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Les églises de réveil : le culte de la personnalité et la prison de la croyance

Les églises de réveil ont fait leur entrer en RDC dans les années 1990. Elles ont leurs structures hiérarchiques, leur liturgie et leurs recettes religieuses, constituées de jeûnes, de cures d'âme et de veillées de prière. C'est une forme de prison de la pensée, une sorte de cage dans laquelle le Congolais ne grandit jamais. Richie Lontulungu


La République Démocratique du Congo est aujourd'hui reconnue pour ses robots humanoïdes majestueux qui régulent le traffic routier à Kinshasa et à Lubumbashi, une économique dans son peak avec plus de huit pour cent de croissance annuelle, mais cependant; une situation perdure. La République Démocratique du Congo, un pays massivement chrétien avec plus de quatre-vingt-dix pour cent de la population profondément engagée, le pays essuie entre barbarisme et flatteries dans ses milliers d'églises.

Passe-temps favoris pour les Congolais, ils ont leurs quotidiens dans les églises. Les pasteurs des églises auto-déclarées églises de réveil sont des vrais rois. Ce sont des jeunes hommes et femmes élégants, beau-parleurs, flatteurs et surtout convaincant qui vous tiennent le culte tout le long de la semaine. Les églises Congolaise se basent sur les promesses d'une vie meilleure dans l'avenir, la postérité, le paradis et la chasse des demons. En RDC, la minorité riche a pour la plus part de temps besoin d'une protection surnaturelle dans leurs affaires. Pour ce, les hommes d'affaires, et parfois même des familles ordinaires, font recourt aux hommes de Dieu qui eux demandent une protection divine pour leurs clients. Vous avez aussi les devins dans tous les coins de rues communément appelés Nganga nkisi qui offrent pratiquement le même service à des prix discutables. Si les Congolais qualifient facilement les nganga nkisi d'être des petits escrocs, les pasteurs en est néanmoins des petits professionnels. La divination et l'illumination dans les affaires et les familles forment un marché que les deux parties se réclament à corde-le-coup. Les pasteurs disent opérer à l'aide de l'esprit du bien qui est l'esprit de Dieu, les Nganga kiwi font eux du moins appel aux esprits des ancêtres et selon la philosophie Bantou, ils font appellent aux esprits de ceux deja mort qui deviennent ensuite des protecteurs des vivants.

Les hommes de Dieu en vue de sécuriser leur marché, ils sont eux dans la prophétie. Toutes les pratiques que nous rencontrions autrefois dans la rue avec les devins sont aujourd'hui dans l'église mais cette fois produit par l'esprit du bien qui est celui de Dieu. Les hommes changent et pourquoi pas Dieu. Les pasteurs clament lire l'avenir au moyen de la paume de main, des signes de zodiaques, et autres. En RDC toute cette absurdité est vraiment crue. Les Congolais ont la passion pour les miracles. Une église sans ce qu'ils appellent miracles n'est surement pas une églises où se vit l'esprit de Dieu. Le Saint esprit, c'est une designation que vous avez dans toutes les bouches en RDC. C'est selon les pasteurs l'agent provocateur des miracles. Lorsque dans ton églises les miracles ne s'opèrent pas, l'esprit n'est certainement pas là; les Congolais ne prendront pas la peine de s'y rendre. Si la chrétienté a été imposer aux Congolais néanmoins de manière civiliser comme valeur, ils en ont fait un sauvage. Les veulent perdre l'équilibre, ils veulent se voir rouler par-terre, pousser des étranges cris, ils veulent vomir, la trance... Ce sont là les symptômes d'une église veritable.

