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Moi, Eléa... (2)

Comme promis voici la suite, en espérant qu'elle vous plaira, mais ce n'est toujours pas la fin... Et il y a une petite surprise qui va avec, Nastasia fait maintenant partie de l'équipe des auteurs, mais elle elle s'occupe de l'histoire du jeune homme...


Il va de soi que vous n'allez pas me croire si ej vous raconte mon histoire, mais il le faut, sans ça vous ne comprendrez pas pourquoi je n'ai pas su mordre cet homme, alors que je désirais tellement sentir sa vie le quitter, son sang couler dans mes veines... Alors écoutez moi...

Je m'appelle Eléa, j'ai dix neuf ans, du moins c'est l'âge que j'avais lorsque je suis morte... En réalité on peut dire que j'ai plus de trois milles ans. Je suis née en Egypte Antique, il y donc trois milles ans environ, mais ma vie fut courte... Malheureusement pour moi, je naquis d'une femme qui n'avait pas le droit d'avoir d'enfants, une prêtresse... Pour être plus précise, ma mère était LA grande prêtresse d'Isis, destinée à vivre et mourir vierge, afin de rester pure aux yeux de celle çi. Mais ma mère tomba amoureuse d'un homme, qui la mit enceinte. Elle accoucha seule dans le plus grand secret, et pendant dix huits ans je vécus cachée, seule, sans personne avec qui discuter, rire, vivre tout simplement. Seule ma mère venait une fois par jour pour m'enseigner l'écriture, la langue, et m'apporter à manger. J'étais condamnée à vivre ainsi toute ma vie lorsque mon père causa ma perte. Le jour de sa mort, il fut prit de remords, et avoua toute l'histoire au pharaon, un de ses amis proches. Il fit venir ma mère auprès de lui, et, paniquée, elle raconta que mon père l'avait violé, qu'elle avait tout fait pour me tuer avant ma naissance par ses prières, mais que l'enfant maléfique que j'étais, envoyé de Seth le dieu du mal, pleurait déjà dans le ventre de sa mère...
La légende des enfants qui pleurent dans le ventre de leur mère existe encore dans certaines vieilles croyance, et cela signifie que l'enfant en question aura le don de double vue. Toujours est il que je naquis, non seulement contre la volonté de ma mère, selon elle, mais en plus avec les yeux bleus, chose très rare en Egypte et considérée comme présage de malheurs. Les enfants aux yeux bleus étaient tués à la naissance, donc dans mon malheur, j'avais eut un peu de chance...
Mais ma mère, qui pourtant m'avait aimé, et cela j'en suis sûre, venait de me reléguer au rang de "chose" malfaisante qu'il fallait éliminer.
Tout ceci, je l'ai lu dans ses yeux quand elle est rentrée le soir même dans ma chambre. Lorsque je la vis pénétrer la pièce, avec un sourire faux sur le visage, et toute sa trahison se lisant dans ses yeux, je fus prise d'une rage folle, et la voyant commencer ses sortilèges ridicules pour me tuer, j'attrapai une statuette d'Isis et frappa ma mère à plusieurs reprises à la tête, au visage, jusqu'à ce que le sang souille ma robe, mes mains, mon visage...
Et je m'enfuis, sur un cheval appartenant à ma mère.
Le soleil, que je n'avais jamais vu, me brûlait les yeux, la peau, je hurlais de douleur tout en m'enfuyant, c'était insoutenable.
Au bout de quelques heures, le cheval s'écroula de fatigue. J'étais seule au milieu du désert, la nuit tombait, j'avais peur. Bien sûr, j'étais habituée à l'obscurité, depuis le temps que je patientais dans cette chambre sans fenêtre, mais ce silence me terrifiait, et surtout, j'avais peur d'être retrouvée et tuée...
Je passais ma première nuit "libre" à penser. Je voyais, à la pâle lumière de la lune, mes mains, souillées du sang de ma mère, qui m'avait trahie...
Je ne saurais dire combien de temps je suis restée dans ce désert. Quelques jours ? PLus ? Je l'ignore. La journée, je dormais, essayant de couvrir mon corps de ma robe, pour ne pas laisser le soleil me brûler. La nuit, je ne vivais guère plus, restant assise là sur le sable, près du cadavre du cheval qui m'avait sauvé.
Mais une nuit, un homme vint vers mois. Il ne venait pas de Memphis, ne savait pas qui j'étais, mais ce qu'il vit lui plût : une jeune fille, aux cheveux et à la peau étrangement clairs pour une Egyptienne, aux yeux d'un bleu ensorcelant, et au corps plus désirable que celui d'une déesse.
C'est surtout ce dernier qui fit monter en lui l'envie de profiter de ce corps sans défense, de le posséder dans son intégralité.
Ce que je lus dans ses yeux me fit perdre la tête; j'avais tué ma mère, je pouvais recommencer ! Seulement je n'avais pas d'armes, je n'avais plus le temps de réfléchir, il m'avait déjà attrapé et cherchait à m'allonger sur le sol...

Pour l'intro : http://www.france-jeunes.net/article.php?artid=13747
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Re: Moi, Eléa... Suite
Posté par photosillusions le 20/08/2004 07:56:09
Vraiment trop génial :) continu, tu as un talent fou ;)
Re: Moi, Eléa... Suite
Posté par lewna. le 20/08/2004 07:56:09
tjrs ossi bi1 ! ! ! ! !
merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci pour cet lectur, ya vrémen rien a dir !
Re: Moi, Eléa... Suite
Posté par tchitchae le 20/08/2004 07:56:09
voila qui est bien mieux ! ça donne envie de lire la suite et en plus tu sembles avoir une excellente culture: merci de nous la faire partager. au plaisir de lire la suite...
Re: Moi, Eléa... Suite
Posté par weet_weet le 20/08/2004 07:56:09
merciiiiiiiiiii vous etes trop gentils ca me fait super plaisir !
Re: Moi, Eléa... Suite
Posté par <jess> le 20/08/2004 07:56:09
LA SUIIIIIIIIITE!!!
Pourquoi n'a-t-elle pas mordu Fauvero?Pourquoi a-t-elle des yeux si spéciaux?Pourquoi suis-je si impatiente?Peut-être parce que cet article est génial?
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L'auteur : Fanny G
37 ans, Norwich (Royaume-uni).
Publié le 30 janvier 2004
Modifié le 04 février 2005
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