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Marlon Brando : la mort d'un mythe

Marlon Brando, l'acteur symbolique de sa génération, est décédé le 1er Juillet dernier, à l'age de 80 ans. Sa carrière ainsi que sa vie, avait connu des hauts et des bas impressionnants.


Le petit garçon du Nebraska, né le 3 Avril 1924, dans une famille qui vivait et aimait le cinéma. Son destin était tracé, il a fallu attendre son renvoi de l'école militaire pour qu'il se mette sérieusement au théâtre. Il était l'un des meilleurs élèves de l'Actor's Studio, à New York, et l'acteur favori du génial réalisateur Elia Kazan, pour lequel il tourna "Un tramway nommé désir", qui lui valu une nomination aux Oscars.






Il était le sex symbol américain de toute la génération des années 50, époustouflant plus d'une fois dans ses prestations remarquées, comme dans "Sur les quais", du même Elia Kazan, pour lequel il reçu son premier Oscar, non sans émotion, ou encore dans L'équipée Sauvage, où il campe le rôle du jeune Johnny, un motard. Cet anticonformiste s'imposa dans des rôles divers mais vécu un passage à vide durant les années 60, qu'on passait fatal.






C'était sans compter sur le talent de Brando, qui, considéré par beaucoup comme arrogant, s'est plié au jeu des castings, pour décrocher le rôle mythique du Parrain : Don Vito Corleone, dans le film sacré de Francis Ford Coppola. Ce timbre de voix, ces paroles qu'on rêverai de prononcer et ce charisme, retranscrit par une présence physique certaine, ne montrait pas Marlon Brando à l'écran, mais son personnage. C'était un véritable acteur, celui qu'on confond avec son personnage. Le film sorti en 1972 connu un énorme succès, et Brando montra ainsi à tout ses détracteurs qu'il n'était pas mort, pour cause, il refuse même son deuxième Oscar, pour le rôle de Corleone, envoyant une comédienne indienne sur scène pour exprimer la discrimination que vivait son peuple au cinéma et pour rappeler le massacre qu'a perpétré l'Amérique à ses compatriotes. Un geste fort, que seul des Seigneurs peuvent faire.




Toujours au début des années 70, il tourna "Dernier Tango à Paris", son film le plus controversé, où il a pu montré toute sa sensualité, qualifié même de "féminine" par les experts. Il était l'exemple de toute la génération qui le suivait, les DeNiro, Pacino ou encore Pesci le considérait comme le plus grand. A l'annonce de son décès, Al Pacino, considéré comme son successeur, à même prononcer sa douleur et son admiration par cette phrase : "Je suis très fier de dire que je chercherais à l'imiter jusqu'au jour de ma mort". Il est devenu une légende du cinéma, avant même sa mort, ce que peu d'acteurs ont réalisé.






Sa vie familiale était tout aussi spectaculaire. Il avait aimé plusieurs femmes, était le père de plus de dix enfants... Il aimait profondément sa famille, et pour beaucoup, ce n'est pas d'une embolie pulmonaire qu'est mort le grand Marlon Brando le 1er Juillet 2004, mais du suicide de sa fille, en 1995, suite à l'assassinat de son mari par son frère, Christian, le fils aimé de Brando, qui paya tout son procès et était dépité de voir son fils en prison, durant 5 années. Il disait dans Le Parrain : "un homme qui ne passe pas du temps avec sa famille ne pourra jamais être un vrai homme" : Brando était un homme.
Il était ruiné, mais triste également de voir sa famille se décomposé, son cœur était brisé, lui qui aimé la Polynésie et la cause indienne, au point qu'il y a vécu exilé durant près de dix ans, était meurtri par tout ses problèmes familiaux. Il finit sa vie dans un petit bungalow morbide, indigne d'un Homme de cette générosité, à Mullholand Drive, en Californie, jouant quelques petits rôles dans des productions de moyenne qualité, pour gagner de l'argent, nécessaire à sa survie.

Sa vie fut marquée par des rôles mythiques, de Stanley Kowalski au colonel Wurtz, en passant par Don Vito Corleone ou encore le jeune Johnny Strabler, mais aussi par des rebondissements déplorables dans sa vie privée. Il restera à jamais dans la mémoire collective, et dans l'esprit des grands passionnés de cinéma, qui l'ont toujours respecté et admiré, cette mort en pleine solitude lui voue une immortalité certaine.
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Re: Marlon Brando : la mort d'un mythe
Posté par antonio.montana le 20/08/2004 07:57:28
Marlon Brando, sa personne, pas ses personnages, était déjà un mythe, mais alors Marlon Brando en Don ou en jeune moteur, c'est le mythe du cinéma !
Re: Marlon Brando : la mort d'un mythe
Posté par appelez-moi-jadka le 20/08/2004 07:57:28
Marlon Brando sur sa moto.....ça restera une légende...
Re: Marlon Brando : la mort d'un mythe
Posté par antonio.montana le 20/08/2004 07:57:28
tu parle de L'Equipée Sauvage, c'est un excellent film, et on ne peut pas en dire autant de tout les films où il à joué, car la présence de Brando n'est pas un gage de qualité pour un film, au contraire d'acteur comme Pacino ou De Niro (qui sont d'ailleurs fascinés par Brando), car il faisait ce travail en tant que gagne-paim. Mais quel cinématographie quand même si on enlève les "navets" : L'Equipée Sauvage, Le Parrain, Apocalypse Now, Sur les quais, Un tramway nommé désir, Dernier tango à Paris, et j'en passe, RIP MARLON !
Re: Marlon Brando : la mort d'un mythe
Posté par legolasgirl le 20/08/2004 07:57:28
j'ai vue son film lorsqu'il était un motard! bon film pour l'époque, c'est vrai qu'il avait un beau visage mais un cul énorme, je ne voyais que ça! c'est dommage! non lol je plaisante ,c'était un bon acteur et j'ai passée un bon moment à regarder le film!@+
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Publié le 16 juillet 2004
Modifié le 16 juillet 2004
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