| Quand écrire défouleCe n'est pas vraiment un article en fait, c'est plutot des mots que j'ai couché sur papier pour me défouler... C'est pas long, y'a même pas vraiment d'histoire, juste un moment de vie... Mais ç'est MA vie alors c'est forcément bizarre pour moi de vous laissé lire ça...Ecrire quand ne rien faire est trop dur.
"Ecrire et entendre son père vomir c'est ce qui se passe en ce moment, c'est ce que j'entends.
J'éteinds la lumière et j'essaie de me ré-endormir mais malgré tout j'entends. Maintenant il prend un bain et moi je ne dis rien. Il tousse encore et encore, la douleur est là présente en lui et moi je reste dans ma chambre blotie dans mon lit.
Je ne veux pas entendre, je ne veux pas savoir, je prends mon baladeur et monte le volume mais même si je l'ignore j'aimerais qu'il aille bien, comme c'est le cas certains soirs, car là je vais m'endormir et lui continura de souffrir. "
Ma vie, mon avis maintenant
Je ne sais plus vraiment quand est-ce que j'ai écris ça, mais depuis mon père est décédé (en avril 2006) des suite d'un cancer.
Pendant tout ce temps j'ai écris, beaucoup même, je metterais peut-etre d'autres articles plutard, mais ils sont tous triste, dans ce style là, ils sont tous des descritions de ce que je vivais alors ce n'est pas forcément tres joyeux donc pas forcément tres interéssant (j'ais toujours été du genre "sunshine" alors la tristesse ne m'attire pas trops personnellement mais je pourrais les mettre peut-etre)... Bref tout ça pour dire que maintenant je n'écris plus, je n'en ais peut-etre plus besoin... Et si c'est parce que ma vie est heureuse aujourd'hui alors j'espere que je n'aurais plus jamais besoin d'écrire car elle restera toujours heureuse j'espere ! Lol !
Il ne veulent pas enregistrer mon article parce qu'il est trop court... Donc autre mots sur autres papier
Ma période naïve
"On ira plus haut que ça, on franchira les murs et on se relevera.
La nuit n'est pas un obstacle pour tout ceux qui savent se battre.
Je te regarde de loin et je te vois souffrir, je te regarde ne sachant comment agir.
Dans le miroir je vois une fille pommé, en réalité j'essaye de tout affronter.
Tout le monde me croit indifférente seulement parce que je suis distante.
Je n'ose pas te poser de questions, je ne veux pas m'engager dans ces onversations, chimio, traitements, douleurs,
ce sont des mots qui vous font peur, ils forment mon quotidien, avec eux je vivrai encore demain.
Je sais qu'à l'hotel jamais il ne me conduira car un ange déjà il sera,
depuis les mariages de princesse ne me font plus réver car mon roi ne sera pas à mes cotés.
La maladie, vous la voyez de loin, moi je la cottoit, je la connait bien, elle est une bombe qui surgit dans votre vie et qui jamais ne fuit.
A tout ceux qui connaissent ce sentiment sachez que seul toujours on se sent mais qu'entouré on est certainement. "
Comme je l'ai dis ç'était ma période naïve, jamais nous n'avons franchis les murs, jamais on ne s'est relevé et comme je l'ais dis jamais mon pere ne m'accompagnera jusqu'à l'Hotel... Mais aujourd'hui je suis étudiante, certe orpheline (oui je n'ai jamais eu de mere mais ça c'est pas un drame les familles monoparentales existent depuis des plombs... !) bref comme je le disais maintenant je suis étudiante, plus lycéenne, je vis à rennes, plus dans ma bourgade, et je suis heureuse... | | |
| . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (5) | | Re: Quand écrire défoule Posté par nastasia01 le 24/03/2007 16:40:26 | Ton père aurait souhaité plus que tout au monde que tu sois heureuse, non seulement pour lui mais aussi pour toi d'abord. Ecrire est un très bon moyen de se soulager, et surtout il ne faut pas s'enfermer dans la solitude indéfinimment, parce qu'elle est partie de nous même, parce qu'elle peut être positive, mais la maladie est l'exemple d'une vie qu'il faut croquer à chaque instant parce que comme tu l'a dit, la bombe surgit et explose tout sur son chemin, pour nous rapeller que le bonheur tu le construit à chaque instant ;) | | Re: Quand écrire défoule Posté par zeromantik le 19/03/2007 20:44:16 | Ghost ^o)
| | Re: Quand écrire défoule Posté par ushiwa.sasuke le 19/03/2007 11:43:18 | Si tu te sens mieux maintenant c'est le principale...
Malheureusement je ne sais pas ce que vous avez vécu ou ressenti car je n'ai jamais été confronté à ceci... | | Re: quand écrire défoule Posté par iron man le 19/03/2007 01:12:04 | C'est vrai que moi aussi j'ai connu ça et j'ai l'impression que mon entourage aussi est parfois plus atteint que moi (sur le plan psychologique, parce que j'en suis quand même sorti pas mal handicapé).
Zeromantik, pour quelle saloperie tu as été traitée toi (si c'est pas indiscret, si ça l'est mille excuses) ?
Sun26, c'est vrai que toi maintenant si tu te sens bien tout baigne... De toute façon on ne peut pas changer le passé...
Modifié le 19/03/2007 01:15:59 | | Re: Quand écrire défoule Posté par zeromantik le 17/03/2007 10:36:09 | J'ai connu cet univers maladif, j'ai été la première concernée par les chimiothérapies et les vomissements... Je l'ai vécu de l'intérieur, alors je ne me rends pas trop compte de ce que ressentait mon entourage, sauf quelques rares fois où je suis tombée sur des papiers que ma mère devait remplir, à la case "Trois choses qui vous ont le plus marqué dans votre vie" elle avait mis "Maladie de ma fille" en premier lieu...
Ou par exemple, quand ma petite soeur, avec laquelle je ne m'entends pas bien du tout, m'a fabriqué un grand cahier avec des dizaines de coloriages et de mots d'encouragement dedans...
Vivre la maladie de l'intérieur, c'est plus facile que de la vivre de l'extérieur, moralement parlant; paradoxalement, plus les gens autour du malade lui manifestent des signes d'encouragement, plus le malade sent que tous ces encouragements proviennent de sa mauvaise santé, et lui rappellent sa mauvaise santé. Quand on me disait "Courage", c'était à ce moment-là que j'en avais le moins, parce que ce petit mot, "courage", me rappelait que j'étais malade.
Tout ça pour dire que les séquelles psychologiques de la maladies s'ancrent bien plus profondément dans l'entourage du malade que dans le malade lui-même... Voir quelqu'un qu'on aime vomir tout le temps, perdre ses cheveux, perdre l'appétit, c'est le voir mourir à petit feu... Et pourtant, le corps se dégrade, la force se dégrade, le moral se dégrade, mais l'homme caché derrière le malade est toujours là, affaibli mais toujours là, il ne faut pas l'oublier.
Si tu es heureuse, c'est le principal (f) | | . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (5) |
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