 | Nadine KhouryA voir, à écouter absolument, une nouvelle artiste libano-anglaise de 25 ans, qui vous transporte dans ses chansons dans les rues de Beyrouth mais aussi transpose vos oreilles vers dessons qu'elle ose expérimenter. Une artiste indépendente, libre de ses opininions et de ses sentimeux, peu conformiste. Venez lire cette article, rien que pour l'encourager. Cuts from the inside passe en boucle dans mon radiophone. Qelques jours à peine après son achat, je connais déjà par coeur "Underground", je la fredonne partout et grâce à un peu d'entraînement, j'arrive à placer ma voix ma voix sur les mots au même instant que la chanteuse, et presque de la même façon. C'est dire si j'aime ce morceau, car bien que la mélodie soit à mon goût entraînante, Nadine Khouri interprète sa chanson avec une voix douce, presqu'inarticulée, s'arrêtant, revenant sur une note, passant du grave au aîgu. Sa voix surprend, déconcerte, première chose que l'on remarque d'ailleurs.
Cette anglo-libanaise de 25 ans, fut élevée au Liban jusqu'à l'age de 8 ans et puis emmigra pour l'Angleterre et ensuite pour les Etats Unis. Elle partage son temps à présent entre Londres et Beyrouth. Nadine Khouri nous offre dans cet album, des textes poétiques, matures, critiques, mélant histoire de coeur et description de la société, voir même de faits politiques (Le printemps 2005, le printemps de l'independance dans " Midnight prayer"). De quoi ravire la musicophile que je suis.
Son style varie entre plusieurs genres : "acoustic/rock/folk/jazz/spoken" comme elle le dit elle même, influencée et éprise à l'adolescence de PJ Harvey, Nina Simone, Radiohead et Ani Difranco (etc...), elle à de quoi éprandre mon adolescence.
J'achetais son album peu avant Noel, sur les conseils d'un ami qui la connaissait. Le propriétaire de la Cd-thèque me dit, en guise de publicité, que son style musical ressembait beaucoup à celui dAni Difranco, mon idole. Effectivement, certaines ressemblances son assez frappantes : D'abord dans "Wail" (il s'agit, certes, d'une chanson narrant le Liban) : La manière de dire les paroles, la musique, s'apparentent beaucoup à "Serpentine" ou même "grand canyon".
"what of" m'a quant à elle rappelée "Shrug", du point de vu de l'histoire.
Mais cessons les comparaisons. J'ai apprécié le ravail de cette artiste, sa créativité (essai de nouveaux sonds, de plusieurs genres, ex : "All this violence", "Bliss"...), sa voix et puis surtout...
 Nadine en live
Et oui, j'ai eu la chance de l'écouter en LIVE.
Le concert se déroulait dans un pub (le 11 janvier 2006) assez branché, avec des gens branchés, et pas mal de gays aussi (pourra t-elle devenir une gay icon libanaise ?)...
Elle était simple, à quelques mètres de moi, se melant aux gens et spectateurs (avant de commencer). Je l'ai abordé, pas longtemps (timide que je suis) : 3 ans qu'elle fait de la musique en professionnelle, 3 ans qui lui a permis de réaliser un merveilleux album.
Elle était belle (bien plus que sur les photos) et gentille, et naturelle et douce... Je lui parlais en français mais je voyais bien qu'elle avait de l'anglaissur le bout de la langue (bien qu'elle comprenne la langue de molière, comme tout bon libanais).
Charmant.
Une heure après l'heure prévue, le calme se fut : Nadine chantait.
Simple, sans artifice, accompagnées de deux musiciens, elle nous présenta quelques unes de ses toutes nouvelles créations, quelques unes tirées de son abum "cuts from the inside" et quelques unes plus anciennes. Le tout dans une ambiance intimiste et chaleureuse.
Je n'ai rien à ajouter sinon ceçi : A écouter d'urgence.
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The CD is also available at the following online stores, for anyone living outside Lebanon.
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