| Les éristas (2)Chapitre 4 à 6 du roman des éristas.Chapitre 4 : L'appel
Voilà déjà une semaine que je m'était retrouvée face aux Eristas. Et j'avais peur. Peur pour moi, de ce qui allait m'arriver et peur pour Lucas,
aux mains de ces
viles créatures. J'avais dû, à mon plus grand regret, quitter ma terre d'accueil. Ce fût un grand déchirement de dire au revoir à Jesse et mon
père. Jesse n'a pas
vraiment compris pourquoi je devais repartir. La seule explication que je pouvais lui donner était que Lucas avait des problèmes et que j'étais la
seule à pouvoir
l'aider.
" Je ne comprend pas pourquoi tu veux aider ce type. Après le coup qu'il ta fait, je ne sais pas si tu te rends compte de l'état dans lequel tu
étais ! Ca fait
seulement quelque temps que tu relèves la tête et tu retournes tête baissée vers celui qui t'a blessé.
- Il ne l'a pas fait volontairement, et je pense, enfin je suis sûre, qu'il n'a pu s'excuser justement à cause de problèmes qu'il a actuellement.
- Mouais, à toi de voir.
- Promet moi qu'on restera en contact.
- Mais tu ne comptes pas revenir ?
- Je n'en sais rien, cela va dépendre de beaucoup de choses, des choses sur lesquelles je n'ai aucun contrôle.
- D'accord, alors oui je te le promet, on restera en contact.
- Merci d'avoir été là, quand ça n'allait pas, la prenant dans mes bras, je t'adore.
- Moi aussi je t'adore.
Mais la réaction de Jesse n'était rien comparée à celle de mon père...
" QUOI ?? Tu repars, mais pourquoi, cela fait si peu de temps que tu es là...
- Je sais papa, mais je n'ai vraiment pas le choix !
- Sache ma fille qu'on à toujours le choix dans la vie.
- Dans ce cas là, non papa, je n'ai pas le choix.
- Tu ne peux pas partir, je ne sais pas quand est-ce qu'on se reverra...
- Mais on se reverra papa, je te le promet.
- Quand ?
- A vrai dire je n'en sais rien, tout ce que je peux te dire c'est que c'est important et que se sera surement long aussi. Mais je te donnerais des
nouvelles, je te
le promet.
- J'y compte bien, et puis peut-être que Marie et moi viendront vous rendre visite bientôt.
- Comme tu veux papa. Mais préviens moi avant, ne débarque pas à l'improviste.
- Ce n'est pas dangereux au moins ?
- Non, bien sur que non, ne t'inquiète pas.
- me prenant dans ces bras, Je t'aime Rachel. Mais j'ai un mauvais pressentiment.
- Moi aussi je t'aime papa, et ne t'inquiète pas, tout ira bien.
Du moins je l'espérais. Je n'avais aucune idée de la marche à suivre, ni de l'endroit où mon meilleur ami était retenu. Personne ne le savait. A
notre arrivée à
New-York, nous avons demandé une audience au conseil des hybrides de la ville. Le bilan était terrifiant : au cours de notre histoire, une
centaine de personnes de
notre race étaient parties à la recherche du repaire d'Eris, seuls deux étaient revenus du voyage, l'une atteinte de folie et l'autre morte deux
heures après son
arrivée. On avait pu obtenir aucune information de leurs parts. La seule source d'information que nous avions était la mythologie grecque. Eris y
est décrit comme la
déesse du chaos, sœur d'Arès. Elle serait à l'origine de la guerre de Troie, créatrice de la pomme de la discorde. Elle donna naissance à plusieurs
enfants : Ponos,
Lêthê, Phonos et Machê, tous plus horribles les uns que les autres. Comme elles se donnaient d'autre noms dans la civilisation, afin de mieux
se mêler, on ne savait
pas qui était qui.
Du coup je passais mon temps dans la bibliothèque du conseil, à chercher ce que ceux qui étaient partis avaient trouvé à propos d'eux. Pour le
moment je
faisais choux blanc, ce qui me mettait dans un état d'énervement assez avancé. Mes entraînements se poursuivaient, et je faisais beaucoup de
progrès, mon bouclier
n'était plus soumis à mes humeurs, mon pouvoir de métamorphose semblait ne plus faire de caprice (j'avais réussi à changer une marguerite
en rose), et je
pouvais aller dans tous les endroits que j'avais déjà vu. Ma seule raison d'avancer et de m'acharner c'était Lucas. Lui sauver la vie était ce qui
m'importait le plus. Je
faisais d'affreux cauchemars, toutes les nuits, malgré le changement de décor, c'était assez récurent : je finissais par trouver l'endroit où Lucas
était retenu, mais
j'arrivais trop tard, il était mort. Je ne pouvais laisser ces rêves se réalisés, je ne m'en relèverais jamais si ça devait arriver.
