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Le problème de l'éducation nationale

Nous vivons dans un monde de contradiction. On nous apprend des choses qui ne tiennent pas debout... Je ne parle pas du contenu des cours, non... Mais bien des pseudo valeurs de l'éducation nationale. Y en a-t-il seulement ? Je veux vous expliquer comment et pourquoi j'ai choisi la liberté.


J'aimerais soulever un problème. Je ne veux blesser ou attaquer personne, mais seulement mettre des mots sur ce que je ressens autour de moi, dans cette classe de terminale littéraire d'un lycée parisien d'où je viens, chez d'autres lycéens, futurs bacheliers, et même chez des collégiens. C'était il y a quelques mois, en novembre, mon dernier jour de cour. J'ai décidé de suivre les valeurs qu'on m'avait enseignées, qui sont contraire aux devoir que l'on m'imposait ici. Nous sommes libres. On nous a toujours appris que la liberté était une valeur précieuse. Nos ancêtres se sont battus pour elle et c'est, soit disant, une fierté de notre pays, qui semble perdre de vue certains idéaux. "Vivre libre ou mourir" : formule révolutionnaire inscrite au pied d'une statue au panthéon.


Défaillance d'un système éducatif

Venons en au fait : Le majeur problème de notre société se trouve dans l'éducation. Vous augmentez la répression ? Pensez-vous que ce soit la meilleure solution pour empêcher votre jeunesse d'être désœuvrée ? Ainsi, nous devrions bien nous tenir par peur de la répression. Par peur... Bel avenir en perspective. Des adultes irresponsables s'il n'y a ni lois ni répression des fautes derrière eux. Nous ne devrions agir que par peur de l'emprisonnement ou de l'amende (quelle horreur ! On toucherait à mon argent ?). Ainsi vous pensez que le bien se trouve dans la peur. Pourquoi refusez-vous de regarder la source ? La source de tout ?
La source, c'est l'éducation nationale qui la tient entre ses pattes serrées. ET tout le monde s'accorde à le dire. L'école est obsolète, déphasée, branlante... On nous y apprend à y agir par devoir alors même que ces devoirs sont en opposition avec les valeurs que l'on tente de nous inculquer d'abord. On nous apprend à être libre, idéaliste, original, franc, généreux, à avoir des passions et des rêves. Et la seconde d'après, l'école, appuyée souvent par les parents car elle est l'Ecole, l'institution qu'il ne faut pas remettre en question, nous force à être des moutons égoïstes, fatalistes, hypocrites... Et vous vous plaignez de voir une jeunesse démotivée. Comment pourrait-il en être autrement ? Qu'y pouvons-nous ? Est-ce à nous même de nous former ? Peut-être devrions nous le faire. In nous trace un avenir qui ne nous correspond pas... Par sécurité...


La sécurité et le mur

Votre chère sécurité... C'est bien elle qui vous enferme dans un système que vous détestez, que vous subissez. Je vais vous dire ce qui se passe. Nous sommes face à un mur. Nous ignorons ce qu'il y a derrière, et pour cela, nous refusons de le détruire... Par sécurité. Pourtant si derrière ce mur, qui nous cache du soleil, se trouvait un monde plus beau ? Nous préférons ne pas envisager cette possibilité. Je vais vous dire ce qu'il y a derrière ce mur. Il y a un escalier qui monte. Tout au bout, très loin, presque invisible, un monde de perfection. Si l'on se retourne, on s'aperçoit qu'on a déjà monté pas mal de marche, et chaque palier a ses zones d'ombre et de lumière. Et plus on monte, plus on est proche de la lumière, en haut, tout en haut, où ne nous pouvons porter notre regard. Le palier où nous sommes, pourtant, lu, est plongé dans l'ombre : ce mur trop grand le cache de la lumière. Mais il possède une petite porte. Et la franchir seul est trop dangereux : le chemin vers le prochain palier est plein d'ennemis. Mais qu'y a-t-il sur ces paliers suivant ? Pour quoi partir, si nous ne le savons ? Il n'y a encore rien. Car c'est à nous de construire, ensemble, ce qu'il sera, de le décorer à notre goût, de l'embellir. Et plus nous serons de bras à vouloir l'embellir, plus ça ira vite. Et si des experts en décoration veulent bien suivre, ce sera encore mieux.