Les églises dite de réveil n'ont fait leur entrer dans le pays que dans les années 1990 mais n'ont pris de l'ampleur qu'en l'an 2000. Cette forme d'église s'est imposer dans des circonstances difficiles. En 2000 la République Démocratique du Congo était ronger par les conflits armés un peu partout, il y avait rareté des biens de base sur le marché. Je me souviens clairement de ces jours comme sir c'était hier. Nous pilons les mais pour avoir de la farine. Nous vivions de notre élevages de volailles et plantations. Le pays était dans la desolation absolue et, c'est dans ce climat que des mégalomanes ont pris les microphones pour prêcher un nouveau depart sur les rues du pays. Des hommes et des femmes qui prétendent communiquer avec l'esprit de Dieu. Ces gens ont apporté beaucoup d'espoir et d'enthousiasme dans les têtes des Congolais. C'est ainsi que les Congolais ont laisser derrière l'église catholique romaine et l'église Anglicane qui à mon avis sont les plus civilisées pour se retourner vers les églises de réveil en attente d'une nouvelle vie. L'église catholique Romaine a perdue plus de la moitié de ses membres en RDC. Un caractère naissait dans le pays que d'aucun n'a vu le danger dans l'avenir. Les Congolais se sont tourné dans la prière laissant derriere leurs maigres occupations. Cet abandon a par contre, participer dans l'enfoncement de la pauvreté elle-même avec cette fois des gens qui manquent même de quoi s'offrir une patte dentifrice, ils sont contraint d'utiliser les tiges d'eucalyptus.


Ce nouvel tendance qui s'est imposer en RDC dans les années 2000, était la foi dans sa plus perverse interpretation. Les Congolais ont tout laisser derriere. Sans le dur labeur les Congolais ne verront certainement pas de salut. Le pays continuera à croupir dans la misère et dans le sous-emploi.

Les pasteurs qui portent ces miracles sont des jeune-gens bien habillé et bien parfumé, des charismatiques et des vrais mégalomanes. Le pays entier semble être dans la perdition. Les églises en RDC ont inventé ce qu'elles ont appelés "le phénomène enfant-sorcier". Des enfants parfois-même inconscient de la vie sont accuser de porter les germes de Satan. Selon les pasteurs, ces enfants peuvent être nuisible aux membres de leurs familles. Toujours selon les pasteurs, la sorcellerie peut se transmettre d'une personne à une autres suivant l'usage des biens personnels des personnes atteinte de sorcellerie. Les enfants ne grandissent pas dans un monde libre en République démocratique du Congo. Il est frequent de voir les parents interdirent à leurs enfants de partager la vie avec tel ou tel autre enfants puisqu'il est accuser d'être sorcier. Toutes ces accusations sur les enfants ne sont que de la poudre dans les yeux. Les enfants souffrent des implications grotesques que nul ne peut expliciter clairement. Il en est de la sorcellerie en RDC semblable à l'apparition des esprits, tout le monde en parle mais personnes en a jamais vu.

Epris de colère et de méfiance, les familles rejettent les enfants accuser de sorcellerie. Si vous faites un tour en RDC, vous retrouverez dans toutes les grandes artères du pays, des enfants abandonnés qui vivent sur la rue de leur propre gré. Ce sont souvent des mômes de dix à douze ans faussement accuser d'être les dépôts de Satan. Ces enfants ne sont pas normaux comme tous les autres, ils ont dit cheguets, un dicton chinois pour dire enfant de la rue. Sur la rue, ces enfants apprennent la dureté de la vie. Les fillettes perdent tout de suite leur virginité. Les garçons deviennent des bandits et des petits voleurs. Kinshasa la capitale vit sous un climat d;incertitude suite à ces enfants qui devient vite les vermines de la société. Ils sèment la panique dans les rues du pays sur les passants. Avec la répression policière ces enfants deviennent encore plus dangereux et des cas de banditisme et voir même d'assassinat ont été enregistrer ces quinze dernières années. En 2012 la République Démocratique du Congo lançait l'operation Likofi qui consistait en la traque de ces enfants innocents. Jusque-là bon nombre ont déjà été fait prisonnier et vivent dans des conditions extrêmement durs. Ces enfants souffrent dans leurs pensées et dans leurs physiques. Personne malheureusement en RDC ne semble prendre les blâmes sur l'abandon de ces enfants sur la rue.