J'avais très peu vu ma famille depuis mon retour à NY. Après la réunion avec le conseil, je suis allée voir ma mère et ma sœur, la pression est
un peu retombée
et je me suis effondrée dans les bras de ma mère. Je lui ai tout expliqué, depuis le début, la lettre de Lucas, son arrivée en France, notre
dispute ce soir là, ma
rencontre avec les Eristas, leurs révélations... J'avais encore un peu de mal à tout assimiler, peut-être que tout ça n'était qu'un mauvais rêve et
que j'allais bientôt me
réveiller, mais la réalité me rattrapa plus vite que je ne le pensais.
Un soir, je rentrais chez moi après mon entraînement avec Elodie, j'étais fatiguée et je ne la vis pas avant que la lumière du porche de mon
immeuble soit
allumée :
" Salut Rachel.
- Salut Olivia.
Je n'avais pas pensé à sa petite sœur, c'est à ce moment là que j'ai compris que je ne rêvais pas.
- Je peux monter ?
- Oui, bien sûr.
Une fois arrivé dans mon appartement, je lui proposait un expresso.
- Avec plaisir.
- Ca fait longtemps que tu m'attend ?
- Deux heures pour être franche.
- Que me vaut ta visite ?
- Comme si tu ne le savais pas...
- C'est à cause de Lucas ?
- Il a disparu, depuis plus de deux mois, se mettant à hurler, et tu vas me faire croire que tu ne te doutes de rien !! Il est parti en France pour
te faire une
déclaration d'amour et il n'est jamais revenu à la maison, il ne donne pas de nouvelle ! Dis moi où il est !
- Je ne sais pas Oli.
- Menteuse, je suis sûre que tu le sais ! C'est ton meilleur ami Rachel !
- Oui et je suis folle d'inquiétude, tu peux me croire, je fais des pieds et des mains pour le retrouver, j'utilise tous les moyens que j'ai à ma
disposition, mais
pour le moment je n'ai rien, strictement rien.
- lisant sur mon visage que je disait la vérité elle se mis à pleurer, Il me manque tellement, je deviens folle. Je ne dors plus depuis des
semaines, je suis à bout
Rachel !
- Je comprend se que tu endures, je ressens la même chose, mais je te promet que je fais tout ce que je peux pour le retrouver.
- Je n'en doute pas, je suis désolée d'avoir crié, je n'aurais pas dû, je sais que tu tiens à lui presque autant que moi.
- Oui il est comme un frère pour moi... Tu veux dormir ici ce soir ?
- Non, c'est bon, je vais rentrer chez moi.
- Comme tu veux.
- Bonne soirée Rachel
- A toi aussi Oli. "
Je me retrouvais finalement seule chez moi, j'allumais la télé et zappais ne trouvant rien d'assez intéressant pour m'occuper l'esprit. Je finis par
m'endormir
vers minuit, ce ne fut pas le même cauchemar que je fis cette nuit là : il n'y avait pas d'image, tout était noir autour de moi, mais je l'entendis,
cet appel au secours,
j'aurais reconnu sa voix entre mille :
" Rachel !
- Lucas ?
- Rachel !
- Oh Lucas, mais où es-tu ?
- Je n'ai pas beaucoup de temps !
- Mais comment fais tu cela ?
- Demande à Elodie !
- Mais...
- AU SECOURS !!!!!!!!!!!! "
Chapitre 5 : Révélations
Je me réveillais en sursaut. Comment cela pouvait-il être possible ? Et surtout, que pouvait m'apprendre Elodie sur Lucas. Quel était cette chose
dont il ne
m'avait jamais parlé ? 04h16, c'était l'heure que mon réveil indiquait. Après ce que je venais de voir je ne pourrais pas me rendormir, autant me
lever et m'occuper
l'esprit à autre chose, jusqu'à une heure convenable pour aller chez elle.