Moi et mon frère

Je vais vous raconter mon histoire, qui me fait écrire ces mots. Je n'ai que dix-huit ans. Cela devrait discréditer mes dires, n'est-ce pas ? Pas assez d'expérience... Oui, peut-être, mais pas assez corrompue. Encore pleine d'idéaux, d'espoirs, de bonnes choses. Comme sur tous les jeunes et les enfants, c'est sur moi que repose l'avenir du monde. Mais c'est vous qui nous formez... à votre image, alors que vous devriez innover. Au fond de nous tous, nous savons ce qui est bon ; Mais vous, adultes "réfléchis" êtes freinés par la peur. Nous l'avons moins, cette peur. Nous avons plus d'espoir. Et ne dites pas que c'est un espoir inconsidéré. Nous avons avec nous une force que vous avez oublié.
Je suis actuellement dans mon dixième établissement : deux maternelles en province dont une à la campagne, une primaire publique, une primaire privé, un collège public, un collège privé, un internat, puis à mon arrivée à paris, trois lycées privés. J'ai donc un aperçu assez général de l'enseignement... Et bien ils sont tous pareil. Bien que dans le publique, le fait est que l'on s'amuse lus et qu'on apprend moins que dans le privé. Ils sont tous pareils, car on y apprend les mêmes choses. Les mêmes doctrines. Et surtout la même dynamique : le bac. Trois lettres magiques, clé qui soit disant ouvre toutes les portes. Certes ni celle du bonheur ni celle de la richesse en soi. Et moins encore, celles de la générosité, de l'originalité, de l'idéalisme, et surtout, surtout de la liberté. Car il s'agit surtout de la clé qui ferme la prison de nos vies. En deux mots : en entre environ 3 et 18 ans, le but ultime est le baccalauréat. On ne va pas à l'école pour apprendre, s'enrichir, se cultiver, évoluer. Non. On y va pour une sorte de morceau de papier qui vaut de l'or aux yeux de note société. Combien de "c'est pour mes parents que je le passe" ai-je entendu ? Combien ? "Je ne veux pas les blesser" ; je le dis moi-même, raison pour laquelle je suis forcée de le passer en candidat libre. Et j'ai beaucoup de peine en pensant que ma décision récente d'arrêter les cours au lycée les déçoit. Comment ne peuvent-ils comprendre que ce lycée nous englue ? Qu'il nous empêche d'avoir ce qu'ils désirent tant que nous ayons ? Si les décevoir est le sacrifice à faire pour un avenir plus beau, je paye le prix. Et je sais que je récolterais mes fruits : ils seront fiers de moi. Mais une voix considérée comme normale ne peut, en toute logique, mener nul part.
Depuis le CP, mon frère a des difficultés scolaires. Il est dyslexique. Et pourtant je me souviens bien de ce qu'il apprenait, mine d'informations en tout genre, dès mon plus jeune âge. Quand nous avions lui 8 ans et moi 6, nous avons repris un guide quant à l'identité de deux divinités grecques. Il était dit "surdoué". Mais dyslexique. Bref, mon frère : un garçon intelligent, cultivé, dont tout son entourage s'accorde à dire qu'on ne peut le haïr, très juste, trop juste, (peut-être est-ce sa faiblesse. Oui, il semblerait que dans ce monde être juste est une faille.), Et dont l'aïkido a formé un esprit droit, serein et plein d'honneur. On l'a poussé à suivre une voix normale ; il a raté son bac. Aujourd'hui son esprit artistique s'épanouit dans la photographie, qu'une école lui apprend malheureusement à la manière... Scolaire. Mais il jouera une pièce de théâtre dans quelques mois et a créé une association de jonglage et pyrotechnique pour des jeunes. Il semble trouver sa voix, enfin... Mais !! Il gagnera mal sa vie, dit-on, le pauvre, pauvre, a redoublé deux fois, et n'a pas ce qui aurait fait de lui un homme : le bac !


