Non connecté. Connectez-vous ou devenez membre (gratuit).Recherche rapide :     

Ne t'en va pas !

Tu me l'avais juré, pour l'éternité... Pas encore pour le meilleur et pour le pire mais je te savais sincère... C'est ce que je croyais du moins. J'avais confiance. Tu m'as trahi.


Tu es parti aujourd'hui, et c'est fini. Tu n'es plus là, c'est fini... Mais moi je ne peux pas accepter que tu m'aies abandonné. Toi qui m'avait juré de rester... Pour l'éternité. Tu sais, je t'aimais et je te faisais confiance mais cela ne suffisait plus pour toi. Tu rêvais de plus grand, de plus magnifique. Je n'étais qu'une simple femme dépourvue de charme ou de bonté majestueuse, mais je t'aimais... D'une sincérité que tu ignorais certainement. Malgré tout...

Cela ne te suffisait pas ?

Je t'en veux de m'avoir laissé comme ça, derrière toi. Je t'aimais, et je t'aime, mais en fait je ne sais plus. Peut-être te hais-je ? Mais je hais davantage de ne pouvoir te haïr car cette seule pensée me blesse et me terrifie à la fois. Je suis profondément désarçonnée, je perds, en même temps que toi, tous mes repères.

Mais comment as-tu pu me faire ça ? Je suis certaine que tu n'y as pas songé. Petit égoïste que tu as toujours été, même si loin... Tu ne penseras sans cesse qu'à toi, hélas.

Je m'ennuie. J'ai peur. Je souffre. Je pleure... Et je me mens sur la cause de ta disparition pour adoucir ma douleur.

J'ai dormi toute la nuit mon chéri en rêvant à chaque instant de toi. Je voulais fuir mon désarroi et tout mon chagrin. J'espérais n'avoir vu là qu'une illusion, troublante certes, mais irréelle. Je souhaitais dormir, et rêver, puis me réveiller et te voir là, à mes côtés à ronfler comme un porcelet thaïlandais. Je m'étais habituée à ces grondements qui me réveillaient parfois et que j'ai tant détesté, mais qui aujourd'hui m'aurait apaisés et sans doute rassurés, j'avais fini par apprécié. C'est étrange comme mes sentiments s'égarent en cet instant tragique. Oui c'est peu dire, cette tragédie brutale sur mon existence.

Et tu sais, je n'ai pas que dormi. J'ai du me réveiller et tu n'étais pas là... Tu n'étais pas revenu. J'avais tant espéré... Et j'en ai trop pleuré. Je n'ai plus dormi depuis.

Je commence à réaliser l'ampleur de ton départ, ce que cela implique. Je réalise que mes Noël seront sans toi et que le cœur n'y sera plus. Je m'aperçois que je devrai me passer à la fois de nos moments de douceur en même temps que nos rêves de folies.

Et je réalise que tu ne seras plus là pour veiller sur moi. Tu ne seras plus jamais là pour me protéger ou me soutenir. Tu ne me feras plus jamais rire. Je commence à comprendre... Et jamais plus tu ne me prendras dans tes bras.

Je réalise que j'ai peur et que je ne sais comment vivre, comment continuer sans toi. Je t'aime...

Je comprends davantage maintenant et je tombe de mon nuage, redescends sur terre. Il le fallait, le rêve est terminé. La descente est violente. Je sens ma flamme s'éteindre à petit feu.

Mon amour, tu es mort ce jour là et dans ton élan, dans ta tombe, tu emportes une part de moi...
. Voir tous les commentaires et/ou en poster un (1)
Re: ne t'en va pas !
Posté par ced-ch le 30/04/2006 16:10:13
Très bel article, même magnifique, très émouvant...

je trouve ta façon d'écrire très belle, je ne comprends pas qu'il n'y ait aucun commentaire dans un article comme celui-ci, donc je rajoute le mien car il mérite d'en avoir beaucoup...

bonne continuation pour les prochains articles...

Modifié le 08/05/2006 13:12:00
. Voir tous les commentaires et/ou en poster un (1)
L'auteur : Zora Septyna
40 ans, Canada.
Publié le 01 mars 2005
Modifié le 04 février 2005
Lu 3 241 fois

. Cet article est un plagiat?
. Imprimable (pdf/html)
Recevoir la lettre d'information :
Connectés :
    0 membres et 638 visiteurs

tubededentifrice.com, ...    CNIL: 752143.     |]  ▲