J'attendis jusqu'à 8h, il me fallait 20 minutes à pied pour arriver chez mon entraîneuse. Je partis sans me presser espérant ne pas arriver trop
tôt là-bas. J'avais
fait le ménage entièrement chez moi, récuré toutes les casseroles, lavé tout mon linge sale et même celui qui ne l'était pas. Cela m'a permis de
ne pas réfléchir. En
fait, j'étais terrifiée par la conversation que j'allais avoir avec Elodie, moi qui pensais tout savoir sur Lucas, je réalisais à présent que ce n'était
pas le cas.
8h26. J'étais devant sa porte. Je frappais, un coup, puis un deuxième. J'attendais, puis au bout d'un moment j'entendis du mouvement derrière
la porte.
" ensommeillée, Rachel ? Il y a un problème ?
- Non, enfin si, on peut discuter ?
- Oui bien-sûr, entre, met toi à l'aise le temps que j'aille m'habiller tu veux.
- Très bien.
5 minutes plus tard elle était de retour. Je me lançais :
- J'ai entendu Lucas dans mon sommeil cette nuit.
- Rien d'étonnant là dedans, tu viens juste pour me dire ça ?
- Ce n'était pas une hallucination ! Il me parlait ! Et je lui ai demandé comment il pouvait faire ça, il m'a dit de te le demander à toi ! Comment
peut-il savoir ton
nom, comment sait-il que je te connais, je ne lui ai jamais parlé de toi ! Sans m'en rendre compte je m'étais mise à crier.
- Oh, il t'a dit ça... Je pensais ne jamais avoir à te le dire, mais vu les circonstance j'aurais peut-être dû t'en parler moi-même.
- Mais de quoi parles tu Elodie ?
- Du fait que Lucas est mon fils...
- Ton quoi ???
- Mon fils
- Mais comment est-ce possible ? Je veux dire, Lucas à une mère, je la connais !
- Ce n'est pas sa mère biologique, c'est une longue histoire tu sais, et puis c'était il y a tellement longtemps...
- Je pense qu'on a un peu de temps pour que tu me racontes cette histoire, lui répondis-je sèchement.
- Hum très bien...
- Il y a 20 ans je n'étais pas comme maintenant, aigrie et revêche... J'étais amoureuse d'un homme merveilleux, on s'était rencontrés 5 ans
auparavant et nous
avions décidé de nous marier... J'ai demandé au conseil si je pouvais révéler mon secret à Jared, et après réflexion ils m'ont donné leur accord.
Mais mon merveilleux
rêve c'est finalement transformé en cauchemar : nous étions partis quelques jours nous détendre avant le mariage dans un petit village du
Wisconsin. Un soir on se
promenait et elles sont arrivées. Les Eristas nous avaient suivi, là sans me donner le temps de me défendre elles l'ont tué. Il n'a rien senti...
C'est déjà ça.
- Je suis désolée, ça a dû être horrible pour toi.
- Oui, pire a été au moment où j'ai appris que j'étais enceinte...
- Mais je ne comprend pas, pourquoi ne pas avoir gardé Lucas ?
- Parce que j'ai décidé de traquer ces horribles créatures... Bien entendu je ne suis arrivée à rien et quand je suis revenue à New-York j'ai décidé
de faire parti
intégrante du conseil et de m'occuper des novices. Mais cet épisode m'a rendu plus dure que je ne l'aurais imaginé.
- Ca se comprend en même temps, je suis désolée, je ne savais pas. Jamais je n'aurais pensé à une chose pareille. Mais comment Lucas te
connait-il ?
- Et bien il y a 5 ans, il a trouvé les papiers d'adoption. Sa mère a été obligé de tout lui raconter. Du coup, il a voulu savoir qui était ces parents
biologiques,
j'avais laissé des coordonnées si un jour il voulait me retrouver. Ce qu'il a fait.
- Il ne m'en a jamais parlé...
- C'est moi qui le lui ai demandé, il n'en a parlé à personne, il ne voulait pas blesser sa mère et sa sœur. Olivia n'est pas au courant, et il
préfère que ce soit
comme ça. Ne lui en veut pas.
- Je suis inquiète pour lui, j'ai tellement peur qu'elles lui fassent du mal, qu'on arrive trop tard pour le sauver. Mais j'y pense, tu ne peux pas le
localiser de la
même façon que tu m'a localisé l'autre nuit ?
- J'ai essayé, mais rien, c'est comme si l'endroit était entouré d'un épais brouillard qui bloque toutes communications.
