| Le Punk (de 1965 à aujourd'hui)Le Punk est un mouvement rock particulier apparu aux alentours de 1965, puis qui s'est démocratisé en 1976 aux Etats-Unis. Tour d'horizon
Le mot Punk, de l'anglais, signifie une personne facilement dupe et incohérente, ou un objet sans valeur.
Ce terme a commencé à être utilisé dans les années 1965-1967, pour désigner les groupes de rock garage amateurs des petites villes américaines. Il a été ré-employé en 1972 pour qualifier le rock délibérément sauvage des MC5, des Flaming Groovies, des Stooges ou des New-York Dolls. Mais l'usage du mot Punk s'est véritablement répandu en 1976 grâce à Legs McNeil, avec le magazine "Punk", axé sur un courant de groupes ou artistes underground de l'époque tels que les Ramones ou Blondie. L'anglais Malcolm McLaren s'est d'ailleurs inspiré de ce mouvement pour lancer les Sex Pistols, dont l'impact fut sans précédent dans l'histoire du Punk-Rock à la fin des années 70. Depuis, ce genre musical à base d'accords de guitare rapides et saccadés, de chants hurlants ou aboyés, accompagné d'une panoplie vestimentaire très conventionnée (pour les plus radicaux), a fait son chemin de façon très discrète pour le grand public, mais reconnaît aujourd'hui un grand succès populaire depuis le milieu des années 90 avec l'émergence de nombreux groupes (Tous Californiens pour la plupart).
La genèse
L'énorme succès des groupes britanniques (Beatles et Stones en tête) au milieu des années 60 provoqua la naissance de nombreux groupes restés méconnus, comme les Shadows Of Night, les Sonics, The Count Five ou les Remains. Ces lycéens répètent dans leurs garages en se prenant pour les Rolling Stones, les Kinks ou les Who. Ce Rock garage est aussi appelé Punk-Rock dès cette époque. Musicalement, le Punk prend racine dans la musique de rockers excentriques des années 50, tels que Little Richard ou Jerry Lee Lewis, qui inventent une sorte de transe sauvage venue du gospel des églises noires américaines.
Un des groupes fondateurs de l'esthétique Punk est le Velvet Underground. Lou Reed, contrairement aux jeunes groupes innocents du Midwest américain, sait exactement ce qu'il fait. Il se nourri de culture beatnik, de Jazz moderne et de Rock. Dans ses compositions, il décrit avec talent et déviance la laideur urbaine à son extrême dans ses textes teintés de poésie et de contestation. Le nom du groupe fut choisi d'après un rapport à scandale sur les perversions sexuelles. Tous les aspects de la réalité que Lou Reed stylise dans ses chansons deviendront des figures obligées du Punk-Rock : vie de la rue, des drogués, des prostitués, des homos et travestis, des sadomasochistes, le tout relié à des questions existentielles, à la déchéance morale, à la frustration adolescente, aux aspirations religieuses, ou à la mort. Le narrateur emploie un humour noir et sarcastique, et se méprise volontiers.
D'autres groupes iront plus loin que Lou Reed. Ainsi les MC5 de Détroit (Michigan) créent un Rock saturé et chaotique, parallèle à la révolte des Black Panthers. Mais c'est surtout Iggy Pop, avec son groupe les Stooges d'Ann Arbor (Michigan), qui poussera la violence sonore à des extrêmes. Idole d'Iggy, Jim Morrison des Doors a certainement contribué aux fondements du Punk-Rock par ses délires musicaux et ses poésie new wave. N'oublions pas non plus les Flaming Groovies de San Francisco (California) qui défendaient un Rock'n'Roll cru et sauvage.
