 | Où le regard ne porte pas (tome 2)Quand l'amitié et l'amour aboutissent à une fin tragique mais aussi à un splendide hymne à la vie... "Petit rappel du tome 1 : Rappelez-vous, c'était en 1906 et une sympathique famille londonienne venait s'installer dans le petit port italien de Barellito. Le père rêvait d'industrialiser la pêche locale à l'aide d'un bateau à vapeur. Le fils, William, découvrait un paradis fait de soleil, de liberté et de complicité avec ses nouveaux amis, Paolo, Nino et Lisa, une jolie gamine dotée d'étranges pouvoirs. Mais peu à peu l'hostilité des villageois virant à la haine, le paradis basculait dans la violence, et la première partie de cette fresque s'achevait sur une séparation et un mystère – les quatre enfants, nés le même jour, semblaient liés par un secret que, seule, Lisa devinait.
Tome 2 : Vingt ans ont passé. William, Paolo et Ninon se retrouvent au chevet de Lisa. Elle a perdu l'enfant qu'elle portait, et Thomas, son compagnon, l'a quittée. Les trois copains en déduisent que c'est un sale type, mais Lisa sait que c'est faux. Elle sait que leur amour est de ceux qu'on ne rencontre qu'une fois, et que tout a mal tourné le jour où Thomas est tombé sur un livre, pourtant banal, racontant une ruée vers l'or au Costa Rica. C'est donc là-bas qu'elle entraîne ses trois amis, et c'est à Caluinta, ville champignon perdue dans la jungle et désertée depuis longtemps, qu'ils vont enfin comprendre ce qui les lie de manière indéfectible." (Présentation Dargaud)
 Huit mois après la parution du premier tome, les auteurs de ce roman-fleuve nous livrent la clé du mystère qui lie de manière surprenante les quatre amis devenus adulte. Pourtant les auteurs arrivent encore à nous tenir en haleine tout au long de ces 96 planches pour amener le lecteur jusqu'à un dénouement bouleversant. Ainsi, si le mystère s'épaissit à nouveau au début de l'album, il se dénoue au fil du voyage entrepris par Lisa et sa bande. A nouveau dans cet album, des planches en double page se distinguent du reste de l'album par le fond noir et leurs teintes rouges. Si ces planches constituaient une véritable énigme pour le lecteur à la lecture du premier tome, elles apportent la clé de l'histoire dans le deuxième. Le dénouement nous dévoile aussi l'explication du titre. Ils ne vous restent donc qu'à découvrir cette magnifique BD pour satisfaire votre curiosité.
 Le scénariste joue sur la gamme des sentiments profonds. Evidemment le thème de l'amitié indéfectible est à nouveau extrêmement présent, puisque même vingt ans après William, Paolo et Nino accourent dès qu'ils reçoivent un télégramme signé Lisa. Mais les auteurs introduisent aussi une nouvelle tonalité avec l'amour fort de Lisa pour un nouveau venu, Thomas. Toutes ces passions vont aboutir à une fin tragique... Mais les amis se retrouveront dans une autre vie...
Quant au dessin, il traite le bonheur et la cruauté avec la même finesse. Le dessin d'Olivier Pont est toujours aussi splendide et très clair. La couverture résonne en écho à celle du premier tome et indique immédiatement que l'on se trouve dans une nouvelle phase de la vie des personnages. Le dessinateur a encore pris le parti de l'épure et de l'émotion pour cette couverture. Les couleurs de Jean-Jacques Chagnaud contribuent à la beauté du dessin et à la mise en valeur des décors. Alors plongez-vous dans ce monde coloré de la jungle du Costa Rica...
Titre : Où le regard ne porte pas
Scénario : Abolin et Pont
Dessin : Pont
Editeur : Dargaud
Collection : Long Courrier | | |
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Re: Où le regard ne porte pas (tome 2)
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