En RDC, lorsqu'un pasteur cite un enfant dans une affaire de sorcellerie, la pagaille absolue né dans la famille. Ses membres cour pour la protection dans les églises car ces enfants peuvent être la source de beaucoup de malheur dans la famille. Ils peuvent faussement être accuser d'avoir causer mystiquement la d'une personne ou peuvent transmettre les grains de la sorcellerie aux autres enfants, il faut alors leur écartés de la famille. Ainsi délibérément les parents prennent la responsabilité de laisser partir les enfants. C'est u moment dur, une separation éternelle. Les pauvres parents ne peuvent que prendra leurs distance après un si gros mensonge par le pasteur. Aucun de pasteur n'a jamais prouver l'existence de ce qu'ils appellent enfant-sorcier néanmoins de façon tangible. Toute ces accusations sont basées sur des contes de fées. En République Démocratique du Congo il n'existe pas de tribunal pour enfant pour étudier ce type de cas qui font partie des violations sur les droits de l'homme. Les enfants ont droit à la vie. Ils ne doivent pas être tenu responsable des faits qu'ils ne comprennent pas.

Tout blocage en RDC est lier aux esprits mauvais. Lorsque tout va mal dans les etudes, le voyage pour l'étranger, le mariage, les sorciers sont à blâmer. Tel que les pasteurs disent toute famille a ses gants (sorciers) qui ne veulent pas que ses membres progresses. Il faut alors déraciné ces grenats afin de se libérer de la dependance. C'est frequent en RDC de voir les gens s'enfermer pendant quarante jours dans une piece entrain de prier pour un voyage qui n'arrive toujours pas.

Il n'existe pas de balle en blanc dans les affaires. Les pasteurs trouvent une source de revenu dans toutes ces accusations malicieuse. Ils offrent ce qu'ils appellent un service de délivrance qui consiste à libérer les personnes passer par Satan des esprits qui leurs tourmentent. C'est un service monnayée car les hommes de Dieu prennent le risque d'affronter Satan. Un risque selon certains, car le diable est aussi puissant que Dieu. Les pasteurs clament que Dieu leurs rempli de son esprits pour vaincre Satan. La délivrance, c'est tout un abus de droits humains. Les enfants sont soumis à des pratiques inhumaines qui ne peuvent passer inaperçu dans un Etat de droit.

Durant la délivrance, les enfants sont forcé d'avaler de l'eau salé, de l'argile; ils sont fouetté, forcé à vomir, etc. L'objectif derrière la délivrance c'est d'arriver à faire partir les esprits mauvais. Pour certains pasteurs, l'enfant possédé par les demons doit dans le cadre de completer sa liberation vomir tout ce dont il a jadis eu à consommer dans la sorcellerie. Cette dernière méthode est une perversion. Selon les pasteurs, les enfant-sorciers mangent de la chair humaine des personnes sacrifiée mystiquement dans leurs activités nocturnes. Vraiment ? Voyez-vous ? Ce sont des abus, des violations sévères de droits humains qu'aucune science ne peut expliquer. Le plus choquant c'est de voir des gens qui trainent des grands diplômes supporter ces genres de pratiques. Dans certaines églises, les enfants atteinte de la sorcellerie sont soumis à un jeûne à sec de quatorze jours durant la délivrance. Avant de completer les quatorze jours requis, certains enfants perdent la vie. Les hommes de Dieu ont eux comme conclusion dans ce type de cas malheureux que ces enfants meurent de leurs péchés.


Sur la rue, les enfants vivent dans des conditions extrêmement difficile. Ils contractent facilement des maladies et n'ont aucune couverture médicale. Les pasteurs ont eux le libre choix entre mensonge et vérité. En RDC, il n'existe pas de suivi ni d'audit sur les églises de réveils. Aucun mécanisme n'a été adopter pour stopper ce genre d'abus. Au contraire, une nouvelle église né tout les jours dans une avenue. Chose troublante, lorsque vous échangez avec les Congolais à ce sujet, vous vous rendez compte qu'ils accumulent au quotidien des experiences désolantes sur dans les églises. Mais d'aucun ne semble pourtant tourner le dos à ce genre de pratiques.