Le raz marée du Punk-Rock se prépare à New-York dès 1970-1971. Le bar restaurant concert "Max's Kansas City" est le rendez-vous de cette nouvelle tendance. De nombreuses personnalités (à l'époque encore inconnues) y viendront telles que Lenny Kaye (futur guitariste de Patti Smith), Lou Reed, Todd Rundgren, Alan Vega, Danny Fields, Jim Carroll, Andy Warhol, Iggy Pop, David Bowie, Dee Dee et Joey Ramone et Bobby Neuwirth (grand ami de Bob Dylan). Mais de tous les artistes Punk-Rock dès début, ceux qui seront les plus représentatifs et les plus connus sont sans aucun doute les New-York Dolls. Adoptant des costumes et chaussures de femmes pour se faire remarquer, ils regrouperont les aspirations de tous ces amateurs de Rock'n'Roll avec un sens inné de la fête, une énergie nouvelle, et des thèmes Punk adolescents venus de la rue.
Les New-York Dolls seront les grands initiateurs de la vague Punk. Grâce à eux, beaucoup comprennent le schéma du "faîtes le vous même, vous en êtes capables" déjà induit à New-York auparavant par les Velvet Underground. Alors que Lou Reed est au sommet en 1974, et que Patti Smith devient la révélation Rock en 1975, c'est aussi l'émergence des Ramones, des Punkers originaux, comme sortis d'un dessin animé avec leurs tee-shirts sales, baskets, blousons de cuirs et leurs jeans déchirés. On était donc loin de l'idéalisme et de l'imagerie hippies récupérées par l'industrie du disque tout au long des années 70, c'est pour cette raison que le Punk se heurtera violemment à l'hostilité et même à la haine de ceux qui n'entendent pas céder à cette nouvelle "terreur" musicale.
La commercialisation du Punk-Rock à Londres revient à Malcolm McLaren, qui fut le dernier manager des New-York Dolls avant de devenir celui des Sex Pistols. Collectionneur de disques de Rock'n'Roll des années 50, créateur de la boutique "Let It Rock" à Londres, ce londonien s'est improvisé imprésario des New-York Dolls afin de relancer leur carrière en chute libre. Pour créer le scandale et obtenir une campagne de presse à succès (ce qu'il va obtenir), il fait habillé le groupe en skaï rouge et drapé d'un immense drapeau de l'union soviétique sur les scènes où ils se produisaient. Après le départ de 2 membres des New-York Dolls, partis former un autre groupe (les Heartbreakers) en 1975, McLaren décide donc de rentrer à Londres. Il ouvre sa boutique "Sex" sur King's Road où sa compagne, Vivienne Westwood, y vend des tee-shirts troués et inspirés de la mode sadomasochiste, des pantalons aux jambes liés (les bondage pants) devenus l'uniforme Punk, ainsi que des colliers de chiens. Une clientèle de paumés s'y attarde, dont un certain Johnny Lydon (futur Johnny Rotten) qui se plait à porter des vêtements "garbage". McLaren le repère et décide de modeler son groupe de jeunes musiciens, les Sex Pistols, démocratisant de façon populaire les mots "Punk" et "Anarchie" au fil du succès... et des scandales !
Le boom des années 70
En 1976, le mouvement Punk-Rock explose littéralement. A New-York, Legs McNeil donne le nom "Punk" au magazine créé par John Holmstrom en Janvier avec Lou Reed en couverture du premier numéro. En Août, alors que les Clash donne leur premier concert dans un cinéma de Londres, un premier festival Punk à lieu en France, à Mont-de-Marsan, avec en autres les Damned. Ces Londoniens, dont s'occupe Andy Czezowski, futur proprio du "Roxy Club", seront les premiers Punk à publier (en Octobre), chez le label indépendant Stiff, un 45 tours "New Rose" au tempo ultra-rapide et saccadé, avec, en face B, une reprise massacre de "Help" des Beatles. En Septembre 1976, les Sex Pistols, en compagnie des Siouxies Sious et de William Broad (futur Billy Idol), se produisent pour la première fois sur scène. Fin Novembre 1976, EMI publie leur premier 45 tours, "Anarchy In The U. K.", qui sera bientôt retiré de la vente après les propos indécents des membres lors d'une émission télé. Le scandale Punk surgit brusquement sur la place publique.
