| Premier amour quand tu nous tiens... J'étais au collège lorsque j'ai réalisé que j'éprouvais de forts sentiments pour un garçon de ma classe. Aujourd'hui je suis en école d'ingénieur et je pense encore très souvent à lui,...Ca y est j'ai enfin pris ma décision.
Je vais l'écrire cette lettre. J'ai hésité tellement longtemps, ne sachant pas quelle pourra être sa réaction, ne sachant pas quoi y mettre, ne sachant tout simplement pas si je voulais réellement écrire une telle lettre, si j'en avais le courage.
Je devais avoir peur. Peur de le retrouver, peur qu'il ne soit plus comme je l'avais laissé 7 ans auparavant. C'était mon premier amoureux ! Un amoureux de collège, celui dont on se souvient, peut-être pas toute une vie, mais un bout de temps au moins, la preuve !
Depuis quelques temps j'éprouvais le besoin, de le revoir, de savoir ce qu'il devenait, si tout allait bien pour lui. J'avais envie de lui raconter ce que je faisais, ce que j'étudiais, j'avais envie de lui parler, de discuter avec lui de voir si on était toujours sur la même longueur d'onde. Je ne peux pas expliquer d'où est venu ce besoin subit, mais ce dont je suis sûre c'est que ce matin je me suis réveillée en me disant : "tu vas te prendre le temps d'écrire cette lettre, et tu vas y mettre réellement ce que tu penses". Je devais le faire aujourd'hui avant que je ne change à nouveau d'avis, j'ai mis 7 ans à me convaincre qu'il fallait que je reprenne contact avec lui, je n'allais pas laisser passer ce moment.
Il était dans ma classe durant les quatre années de collège. Il y avait une saine compétition entre nous deux à savoir : qui aura la meilleure note au prochain test de mathématiques !
En dehors des cours on avait la possibilité de se voir assez souvent car sa cousine, qui a le même âge, était aussi au collège et nous étions assez bonnes copines. J'allais régulièrement la voir chez elle et lui y était souvent.
C'est comme ça que j'ai remarqué que sa seule présence me faisait du bien. Je n'arrive pas à expliquer ce qui me plaisait chez lui mais je me souviens tout simplement que le fait de le savoir à mes côtés me suffisait.
Il y avait quelque chose, je ne dirai pas de la complicité car ce n'en était pas, nous n'étions pas assez proche pour ça. C'était autre chose, un lien pas évident à définir assez contradictoire aussi peut-être. On aimait discuter de choses et d'autres, on riait beaucoup pour rien, on se connaissait très bien sans pour autant aborder des sujets plus personnels. Mais ça c'était en apparence.
Au fond je savais que je le comprenais, je savais ce qu'il pensait, on était d'ailleurs assez souvent d'accord sur les choses.
Je ne sais pas s'il ressentait les choses de la même façon que moi, peut-être qu'il n'était pas sensible à ce rayonnement secret et caché (très bien caché) que j'avais relevé entre nous !!
Nous n'avons jamais rien échangé de plus que de l'amitié, même si je l'avoue je n'aurais pas été défavorable à ce qu'il y ait autre chose ! Passé un moment il pensait la même chose, je le sais. Mais le destin en a décidé autrement, ou alors ce sont peut-être plutôt nos timidités respectives qui n'en ont faites qu'à leur tête !! Encore un point commun.
Je m'en suis voulue. Longtemps.
Je m'en suis voulue de ne pas avoir gardé le contact après les années de collèges. Même si nos lycées étaient distants de 80km, on habitait toujours à 5km l'un de l'autre. C'était faisable.
Je m'en suis voulue de plus en plus au fur et à mesure que le temps est passé car jamais je n'ai rencontré quelqu'un dont la seule présence avait un tel effet sur moi. Sur ma personnalité aussi, je me sentais plus forte quand je le savais pas très loin de moi.
Les aventures et autres histoires de coeurs que j'ai pu avoir entre temps ne comptaient pas. Elle n'avaient aucun poids : dans un premier temps tout se passait bien, mais au bout d'un moment la lassitude du quotidien reprenait le dessus et c'était à lui que je pensais. Et je m'en voulais.
Je m'en voulais de penser à lui alors que je sortais avec un autre garçon.
Je lui ai envoyé une lettre, on a repris contact grâce à Internet (par email et au travers de tchat). Je l'ai revu une soirée. Et je ne sais plus ce que je veux, ou ne veux pas. J'ai l'impression de bien le connaitre au fond mais je ne l'ai pas cotoyé durant les dernières années. Donc je ne sais pas exactement s'il a beaucoup changé mentalement. Au travers d'emails on ne peut pas faire passer les même emotions qu'avec la voix. Au fond de moi je le vois encore comme je l'ai laissé, je n'arrive pas à prendre conscience du fait qu'il a peut-être (voire certainement) changé. J'ai peur de me sentir attirée par lui par rapport à ce qu'il était au collège, par rapport aux souvenirs que j'ai (avec le temps on ne garde que les meilleurs en les enjolivant un peu et on oublie les mauvais, ceci ne fait rien pour arranger les choses !), et non pas par ce qu'il est maintenant. | | |
| . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (13) | | Re: Premier amour quand tu nous tiens... Posté par female le 20/08/2004 07:51:48 | je trouve que tu devrais le revoir parler de vous de ce que vous etes devenu etc | | Re: Premier amour quand tu nous tiens... Posté par angel.demon le 20/08/2004 07:51:48 | bienvenue au club...sans commentaire...je suis pire que toi...si tu veux qu'on prenne contact pas de problème... | | Re: Premier amour quand tu nous tiens... Posté par maxou le 20/08/2004 07:51:48 | camille si tu lit ceci sache le... | | Re: Premier amour quand tu nous tiens... Posté par maxou le 20/08/2004 07:51:48 | et oui moi aussi sa mest arriver....sa fait 7 ans ke jai demenager a 30 km....mais maintenant je pars a 800km !
je sais ke je ne l'oublierai jamais.... | | Re: Premier amour quand tu nous tiens... Posté par teto le 20/08/2004 07:51:48 | Quand quelqun(e) aime quelqu(e) il n'ause^pas à dire ce qu'il pense dans son couer.cela c'est l'"amour en sécret. | | . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (13) |
|
|
Connectés : 0 membres et 412 visiteurs |
|
|