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Petite Histoire du 21e siècle...

Perdez-vous, laissez vous entrainer un instant. Vivez le texte.


Ici, vous sera raconté la vie d'un homme à qui tout sieds bien.
Il était un homme simple et dénudé de tout sentiments negatifs, il avait pour qualité de pouvoir réussir tout ce qu'il pouvait entreprendre de manière heroïquement naturelle. Il possèdait un sens de l'amitié imperissable, et respectait pronfondément la vie.

Il pleuvait, l'odeur du temps était âcre, on entendait cycliquement des bruits d'éclaboussements, et des eaux marronnâtres stagnaient le long du boulevard. Le ciel était d'un bleu-gris peu enivrant, l'atmosphère était glacée, chargée d'ennui. Les lourdes goutelletes de pluie qui, sans interruption nous touchaient la tête et le cou nous forcaient à les rentrer dans nos vetêments, et à plisser les yeux le plus possible.

Alors qu'il, un couple, marchait, bras-dessus bras-dessous, voici l'évenement que voilà :
Une bande de vauriens issus d'un quartier reculé de la ville, animés par la seule flamme de l'assouvissement s'en prenèrent à nos protagonistes, le jeune homme et sa femme.
Voilà qu'ils se rapprochèrent du jeune homme : "Eh qui es-tu toi ? Qu'est-ce que tu fais là ?
Lui, d'un air simple, modeste et distant, s'appretant à clore cet échaufouré dit : " Pardon ? Se connait-on ? "
L'air sinique et dangereux l'autre répondit : "Non on ne se connait pas, et alors ? Y a un problême ? "
A mesure qu'il prononcait ses mots, il se rapprochait non-challament du jeune homme.
Ce dernier prit un air confiant et résolu, presque envoûtant puis regarda sa femme et lui dit : "On dirait qu'on va avoir des problêmes".


Bizarement, elle n'en fut pas effrayée pour autant, quelque chose d'indiciblementserein émanait du jeune homme. Elle se sentait envellopée dans une aura douce calme et velouté, qui la rassurait. Elle devînt en ses yeux, la forcetranquille de son caractère, celle de l'éternel combattant, acceptant les combats, avec flegme et determination, qui jalonnent une vie.

Petite incartade du narrateur :
Pendant ce temps-là de nombreux passants passaient, aux côtés du couple présentant un danger imminant, et parfois s'arrêtaient quelques mètres en avant, sans pour autant oser s'approcher de plus près.
Fin de l'incartade.

"Bien" dit résolument le jeune homme "Que voulez-vous ? ".
L'autre, feignant de toucher sa femme, qui se dérobâ sous ses doigts lança : " elle est jolie ta copine ! "
Le jeune homme, répondit calmement : " Pourquoi voulez-vous la toucher ? ".
- " Hé les gars, vous entendez ça ? Ils me demande pourquoi je veux la toucher ! "
Il avait déjà tourné les talons, enmenant sa femme sous le bras avec lui, jugeant cette occurance comme une inutile perte de temps.
- " Ouais ! Allez fuit sinon on va te piquer ta meuf ! "

En marchant à allure vive, le jeune homme qui enserrait sa femme de son bras droit, retournait sa tête quelques secondes... Puis reprit une marche saine et sereine.

- " Ils t'ont fait peur ? "
- " Hmm mouais... " Dit-elle en se collant de plus bel contre lui, n'osant en fait avouer.
- " Bien, c'est fini maintenant "

Après quelques secondes de silence chargés d'émotions il reprit :

-" Je te propose de rentrer à la maison "


Une fois rentrés dans leur maison, l'homme baisa le front de sa femme et doucement lui suggéra d'aller se reposer : " Va te reposer ma chérie ".

Elle se dirigea dans le salon pour se mettre confortablement au chaud dans son canapé rouge pourpre alors qu'il était parti dans une autre pièce de la maison, la pièce forte. Elle était gardée par une double porte en cuir moltonnée et doublée en sorte que de l'intérieur aucun son ne s'échappât. A l'intérieur, la salle était entièrement blanche, seul un scintillant piano à queue faisait contraste. Il était comme ancré dans le sol depuis toujours, légerement ex-centré.

Le silence régnait, un silence éloquant. Pendant qu'il marchait en direction du piano, il le regarda, le scruta et vînt s'assoir sur le siège rectangulaire, rembouré de cuir, à son devant.