Dès lors, de nombreux groupes de rock violent, sarcastique et amateur, inspiré par un sentiment de désespoir devant la dureté de la vie urbaine, de son chômage et de sa grisaille, font leur apparition un peu partout. Pour se démarquer de la mouvance hippie, les musiciens se coupent les cheveux et arborent des tenues volontairement miteuses. A la fin de l'année 1976, l'"Anarchy Tour" qui devait réunir les Sex Pistols, les Clash, les Damned et les Heartbreakers, est annulée quasiment partout : les Punks sont mal vus, ceux sont des pestiférés !
Mais le Punk sera le plus fort dans cette lutte avec une recrudescence en masse au cours de l'année 1977. Des centaines de groupes voient le jour, des boîtes sont créées et ne présentent exclusivement que des artistes Punk comme le "Roxy" à Londres, ou le "Gibus" à Paris. Cette année là, le Punk s'affirme grâce à des 45 tours fulgurants tels que "White Riot" des Clash, "God Save The Queen" et "Pretty Vacant" des Sex Pistols, "Peaches" des Stranglers, "In The City" des The Jam, ou bien "Your Generation" des Generation X de Billy Idol. Bien sûr les radios et la télévision boycottent largement ces nouveaux "barbares" de la musique, comme ce fut le cas plus récemment pour les rappeurs avant leur récupération commerciale.
La Grande Bretagne est, dans un premier temps, le seul pays où le Punk-Rock obtient un engouement populaire. Dès le début de l'année 1977, les albums des Clash ou des Stranglers sont au sommet des ventes, alors que cette musique reste très marginale aux Etats-Unis, ainsi qu'en France. Les rockers teddy boys réactionnaires s'attaquent bientôt aux Punks en bataille rangée à King's Road (Londres). Au même moment, d'autres formations comme les Motörhead et leur Hard-Rock en excès de vitesse, Elvis Costello, les Siouxsie & The Banshees, ou les XTC sont rapidement intégrés dans le courant Punk.
Au Printemps 1977, le "God Save The Queen" des Sex Pistols résonne au moment où la reine Elizabeth 2 célèbre son jubilé d'argent (25 ans de règne). Les paroles de la chansons dénoncent un régime fasciste et assurent à la monarchie qu'elle n'a aucun avenir. Dès lors, la presse dénonce un crime de lèse-majesté et la répression s'abat encore plus sur les groupes Punk, victimes d'agressions, d'interdictions, de boycotts des distributeurs et d'arrestations par la police. Lors d'un concert, Captain Sensible, le bassiste des Damned, se fait cracher dessus. Il répond en crachant à son tour, et par jeu le public lui crache dessus à son tour. Créant une mode "scato", le duel de crachats, avec les jets de bières, deviendra la plaie de tous les musiciens Punk pendant 3 ans. Le pogo naît alors, danse effrayante et joyeuse où le public saute sur place de plus en plus haut, jusqu'à bousculer et déséquilibrer ses voisins.
Le mouvement Punk, radical et libertaire, a eu un impact sans précédent. Il a réveillé une génération assoupie par des groupes comme Pink Floyd ou les Eagles. Mais le Punk a toujours été un outil de contestation fort, alors que par la suite, il s'est mué vers une résignation à un avenir sans espoir. C'est en réalité la vague post-Punk illustrée dès 1979 par les Joy Division et The Cure qui transmettra cette forme de désespoir, loin de l'énergie du Punk originel des N. Y. Dolls, Clash ou autres Sex Pistols. En opposition à cette nouvelle forme de Punk désespéré, de nombreux groupes ont enregistré des hommages surexcités aux musiciens noirs-américains afin de saluer leurs racines. A l'époque, le Punk a d'ailleurs été un des facteurs principaux de la diffusion du reggae dans les soirées. Ce nouveau style musical, militant, plein d'espoir, incitant à la résistance, devient une forte influence pour le Punk.