Le formaté parfait et le pauvre artiste

Il est donc un de ces rebuts de la société... Pauvres artistes, pauvres intermittents du spectacles... Vous avez raté votre vie. Vous êtes des ratés... Comment oser dire cela ! Comment oser le penser ! Comment les montrer de la sorte du doigt ! Ils sont les seuls méritent de cette société, les seuls à créer, à innover, à réussir à s'extirper de votre gouffre où nous devrions tous foncer, plonger, en bons moutons de panurges ! Pourriez vous m'expliquer pourquoi la meilleure personne du onde n'a pas les égards de notre société ?
D'autre ont à vos yeux un appas plus digne : l'argent, la "réussite sociale". Ceux là feront de grandes études. Avec pour seul mérite d'être des travailleurs acharné. Pas de réflexion. Que la suivie d'un code, de principes, sans rien, finalement, de personnel. Bravo ! Formatage réussis. Eux ont tous les honneurs. Est-ce là vote justice ? Est-ce là celle que l'on enseigne aux enfants ? Est-ce là la voix du bien que l'on nous somme de suivre ? Et bien alors, en effet je n'ai rien comprit et j'aurais du poursuivre le formatage. Désolée.
J'ai été renvoyé de mon lycée l'an dernier pour avoir suivit des valeurs que l'on m'avait dit, et que je jugeais bonnes : la libre expression, la franchise... A vrai dire, j'ignore pourquoi j'ai été exclue. Je ne fais que supposer. Le fait est qu'ils ont inventé un prétexte pour se débarrasser de moi. D'abord entant que déléguée, puis entant que simple élève. A pâque mes résultats n'étaient pas bons. J'avais des migraines qui m'obligeaient à aller à l'infirmerie. On m'accusait de mentir, évidemment, de jouer la comédie. Les migraineux comprendront ma souffrance. Seuls eux le peuvent. Convoqué par un professeur, j'ai té prévenue que je devais me reprendre... Ce que j'ai fait. Première en français et de bonnes notes dans toutes les matières. Mais j'étais toujours de trop. Je faisais parti des non moutons. Ça n'allait pas. Alors ils m'ont mit dehors. Un autre exemple de la justice que l'on devrait apprendre à l'école ; et bien moi je le refuse.


Choisir vivre la liberté

Voilà. Aujourd'hui, j'ai décidé de suivre mes idéaux, pour m'en sortir, non sans égratignures, mais libre. Je joue du piano dans un groupe de musique qui commence à marcher. Mais surtout dans lequel je m'épanouis. Comme j'aime souvent le dire, je suis une sorte de gitane. Bien que je n'ai pas encore trouver la terre qui me conviendrait, bien qu'il n'y en ai peut-être pas, j'ai ma maison sur mon dos. C'est juste quatre mur et toit. Quatre mur de musique, et un toit d'amour. Par ce que j'ai cette chance, aussi, d'avoir trouvé quelqu'un pour m'abriter de la pluie. C'est peut-être qu'une maison comme ça, une maison de dos, mais ça me protège un minimum. Et puis au moins je m'y sens chez moi. Puisque je n'ai pas de terre à moi... Il faut faire avec. Alors je voyage, ma maison sur mon dos, mon courage sur le cœur, pour trouver une belle terre ensoleillée où poser définitivement mon bagage. Et ça viendra. Et si ça ne vient pas, je la construirais de mes mains. En attendant, si on ne me laisse pas vivre ainsi, pleine de valeurs, d'espoirs, d'idéaux, je ne voix pas l'intérêt de vivre ! Si seulement vous vous rendiez compte que le bonheur ne se trouve pas dans l'antiquité que vous avez construite... Je vais vivre. "Vivre libre ou mourir" ? Je vais vivre ! Vivre dans la lumière du soleil, loin de l'ombre de votre mur. Je n'ai pas de haine. Que de l'espoir. Espérez la liberté !
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Re: Le problème de l'éducation nationale
Posté par adams.d le 25/07/2011 14:15:35
Je viens de tomber dessus... Je suis choquer que tu es écrit cela en 2005 !!! Et que rien ai changer.
J'ai 20ans, et à ton âge je voulais déjà arrêter l'école mais j'ai pousser jusqu'à entrer à la Sorbonne Paris IV - Licence de Philosophie, et rien.
Excepter un cours où le professeur est vraiment excellent.

Je compte créé mon école et je pense réellement que ça pourrait te plaire, c'est tout à fait en accord avec ce que tu as dis et je pense qu'après 6ans, tu as due avoir d'autres idées et j'aimerais partager les miennes avec toi "SAINTANGE".

