ici peu friand du surnombre dans ce secteur.
Des raisons d'espérer : Ne cherchons pas dans la rationalité avec Djibril Cissé. Ses challenges précédents laissaient tout autant incrédules : revenir au haut niveau après sa première grosse blessure à Liverpool, réintégrer les bleus après sa rechute terrifiante de 2006, prétendre à la sélection alors que l'on s'est exilé dans le championnat grec etc etc. L'histoire lui a toujours donné raison jusque là, reste le temps à sa disposition, bien plus limité que lors de ses précédents come-backs.


Et aussi...

Eliaquim Mangala (Porto/Défenseur Central) 1 sélection
Anthony Réveillère (Naples/Défenseur Polyvalent) 20 sélections, 1 but
Benoit Trémoulinas (Saint-Etienne/Défenseur Latéral) 2 sélections
Mapou Yanga-Mbiwa (Newcastle/Défenseur Central) 3 sélections
Clément Chantôme (Toulouse/Milieu Défensif) 1 sélection
Maxime Gonalons (Lyon/Milieu Défensif) 6 sélections
Geoffrey Kondogbia (Monaco/Milieu Défensif) 1 sélection
Marvin Martin (Lille/Milieu Offensif) 15 sélections, 2 buts)
Hatem Ben Arfa (Newcastle/Milieu Offensif) 13 sélections, 2 buts
Bafétimbi Gomis (Lyon/Attaquant) 12 sélections, 3 buts
Jérémy Ménez (Paris SG/Attaquant) 24 sélections, 2 buts
1
L'auteur : Emilien Bartoli
41 ans, Toulouse (France).
Publié le 11 février 2014
Modifié le 10 février 2014
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