Aux Etats-Unis, parallèlement aux Ramones, d'autres groupes font leur apparition, comme les Voivoids, les Dead Boys, les Cramps ou les Fleshtones. En France, le courant Punk est illustré par de nombreux groupes comme les Abject, Electrochoc, Marie et les Garçons, Starshooter, Gazoline, Taxi Girl, ou bien les Guilty Razors. Le second festival Punk de Mont-Marsan est organisé en Août 1977 par le label indépendant Skydog.
La fin d'une époque
Début 1978, les Sex Pistols se séparent, et le "Roxy Club" ferme ses portes. C'est donc un nouveau départ qui s'amorce avec l'arrivée d'une deuxième génération de groupes et artistes, comme les U. K. Subs, les Snatch, Public Image Limited, les Ruts, les Pretenders, les Cure, Nina Hagen, Joy Division, etc... On emploiera d'ailleurs plutôt le terme de new wave pour désigner ces artistes s'engouffrant dans la brèche ouverte par le Punk. L'arrivée de la vague Ska en 1979, avec les Specials, les Madness ou The Selecter, finira de faire disparaître le Punk-Rock du premier plan.
Un sursaut se produira tout de même en 1980 avec l'arrivée d'un nouveau style, le Hardcore, forme extrême du Punk-Rock, plus bruyante, plus rapide, et souvent plus radicale dans son propos, dont les principaux promoteurs sont des groupes Californiens, les Dead Kennedys en tête. En Grande-Bretagne, ce courant trouve également sa place grâce aux Discharge, The Exploited, The Toy Dolls, les Addicts ou les Anti-Nowhere, fédérant du même coup tous les Punks les plus acharnés qui n'achèteront jamais un seul disque des Cure ou de Joe Jackson. A côté d'eux, des groupes de Punk-Rock encore plus radicaux naissent, des groupes dont les propos n'étaient pas sans rappeler le chants des supporters de foot. Un avatar bruyant du Punk donc, qui fait mouche dans le courant des Skinheads et Punks proches de l'extrême droite. Malheureusement cette déviance sera poussée jusqu'à l'arrivée de pro-nazis, même si la grande majorité des formations de ce courant ont pris la direction inverse, en se déclarant explicitement contre le racisme et l'extrémisme politique. Dans ce contexte ambigu, pas étonnant donc que le Ska, multiracial et populaire, connaisse un succès grandissant au début des années 80.
La Punk-américanisation
Alors qu'il ne reste que des lambeaux du mouvement Punk en Grande-Bretagne au milieu des années 80, aux USA, en revanche, il n'a cessé de grimper. Des groupes tels que les Adolescents, Bad Religion, Descendents, Vandals, Black Flag, Social Distorsion et bien d'autres ont permis au Punk de prospérer jusqu'aux années 90 (et bien plus). La majorité de ces groupes trouvent leurs origines dans l'Hardcore Californien, et depuis de nombreux groupes ont aussi vu le jour sur la côte Est en s'inspirant de ce courant. C'est également au début des années 80 que Brett Gurewitz (des Bad Religion) crée son label perso nommé Epitaph, un label qui a pris une importance toute particulière dans le Punk d'aujourd'hui. En France, la scène Punk qui s'installe est plus nostalgique de 1977, qu'elle n'est influencée par le Hardcore. Ces groupes, comme les Béruriers noirs, la Souris Déglinguée ou les Garçons Bouchers connaîtront, pour certains, un large succès au fil des années.