Je vois que tu n'es pas inscrit mais bon, sait-on jamais... Peut-être tu tomberas dessus: [email protected]
Re: Le problème de l'éducation nationale
Posté par saintange le 13/07/2005 16:12:29
on est d'accord pour la musique ;-) ! au fait, je tien a dire que j'ai eu mon bac, et oui, malgrès le fait que j'ai arrété les cours. et c'est dnas les matière que j'ai vraiment travailler seule du bébut à la fin (litterature et art, qui étaient des matières nouvelles) que j'ai eu les meilleures notes (12 et 15, et 16 en art facultatif). voila. trouver l'erreure...
Re: Le problème de l'éducation nationale
Posté par mystique_777 le 11/07/2005 19:17:40
Je tiens à exprimer dans un tonnerre d'applaudissement mon admiration sincère envers la personne qui a écrit cet article. Je m'adresse directement à cette personne pour lui dire: "tu as compris ce qu'elle était la vie, et non pas ces rambardes inégalitaire qu'a construit l'homme!Il n'est pas parfait, et y voit trop peu pour se dire Dieu! Je suis malheureusement dans ce cas, où j'ai redoublé deux fois ma seconde, non pour question de compétence ou d'intelligence, mais le système ne me convenait pas et me faisait peur! J'ai une cousine en fac de droit, qui a fait une dépressions car elle ne sortait plus, ne mangeait presque plus pour réussir ses examens; ces révisions pouvait se finir à 3h du matin pr se lever à 6h...
Maintenant je suis en Bep volontairement, je pouvais passer en premiere générale, mais j'ai sacrifié mon image (eh oui, quand vous annoncez vous allez en BEP, les gens ont une autre vision de vous et vous prennent pour un déchet de la société) pour me consacrer plus de temps à ce qui m'est le plus chère et donne un sens à ma vie, la musique. Le simple fait de prendre ma plume et d'étaler des notes ou des mots inventés par le coeur, tu te retrouve dans ce fameux tourbillon de rêve, volant au dessus de ces barrières qui cachent le soleil comme tu dis.
Je te donne mon adresse,[email protected], et j'espère pouvoir partager d'avantage de mot sur ce sujet ou tout simplement parler de philosophie, une passion qui je crois nous avons en commun.
A bientôt
Re: Le problème de l'éducation nationale
Posté par saintange le 23/03/2005 15:16:00
à mon avis tu n'as pas comprit ce que j'ai écrit, ou tu n'en a pas capté l'essence et le fond...
Re: Le problème de l'éducation nationale
Posté par bugbug le 19/03/2005 11:59:10
Il y a tellement de choses que je trouve fausse(et que j'ai du mal a comprendre) dans ton arcticle, je vais essayer d'abréger.Damsy35 a déja dit pour moi pas mal de chose juste.
"on nous force à être des moutons égoïstes, fatalistes, hypocrites..." excuse mais je suis au lycée et je vois pas du tout de quoi tu parle.donne des exemple.
Il faut arreter de tout voir en noir.
"vivre libre ou mourrir", moi aussi je suis atachée a cette formule et c'est pas pour autant que je déteste l'école.L'école nationale est une chance car elle est gratuite et permet a tout le monde d'avoir acces a des études gratuite(contrairement au etat unis,ou l'enseignement sup est payant pour etre de qualité). Elle va me permettre de faire le métier que je veux et sans elle j'aurai été bien malheureuse. C'est ca le liberté de choisir ou non d'aller a l'école.Et c pas inscri ds la constitution que les parent ou autre, on a fermer leur gueule qd tu fais qqch qui ne leurs semble pa just.Mais tu est qd mm libre de le fair..

"ET tout le monde s'accorde à le dire. L'école est obsolète, déphasée, branlante... " Dit pas n'importe quoi.Ya pas tt de mde ki di ca.Et donne des exemples ca ne me parle pa du tt.

Il fo arreter de voir la vie en noir.Tout critiquer a tort et a travers, ca ne forme pa une société équilibré.Moi aussi g eu envie de tt balancer et de tt critiquer parfois.Mais il fo voir la réalité en face et je crois bien que les pb de l'ecole nationale ne s'arretent ka des kestion de suppression de poste et autre..
J'aurai aimé en ecrire plus mais g pas le temps aujourdhui et je croi bien ke c un dialogue de sourd.
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Publié le 07 mars 2005
Modifié le 10 février 2005
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