Pour les pasteurs Congolais, le ministère est un grand centre d'intérêt car cela génère un moyen de survis énorme. Se procurer d'une église serait surement le meilleur de business qui puissent exister. Pas de prélèvement de taxe, pas de paiement de salaire, tout est au profit du pasteur. Une aumône obligatoire est prélever chaque dimanche dans les églises. Les pasteurs qualifient abusivement d'argent de Dieu comme sir Dieu en était le témoin. Ils savent entrainer les Congolais dans des vérités qui leur sont propre à eux, des véritables psychologues.

Les enseignements dans les églises sont basées sur des passages poignant dans la bible qui imposent aux croyants la prise en charge des pasteurs. Ainsi une nouvelle classe de riches a émergée en République Démocratique du Congo constituer uniquement des pasteurs. Des riches qui pour la plus part n'on reçu aucun minimum éducatif. C'est malheureux de voir que les croyants eux qui sont donateurs restent pourtant miserables. Les pasteurs eux se prennent pour des gentlemen, roulant des véhicules de luxe. Ils ont un nom pour ce type de vies aussi. C'est signe d'elevation par Dieu. Mais cependant, les pasteurs se procurent ce luxe avec les aumônes qu'ils collectent des Congolais, une sorte d'impôts obligatoire.

Autre dans les églises Congolaise, ce sont les dîmes. Une rançon mensuelle que chaque membre de l'église doit au pasteur sur son salaire. La dîme est une sorte d'Impôt sur le revenu où les croyants donnent aux pasteurs 10% de leur salaire mensuels en dépit des aumônes qu'ils versent tout les dimanches. A en croire les pasteurs, la dîme est sans compromis, payable à tout prix. Ainsi les pasteurs savent du moins le bulletin de paye de chacun de leur membres. Chose surprenant, certains maris Congolais ne communiquent jamais à leurs épouses les chiffres exactes dans leurs bulletins de paye, un droit qu'ils réserveraient exclusivement aux hommes de Dieu. Pour les pasteurs des églises de réveil, la dîme est paiement important car c'est une forme de reconnaissance qu'on doit à Dieu, la source de provenance de chaque chose. Les églises sont alors dans la course les unes des autres pour attirer les croyants de marque. La fortune du pasteur dépendra aussi directement des états financiers de ses membres. Ainsi deux églises qui se trouveraient sur le long d'une même avenue seront presque des ennemies.

Lorsque je vivait à Kinshasa, nous avions des pasteurs qui défilaient chaque samedi dans nos maisons collectant les dettes sur la dimes. Voilà comment ça se passe, lorsqu'on ne paie pas à temps, la dime devient une dette. Et seuls les pasteurs savent le dire : le non paiement de la dîme à temps constitue une dette envers Dieu. Vous avez là une farce qui se développe en plein coeur de Kinshasa. C'est pourtant étonnant de voir des intellectuels se tourner de plus en plus vers les églises de réveil.

Un nouveau type de pastorat a émergé en République Démocratique du Congo. Cette fois, ce sont des églises mobiles qui vous accompagne partout. A chacun de bus de transport publique, un pasteur. Ces pasteurs doivent enfin de journée une part de ce qu'ils auraient perçu au chauffeur. Leur mission c'est de vous prêcher tout le long du chemin et enfin de compte, collecter une aumône. Ce sont des gens qui s'avouent prier pour votre bien-être, qui disent embellir votre journée pour qu'elle soit une réussite. Souvent ils vous vienne avec des histoires fallacieuses et de contes de fées pour faire de vous des parcimonieux. Toute les fois que je quittait la commune de Ngaliema pour me rendre à l'université, j'avais face à moi ce type d'individus. Je les aient jamais trouvé aussi claire que ça avec des témoignages qui vous font réfléchir deux fois. Les pasteurs ambulants font de plus en plus parler d'eux en République Démocratique du Congo.

Au Congo des foyers divorcent suite aux agissements des pasteurs. Ces dix dernières années, des nombreux actes de barbarie commis sur des femmes mariées ont été reporter mais le gouvernement n'a pris aucune decision là dessus. Dans certains témoignages, des femmes avouent avoir été sexuellement agressée par les pasteurs lors des confessions ou lors des prières en privée, des abus qui partent sans réponse de la part de la justice Congolaise.