Le tournant du Punk-Rock moderne est certainement l'année 1994. Surfant sur la vague Grunge initiée par Nirvana au début des années 90, 2 groupes stars du Skatecore, The Offspring et Green Day, vendent des albums par millions ("Smash" et "Dookie" en l'occurrence). Jamais avant eux des groupes de Punk-Rock n'avaient eu autant de succès populaire depuis les Sex Pistols et les Clash. Ce nouvel engouement du courant Punk profite donc dès lors aux groupes piliers du Punk, qui jusque là n'étaient encore que peu médiatisés, comme les Bad Religion, Rancid, Pennywise, ou NOFX. En référence à cette année 1994, je vous conseille d'ailleurs vivement d'écouter ces fantastiques albums que sont "Stanger Than Fiction" des Bad Religion, "Unknown Road" de Pennywise, "Let'Go" des Rancid, ou l'extraordinaire "Punk In Drublic" d'NOFX, car ils constituent un véritable tournant dans l'industrie musical du Punk-Rock. Cette année 1994 est aussi l'avènement de nombreux labels indépendants, Epitaph en tête, dont la grande majorité des albums cités plus haut y ont été édités. Pour information, sachez qu'un album comme "Smash" d'Offspring s'est vendu à l'heure actuelle à près de 50 millions d'exemplaires, alors qu'avant 1994, vendre ne serait-ce qu'un seul million était absolument impossible pour tout groupe de Punk quel qu'il soit.
Si les Etats-Unis dominent aujourd'hui incontestablement le courant Punk-Rock, il ne faut pas non plus oublier les formes Suédoises (Millencolin, No Fun At All), Françaises (Burning Heads, les Thugs), ou Anglaises (Snuff, The Hives), que tout amateur de Punk ne saurait dédaigner évidemment !
Les amateurs du genre sont d'ailleurs toujours à l'affût de la moindre nouveauté, et les catalogues spécialisés de labels Punk tels qu'Epitaph, Burning Heart, Lookout, One Side Dummy, Fat Wreck, Kung-Fu ou bien Nitro records (pour ne citer qu'eux) constituent des véritables références en la matière.
"Retire ton pantalon et ta veste"
Non content d'avoir quelque peu travesti certaines formation Punk comme Offspring (Sony) ou Green Day (Warner), les grandes majors du disque (Universal en tête, tiens donc, quelle surprise !), s'attaquent désormais à un nouveau marché, celui de l'Emocore. Un style Punk à mi-chemin entre le Hardcore Californien et la Pop musique. A l'origine incité par de nombreux bons groupes, de la tendance Skate façon Millencolin, Lagwagon, No Use For A Name ou Pulley, Ska façon Less Than Jake ou Mad Caddies, ou bien délurée façon NOFX, l'Emo-Punk a pris forme grâce au véritable phénomène Blink 182. A l'origine petit groupe scato, délirant, énergique et à moitié débile (faut bien l'avouer), les Blink ont vu leur carrière prendre un virage à 180 degrés en signant chez MCA (filiale d'Universal). En l'espace d'un album, "Dude Ranch", le groupe a littéralement explosé aux USA, et le succès mondial est quant à lui arrivé avec "Enema Of The State". Très vite, la musique et les facéties de ce groupe de San Diego (California) sont devenus culte pour toute une génération d'adolescents sevrés par les Britney Spears, Céline Dion, Star Academy ou d'autres formes de soupe musicale pré-fabriquée.
Depuis les Blink 182, le paysage de l'Emo-Punk commercial s'est beaucoup étoffé. Désormais chaque maison de disques produit son ou ses groupes de teenagers rock indie, comme les Sum 41, New Found Glory, Good Charlotte, Simple Plan ou Audio Karate, pour les plus connus. En France le phénomène n'est pas à la traîne non plus, témoins les Uncommonmenfrommars ou Superbus. D'un autre côté, la scène Emocore originale continue toujours d'exister, et de bien bel manière d'ailleurs, les dernières compositions de groupes comme les No Use For A Name, Pulley, The Ataris ou Midtown étant proches de la perfection musicale (mais ce n'est que mon avis).
Pour conclure...
Le Punk est aujourd'hui exploré par un public de plus en plus large, et toute une terminologie s'affine pour qualifier les multiples tendances du Punk contemporain, ce en quoi on peut voir un signe certain de sa capacité à se réinventer constamment (espérons toujours dans le bon sens !).
Le Punk a représenté une véritable révolution musicale à la fin des années 70, mais l'influence du funk, du reggae, du rap et des nouvelles technologies au début des années 80 a complètement changé la donne. Si le Rock est loin d'avoir disparu depuis, il a connu avec le mouvement Punk son dernier embrasement essentiel en date.