- Oui mais il ne bloque que celles qui viennent de l'extérieur alors, parce qu'il a réussi à me parler.
- Oui, peut-être devrions nous chercher sur cette voix.
- J'ai une autre question avant.
- Je t'écoute.
- Comment Lucas a-t-il pu communiquer avec moi ?
- Et bien il est comme toi et moi, un hybride.
- Oui, mais c'est une capacité que nous commençons tout juste a aborder à l'entraînement et je n'arrive toujours pas à te dire bonjour
mentalement !
- Et bien quand Lucas m'a retrouvé, je me suis longtemps demandée si je devais lui révéler sa vraie nature.
J'ai demandé conseil autour de moi, mais personne n'avait eu à faire face à cette situation, j'étais donc seule face à ma décision. Je n'ai
finalement pas eu à le faire,
Lucas s'est téléporté dans son sommeil. En se réveillant il s'est retrouvé à Central Park, bien entendu il ne comprenait pas comment il avait
atterrit là-bas, au début il
a cru qu'il était somnambule. La nuit suivante il a fermé sa chambre à clef, mais comme tu t'en doutes ça n'a rien empêché, le lendemain matin
je l'ai trouvé endormi
sur mon canapé.
- Comment a-t-il réagit ?
- Au début très mal, et puis j'ai réussi à le calmer, j'ai fini par tout lui expliquer.
- Et ensuite ?
- Et bien je dois dire que sa réaction m'a surpris. Il a tout de suite accepté le fait qu'il n'était pas humain, et il m'a demandé de le former, il
avait peur que la fille
qu'il venait de rencontré et dont il était amoureux prenne peur de lui si les choses devenaient sérieuses entre eux.
- sentant les larmes sur ma joue, c'était moi ?
- Oui, il a été très malheureux quand tu as commencé à sortir avec Henri, je lui ai dis qu'il valait mieux se contenter de ce que tu lui donnais
plutôt que de ne
rien avoir.
- Merci.
- Oh mais ce n'était pas pour toi, je l'ai fait parce que le voir souffrir me fendait le cœur, je détestais voir Jared malheureux, il lui ressemble
tellement...
- Je comprend.
- As-tu d'autres questions ?
- Non
- Dans ce cas à moi de t'en poser une, promet moi d'y répondre !
- Oui, je te le promet.
- Pourquoi le rejettes tu ?
- Mais je ne le rejette pas, il est mon meilleur ami !
- Mais tu ne l'aimes pas ?
- En fait, je ne sais plus trop, la façon dont il me manque, mon chagrin après notre dispute... Mais avec les évènements récents je n'arrive pas
à réfléchir à ça.
- On le retrouvera, sain et sauf, et là il va falloir que tu prennes une décision.
- Je sais... Et en quelque sorte, ça me fait encore plus peur.
- Bon, il faut que nous parlions de tout cela au conseil, peut-être sauront-ils mieux que moi pourquoi Lucas à pu te parler la nuit dernière. "
En sortant de chez Elodie, je réfléchissais à ce qu'elle m'avait dit. Il est vrai que je devrais bientôt faire un choix... Le problème le plus dur à
résoudre était le
suivant : étais-je amoureuse de Lucas ? En arrivant au siège du conseil je me posais toujours la question...
Chapitre 6 : Richard
Il fallait peu de temps pour parcourir le chemin entre la maison d'Elodie et le siège du conseil. Nous y arrivions donc en peu de temps. Il régnait
un silence
pesant entre elle et moi suite à toutes ses révélations. Je réfléchissais à mes différentes possibilités et elle aux choix qui l'avaient mené à sa
vie.
Le siège du conseil était un grand bâtiment dans le centre de la ville. L'enseigne indiquait une prestigieuse société qui détenait plusieurs grands
magazines. Mais
bien entendu ce n'était qu'une couverture afin de protéger la véritable fonction du lieu des esprits indiscrets. Nous sommes entrées par une
majestueuse porte taillée
dans du marbre blanc. Un portier nous ouvrit et nous y pénétrâmes. Le hall était assez sobre, sur les murs étaient accrochées les enseignes des
différents
magazines : Vogue, Cosmopolitain, et bien d'autres. Au fond, à gauche il y avait trois ascenseurs, les deux premiers étaient destinés aux
bureaux de l'immeuble et
aux humains qui y travaillaient, le troisième était réservé aux gens de notre espèce. Pour y entrer il fallait être reconnu par l'ordinateur situé
contre le mur. Celui-ci
prenait l'empreinte de notre main droite et notre voix. Puis il fallait entrer un code. Un vrai coffre fort !! Mais cela nous avait permis par le passé
de nous protéger
contre différentes menaces (les Eristas, ne pouvant entrer dans la ville, employaient des humains, ceux-ci avaient tenté à maintes reprises de
détruire ce lieu sacré).