Un autre phénomène qui dérange, c'est celui des femmes mariées qui sont forcé de passer nuit dans les églises dans ce que les églises qualifient de nuit de prière. Au cours de ces seances nocturnes, les gens de toutes categories sont appelés à prier pour leur bien-être de leur familles afin que Dieu octroi succès et santé à ceux-ci. Pour les couples, les nuits de prière est un phénomène ravageant car les femmes découchent. Certains hommes n'adherent pas du tout à cette idéologie pastorale. Des nombreux cas ont été entendu ces dernières années à ce sujet mais aucun signe n'est venu des autorités Congolaise. Le gouvernement n'a mise en marche ni sanction ni contrainte pour limiter les abus dans les églises.

Dans certaines églises, les femmes sont appelées à travailler tout le long de la semaine dans leurs dioceses. Elles font le menage pour le pasteurs, nettoient l'église et assainissent ses locaux. Pour elles, c'est un service rendu à Dieu et comme la Bible le dit, ces femmes attendent dix fois plus de Dieu. En 2008, la question des églises qui fonctionnent durant toute la semaine a été débattue même si aucune resolution n'est finalement tomber. Les croyants sont obligé de se presenter dans les églises du lundi au dimanche.

C'est de plus en plus frequent de retrouver en RDC des jeunes femmes qui passent tout leur temps sur les bancs des églises, toutes en attente d'un mari ideal, un cadeau du ciel. Le mari, comme elles savent le dire, est choisi par Dieu. Ainsi lorsque vous approcher cette espèce de femmes en RDC avec des jolies mots d'amour, elles ne lisent que du vent dans ça; elles ne sont pas séduisent du tout. Habituellement, ce sont des jeunes femmes qui s'abandonnent à Dieu. Qui disent qu'elles ont vendu leurs virginité à Dieu. Elles ressemblent plus qu'à des cinquantenaires, elles ont laissé derrière leur styles de jeunes demoiselles, elles sont malpropres, ne soignent pas leur cheveux, ne sont pas attirante dans leurs regards, elles ont tout de moins pour laisser passé un admirateur. Ce sont des demoiselles dont l'église a fait un lavage complet de cerveau. Elles atteignent aussi leurs ménopauses dans l'église attendant un homme ideal. Et l'homme ideal, c'est le pasteur qui approuve.

Ainsi les Congolais n'ont pas le temps de répondre à leurs occupations habituelles, chose qui leur rend pauvre davantage. Des véritables talents qui s'éteignent dans les églises. Des jeunes qui sont contraint de servir le pasteur mais qui en retour ne bénéficient de rien ils sont par contre chasser dans églises lorsqu'ils auront commis de bavures. Dans cette prison de la croyance, les jeunes ont perdu tout espoir pour un lendemain meilleur.

L'église en RDC est une prison de la croyance. Nombreux se sont enfermer dans une sorte d'ignorance accrue qui fait des pasteurs des petits saints même si les abus s'accumulent. Lorsque j'ai approché un pasteur en RDC à ce sujet, sa reaction a été surprenante. Il m'a vite lancer sur le visage : Frère, la bible déclare; tu ne jugera point un homme de Dieu de peur de souffrir du lèpre. " Voila, et c'était tout; l'essentiel de la réponse.

Lorsque vous adressez les Congolais à ce sujet, ils vous avanceront exactement cet même argument que le pasteur donne ci-haut. Si ont peut se permettre de parler d'ignorance dans les croyants, les pasteurs eux du moins sont conscient de tout. C'est une prison de la pensée, une sorte de cage dans laquelle le Congolais ne grandit jamais. Nous dirons clairement que les pasteurs abusent de la conscience des croyants. La religion doit rester un facteur du développement et non pas devenir un agent destructeur.
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L'auteur : Richie Lontulungu
34 ans, Kinshasa (Congo).
Publié le 04 mai 2015
Modifié le 06 mai 2015
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