Assi, il examinait du regard toute les touches du piano, songeant que ces légers interstices vides,
remplis d'air entre chaques notes lui donnait un aspect sacré. L'esprit vide, absent de toute pensée, il jouait une note, c'était un Do. Aussitôt qu'il eût appuyé sur celle-çi, une subtile vibration émana du coffre pour aller le traverser comme une onde de choc, de sa main jusqu'au plexus solaire, où là, la note résonnait à l'image d'une goutte d'eau qui rencontre une étendue. Là son corp amplifiait l'éclatant son, lui rapelant l'insaisissabilité d'un tel moment. La vibration de la note s'écoula par tout son corps.
Une seconde main se levait au dessus du piano, puis s'en alla furtivement déchainer toutes les notes
du piano. Ca commence, le piano prend vie, il grimaçe dans tout les sens, émet des sourires à moitiés vrais, semble désarticulé de toute part;la main se rebiffe, s'arc-boute, suspendue en l'air d'une manière tigresque, percute à nouveau le piano, fracassant les Do dièses et les Mi bémols tel un jaillissement d'éclair. La main gauche continuait ses mouvement amples et soutenus, puis se mit à instantanément virevolter dans tous les sens, bondissant de notes en notes, allant arracher quelques impossibles accords du fond de l'instrument donnant à l'aspect fulgurant de la main droite, un ténor, des graves innatendues, qui résonnaient au travers de toute la musique pour enfin, revenir soutenir la mélodie centrale jouée patiemment à l'unisson.

Une onde de son chargée s'était installé à la surface du piano. Elle s'amplifiait continuellement de manière grandiloquente jusque ce que toute la pièce soit remplie, surchargée de son.
C'était une musique mystérieuse, nébuleuse et ephémère, elle laissait parfois apparaître d'étonnants manque de sons au milieux d'inéffables mélodies, des éclats de notes détonaient à n'importe quels moments. Un morceau exhalté à la forme boiteuse. Souvent, alors que des idylles romantiques semblaient s'élever, elles s'effondraient brutalement de manière tragique. Ecoutons... Une petite sérenade opaque agite et ronge la musique.
Une destinée inéluctable, voire funeste prend en charge le texte... Des anges apparaissent, sous un ciel cotoneux, gouvernant la terre. Un tonerre chargé de bienveillance éclate, alors que des flots tumultueux d'émotions contradictoires occupent l'atmosphère.

Quelque chose se prépare... Un évenement fracassant va se produire sous peu... Ce se charge... Ce va exploser... C'est imminent. C'est imminent... Des sons évoquant un tremblement de terre surviennent. Ils explosent, les mers se retournent, la terre se renverse soudain, par une paternelle clémence tout se recalme... Comme si ce n'eût été qu'un rêve dyonisiaque, et que seulement certaines bribes pâles et éphémères de rêve subsistaient aux aurores... Une accalmie s'était produite. L'homme était empli, submergé, il ne demeurait de lui plus qu'un amas de sons tourbillonant sur eux-même dans tous les sens. La musique avait troublé son âme. Il reposa ses deux mains sur ses cuisses, resta immobile un bref instant, puis se levâ et parti, laissant le piano épuisé, haletant, meurtri.

La porte claquâ.

Il vînt s'assoir aux cotés de sa conjointe, se mit dans le canapé et la serra fort dans ses bras, elle dit :
" Tu as bien joué mon chéri ? "
- " Oui. " répondit- il. Ils étaient heureux. Dehors, le beaux temps s'était amené, les rideaux incompletement fermés laissaient entrapercevoir la lueur d'un seul rayon de soleil qui perçait le ciel. Il semblait unique par sa force.

L'homme était un homme accomplit, il avait fait ses preuves dans le monde des gens ordinaires, et maintenant s'était retiré au calme, laissant la destinée le gouverner. Il était depuis 2 ans avec sa femme, et ils se connaissaient si bien qu'ils ne vivaient que l'un pour l'autre. Une vie saine les occupait.




C'était une musique mystérieuse, laissant entrevoir un bras, une main gantée de cuir, des pâs furtifs et legers, marchant dans l'ombre de la lumière apportée par un lampadaire vieillit.
L'homme est calme, froid, n'apparaît qu'à de rares fois, venant apporter une touche de mysticisme à l'atmosphère. La vie sans lui n'était que romance : on pense à lui, et quand il réapparaît il foudroit en plein coeur d'émotions tout ceux qui le connaisse. Tout le monde voulait s'arracher sa compagnie.
Il ne sourit qu'a moitié, puis s'en va... Laissant derriere lui un courant d'air remplit d'interrogation. Puis on s'imagine des choses ! Et on ne le revoit plus, on le cherche, on le cherche et des torrents
de sentiments viennent nous assaillirs, ceux-cy ayant triomphés, finissent par s'en aller. Un jour, on le revoit, presque par hasard... Au loin... Par l'embouchure d'une rue, disparaissant à jamais.

Merci d'avoir lu.
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Publié le 31 octobre 2006
Modifié le 24 septembre 2006
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