Après avoir passé la sécurité de l'ascenseur, nous descendîmes dans les profondeurs de l'immeuble. À notre arrivée la secrétaire nous salua :
- Bonjour Elodie, Rachel, il vous faut quelque chose ?
- Hum oui, une audience avec le conseil.
- Et bien je ne sais pas si cela va être possible.
- Pourrait-on savoir pourquoi ?
- Et bien tous les membres ne sont pas ici, et puis vous savez qu'il faut prévenir quelques jours avant ou que la cause soit importante.
- Et bien nous optons pour la cause importante.
- S'il vous plait, il y a des vies en jeu !
- Bon, dans ce cas je vais voir ce que je peux faire.
Elle sorti de son bureau, et entra dans une pièce adjacente à celui-ci. Nous attendîmes dans la salle d'attente située tout près d'ici. Au bout
d'une demi heure elle
revint accompagnée d'un homme. Il devait avoir dans la cinquantaine, il avait les cheveux bruns parsemés de cheveux blancs. Il portait un
costume sombre et sobre
avec une cravate bleue sirène. Son visage était couvert de cicatrices, et je mourrais d'envie de lui demander d'où elles provenaient mais
l'occasion ne s'est pas
présentée.
- Bonjour Elodie, comment vas-tu ?
- Bonjour Richard, je vais bien merci.
- Et bien, qui est cette jeune fille ?
- C'est mon élève Rachel.
- Oui bien sûr, comment ai-je pu oublier ! Quel sot je fais. Il ria. Pardonne moi Rachel, j'ai parfois la mémoire défaillante.
- Ce n'est rien, je comprend.
- Je vous propose de m'accompagner, allons discuter dans un endroit plus calme.
- Nous te suivons.
Nous le suivîmes à travers le dédale que formaient les couloirs du sous-sol. Seule je me serais facilement perdue. Nous suivîmes Richard
pendant cinq minutes. Puis
nous débouchâmes sur une grande pièce, elle était très claire illuminée par des centaines de bougies disposées en cercle en hauteur. J'étais
subjugué par la beauté
du lieu, quand Richard m'interrompit dans ma béatitude.
- Si vous voulez bien rentré.
Nous entrâmes dans une pièce qui surpassait l'entrée en beauté, des draps en soie étaient suspendus sur tout les murs, des chandeliers
ornaient les différents
meubles de la pièce, lui donnant une atmosphère étouffante mais agréable. Je fus une fois de plus interrompu dans ma contemplation du lieu,
cette fois c'est Elodie
qui me rappela à l'ordre en me demandant d'être attentive.
- S'il te plait Rachel, concentre toi !!, me réprimanda Elodie.
- Oui, excuse moi.
- Le lieu est-il à ton goût ? Me demanda Richard d'une voix très douce.
- Euh oui, cette pièce est très belle.
- Je prendrais cela pour un compliment, la décoration est de mon cru. Mais je crois que vous n'êtes pas ici pour parler de la décoration de mon
bureau, n'est-ce-
pas ?
- En effet Richard. Mais avant de t'expliquer la situation, j'aimerais que tu raconte ton histoire à Rachel, enfin si tu veux bien.
- Penses-tu que cela lui sera vraiment utile pour la suite ?
- Oui, je le pense, lui répondit-elle avec cet air sérieux que je connaissais bien maintenant.
- Dans ce cas... Dis moi Rachel, sais-tu quel est mon âge ?
- Et bien pour être franche non.
- J'ai fêté mon 150e anniversaire il y a une semaine.
- Vous êtes sérieux ? Non parce que si c'est une blague j'ai d'autre chose à faire que d'écouter des bêtises pareilles, j'étais abasourdis par ce
qu'il venait de me
dire. Soyons sérieux pendant un instant, comment cela serait-il possible ? Vous avez voler la pierre philosophale de Nicolas Flamel juste avant
que Dumbledore ne la
détruise ?
- Rachel je comprend que...
