| Manchester CityAvec la plus que probable arrivée d'Edin Dzeko cet hiver, Manchester City continue de faire les folies sur le marché des transferts. Les résultats seront-ils au rendez vous ?Le "foot-business". C'est ce qu'incarne parfaitement Manchester City et son richissime propriétaire le Cheikh Mansour Bin Zayed Al Nahyan aujourd'hui. A l'heure où le football semble sombrer dans un monde où seul l'argent compte, où des millions d'euros sont dépensés à tout-va et où les vraies valeurs s'estompent peu à peu, le club des Citizens s'impose comme un leader sans conteste.
Mais les millions font-ils tout ? Permettent-ils de gagner des titres ?
L'histoire des citizens et leur situation actuelle
Fondé en 1880, Manchester City n'a jamais été un club phare du championnat anglais et a souvent vécu dans l'ombre de son rival de United. Si le club a connu une période faste entre les années 60 et 70, il n'a été champion que deux fois dans son histoire, la dernière remontant a près de quarante-trois ans. Nicolas Anelka fut l'un des plus emblématiques Skyblues des années 2000.
Depuis son rachat en 2008, le club a dépensé sans compter, et ce sans vraiment de résulats marquants. La première "star" à rejoindre le club fut Robinho en 2008, qui signa pour 32,5 millions de livres. Malgré une première saison ponctuée de quatorze réalisations, le Brésilien, aujourd'hui à l'Ac Milan, ne convaint pas vraiment. L'équipe terminera dans le ventre mou du classement (10ème).
Le mercato précèdant la saison suivante est plein de promesses. En effet, l'équipe de Mark Hugues ne lésine pas sur les moyens en s'accaparant les services de joueurs de renom. Le bison argentin Carlos Tevez, l'ancien monégasque Emmanuel Adebayor, son compère ivoiriren Kolo Touré, le trés bon milieu anglais Gareth Barry ainsi que l'atypique Joan Lescott rejoignent les rangs des Citizens. Après un départ canon et cinq victoires dans les cinq premiers matchs, l'équipe s'essoufle et Hugues est démis de ses fonctions. Son remplaçant, Roberto Mancini (ex-Inter) ne parvient malheureusement pas à hisser ses hommes jusqu'en Ligue des Champions, mais redore un peu le blason du club avec une quatrième place.
Cette saison, le technicien a pu compter sur plusieurs renforts, en l'occurence Yaya Touré, Jerôme Boateng, David Silva, Aleksander Kolarov et Mario Balotelli. Actuellement deuxièmes du championnat derrière leur grand rival Manchester United et qualifés pour les seizièmes de finale de l'Europa League où ils affronteront le club grec de l'Aris Salonique, les Citizens semblent armés pour réussir quelque chose de très bien en cette année 2011. D'autant que le traditionnel "Big Four", actuellement déserté par une équipe de Liverpool en perdition et un Chelsea qui n'en finit plus d'enchainer les contres performances, semble de moins en moins d'actualité. Les cartes sont redistribuées et des équipes comme City ou Totthenam ont clairement leur chance.
Des problèmes en interne
Malgré ses bons résulats, City doit faire face à de nombreux problèmes en ce début de saison. Il y a peu, le capitaine Tevez exprimait son mécontentement et menaçait de quitter le club, avant que Mario Balotelli, fraichement débarqué de l'Inter, ne commence lui aussi à se poser des questions. Par ailleurs, l'ambiance au sein du vestiaire semble plus que douteuse. Il y a quelques semaines, ce même Balotelli faisait l'objet d'une altercation avec le défenseur allemand Boateng. Puis, le 3 janvier à l'entraînement, une bagarre éclatait entre Adebayor et Kolo Touré. Pas moins de huit joueurs furent nécessaires pour séparer les deux protagonistes.
Avec plus de 250 millions dépensés en trois ans, et des salaires mirobolants offerts à ses joueurs (Yaya Touré est actuellement le joueur le mieux payé de Premier League), Manchester City fait tout pour prendre le pouvoir en Angleterre. Mais à quel prix ?
Si l'argent permet de faire de jolies choses, elle fait tourner la tête de nombreux joueurs, et ce n'est pas les supporters des Skyblues qui vous diront le contraire. | | |
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