| Nestor Burma : L'encombrant cadavre de la plaine MonceauBurma, une nouvelle fois plongé dans un sombre polar en plein cœur de Paris..."Mars 1959. Nestor Burma a rendez-vous dans les beaux quartiers de l'ouest parisien. Mais quand il se présente au domicile de celle qui l'a appelé... C'est pour la retrouver morte, ainsi que son mari, un ingénieur. Double suicide, en apparence. Mais que valent les apparences, dans cet environnement plus que cossu en prise directe avec les réseaux de l'argent et du pouvoir ?
Après La nuit de Saint-Germain des Prés, déjà proposé par le tandem Tardi et Moynot en 2004, suivi un peu plus tard d'un deuxième album, Le soleil naît derrière le Louvre, voici donc une nouvelle adaptation à quatre mains d'une aventure de NESTOR BURMA, d'après l'un des romans de Léo Malet. " (Présentation Casterman)
Nestor Burma, le célèbre détective de l'agence Fiat Lux fait son grand retour en bande dessinée sous le crayon Emmanuel Moynot, pour la troisième fois consécutive. Et oui Tardi, depuis La nuit de Saint-Germain des Près, a passé la main pour les nouvelles adaptations des aventures du célèbre personnage inventé par le romancier Léo Malet.
Cette septième adaptation nous entraîne en plein Paris à la fin des années 50, dans le quartier cossu du 17ème arrondissement. Les amoureux du quartier seront ainsi en terrain connu avec cet album puisque Moynot nous en représente une image plutôt fidèle. Mais le quartier sert surtout de décor à un sombre polar comme toujours quand il s'agit de Nestor Burma. Celui-ci traîne une nouvelle fois ses basques là où il ne faut pas et rencontre au cours de son enquête une série de personnages atypiques qui donnent tout leur saveur aux histoires de ce détective goguenard, nonchalant et désabusé.
Les auteurs rendent une nouvelle fois hommage au roman feuilleton, puisque ce récit est actuellement en prépublication sous la forme de numéros du journal, qui a lui-même créé, L'Etrangleur. Les trois numéros de ce journal sont en grand format et en noir et blanc, alors que l'album sera publié en couleur.
Du point de vue graphique, Moynot s'essaye à son tour dans la veine réaliste avec un trait simple en apparence. Le grand intérêt de son dessinréside dans la multitude de détails qui nous en apprennent beaucoup sans en avoir l'air. Moynot nous offre une galerie de tronches remarquables, comme on avait déjà l'habitude d'en voir sous le crayon de Tardi. Mais on sent que Moynot imprime petit à petit sa propre patte et qu'il estde plus en plus à l'aise dans cette troisière réalisation... | | |
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