- Elodie, c'est à moi de lui expliquer, dit Richard en la coupant sèchement. Je conçois que tu sois septique, et je dois dire que cette référence à
Harry Potter était
très divertissante. Mais j'ai réellement 150 ans, je ne me moque pas de toi.
- Comment Est-ce possible ?
- Et bien c'est autant possible que la présence d'hybride sur cette planète. Puis-je t'expliquer sans être interrompu ?
- Bien sûr, excusez moi, dis-je en baissant les yeux, Elodie se promenait dans la pièce sans nous écouté.
- Bien. Je fais parti de la deuxième génération d'hybride. Notre créateur avait fait en sorte que nous soyons immortels. Aujourd'hui ce n'est plus
le cas, certains
individus avaient développé un certain esprit belliqueux et avaient inventer un nouveau sport... Tu connais la chasse aux sorcières qui c'est
déroulé durant la période
médiévale ? Et bien c'est eux qui en étaient à l'origine, le sort de ces humaines innocentes leur importaient peu. Tout se qui comptait, c'était
l'amusement que ça leur
procurait. Du coup, l'immortalité était un trop beau cadeau pour eux, ils furent bannit, condamnés à errer dans une dimension parallèles à
celles-ci. Cependant,
certains furent gracié, n'ayant pas pris par à cette ignominie, en échange ils devaient protéger la génération suivante d'hybride. Les garder dans
la bonne direction.
Le nouvelle génération ne bénéficia pas de l'immortalité, mais d'un cadeau plus grand encore : ils pouvaient donner la vie, afin de perpétré
notre espèce. Ainsi nous
pouvions continué à protéger le monde de certaines menaces qui pèsent sur lui. Je fais partis de ces quelques individus qui furent gracié. J'ai
juré d'œuvré pour le
bien de l'espèce humaine, même si je devais en payé de ma vie.
- Allez-vous mourir ? Non pas que je souhaite vous voir disparaître, simple curiosité.
- Ah ah, oui ma vie s'achèvera un jour. Mais j'ai encore de nombreuses années devant moi !
- C'est incroyable. Je ne savais pas que certains d'entre nous était immortel. Combien de membres du conseil le sont ?
- Ils le sont tous, d'où son nom, si nous n'étions pas tous des anciens, il ne s'appellerait pas le conseil des anciens.
- Oh ! Mais n'est-ce pas un peu injuste envers tout les autres ? Je veux dire, ne devrions nous pas tous être égaux ? Peut-être qu'il serait plus
juste que le conseil
soit choisit par tout ceux de notre race.
- C'est une idée sensée. Mais nous vivons des temps sombres et l'expérience et la stabilité y sont plus adaptées.
- Je comprends, répondis-je, je vis à ce moment là qu'Elodie était revenu s'asseoir à côté de moi.
- Bien entendu, tu es une jeune femme brillante, tout comme ta mère et ta grand-mère ! Maintenant que je t'ais expliqué mon histoire, me
direz vous pourquoi il
faut que le conseil se réunisse.
- Richard, mon fils à été enlevé. Par les Eristas, dit-elle.
- Mais pourquoi diable n'es tu pas venu plus tôt ? Lucas fait parti de notre communauté.
- Je sais, je pensais juste pouvoir me débrouillée seule...
- Qu'Est-ce qui ta fait changer d'avis ?
- J'ai fais un rêve cette nuit, et Lucas m'a parlé, lui dis-je un peu déboussolée en repensant aux paroles de Lucas. Nous pensons donc que le
bouclier mis en
place par les Eristas est étanche mais seulement dans un sens. Ainsi les choses peuvent sortir comme elles le souhaitent, mais elles ne peuvent
pas rentrées sans
accords.
- Hum, il faudrait donc cherché un moyen de faire en sorte que le bouclier soit détruit mais de l'intérieur. C'est une excellente idée, je vais
contacté les autres
membres du conseil et nous étudierons les possibilités. Pendant ce temps je veux que vous continuiez vos entraînements. Tu dois être capable
de te défendre seule
dans peu de temps Rachel !
- Elle sera prête Richard.
- Je te fais confiance pour cela Elodie. Tu es l'une de nos meilleures formatrices.
- Merci.
- J'adorerais continué à discuter avec vous, mais j'ai des choses à faire. Edwige ? Voudriez-vous venir raccompagné ces deux charmantes
personnes ?
- J'arrive Monsieur.
Nous le saluâmes, mais il n'entendis pas, son esprit était déjà ailleurs. | | |
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