La Playlist
Difficile de citer tous les groupes intéressants dans ce courant musical, ils sont tellement nombreux !
Comme il est très également difficile d'accéder à tous ces groupes par rapport à leurs albums, n'oubliez pas qu'il existe de nombreuses compilations Punk très intéressantes et qui permettent de découvrir plus facilement un plus grand nombre d'artistes différents (dont les fameuses Punk-O-Rama et Fat Music que je conseilles fortement !).
Je vous donne donc, et dans le désordre, ceux qui me sautent à l'esprit :
Bad Religion, Pennywise, NOFX, Rancid, Guttermouth, Less Than Jake, Toy Dolls, Sick Of It All, Anti-Flag, Rise Against, Me First & The Gimme Gimmes, The Vandals, The Exploited, Bracket, Millencolin, No Fun At All, No Use For A Name, Pulley, Agnostic Front, The Hives, The Bouncing Souls, Adolescents, Dropkick Murphys, Sum 41, Midtown, Blink 182, New Found Glory, The Ataris, Audio Karate, Simple Plan, Propaghandi, Burning Heads, Lagwagon, The Offspring, Green Day, Descendents, Good Riddance, Uncommonmenfrommars, Yellowcard, Good Charlotte, Sex Pistols, The Clash, Dead Kennedys, Dag Nasty, The Mighty Mighty Bosstones, Black Flag, The Distillers, Mad Caddies, Swingin'Utters, The Lawrence Arms, The Damned, Against All Authority, Avail, Flogging Molly, Suicidal Tendencies, Voodoo Glow Skulls, H2O, Hot Water Music, Gob, Wizo, Snuff, Consumed, Goldfinger, U. S. Bombs, Rocket From The Crypt, The Faction, Ramones, Motörhead, A. F. I., Death By Stereo, 98 Mute,...
... Et désolé pour tous ceux que j'ai LAMENTABLEMENT oublié ! | | |
| . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (19) | | Re: Le Punk (de 1965 à aujourd'hui) Posté par cassiopee70 le 16/10/2010 14:55:40 | Excellent Post sur le mouvement Punk. Pour ma part j'ai cree un blog recent sur ce sujet avec mes groupes preferes des annees 60 "pre punk" jusqu au annees 70 et les annees 80 sont en cours.... J'ai mis en lien ce post etant donne qu'il renseigne avec exactitude le mouvement. Mon blog est dispo sur http://www.trollsmusic.fr contenant des videos et discographies pour l'instant. | | Re: Le Punk (de 1965 à aujourd'hui) Posté par serial-glandeur le 20/08/2004 07:52:10 | J'en ai appris un peu plus sur les débuts du mouvement punk... Rien à dire, et peut importe quelles sont tes source l'article est pas mal. | | Re: Le Punk (de 1965 à aujourd'hui) Posté par joe-la-guitare le 20/08/2004 07:52:10 | Cool, ton article. Si t'as joué le jeu et ke tu l'as pas pompé, sérieux c'est balèze t'as du bocoup y bosser.
Et puis au milieu de tous ces articles musiquax de merde sur Alizé, Avril et Star Ac, un petit retour aux sources de "vrais" courants musiquaux qui ont une histoire et une vie, je crois que ça fait du bien à tout le monde...
Succès à ton article et vive le punk. | | Re: Le Punk (de 1965 à aujourd'hui) Posté par le 20/08/2004 07:52:10 | Je crois qu'on avait tous un peu besoin de ce type de remise au point pour ne pas oublier le sublime du punk et tenter d'effacer sa dégénrescence actuelle (sum41 et autres good charlotte). Pour ma part je donne un double coup de coeur à Suicidal Tendencies !
A+ | | Re: Le Punk (de 1965 à aujourd'hui) Posté par iktunutki le 20/08/2004 07:52:10 | L'article est tellement long et complet qu'on pourrait penser quil esy kopié... | | . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (19) |
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