| Quand il pleut sur la villeUne chanson sur toi que je cherche et toi qui me trouve, au coeur d'un monde étrange...Quand il pleut sur la ville,
L'air est trop froid dans les rues,
Et plus personne n'a envie de s'y promener
Parce qu'il gèle jusque dans le coeur des filles.
Plus aucune vie ne semble pouvoir exister
Quand il pleut sur la ville.
Lorsque vient la nuit et que se vident les rues,
Le drame des chiens transits et des clochards épuisés
Me paraît soudain plus visible.
Mais qui s'en soucie, puisque tout le monde s'est enfui
Mais qui s'en soucie,
Quand il pleut sur la ville ?
Quand il pleut sur la ville,
Je me cherche désespérément un espoir.
Et là ou d'autres ne font que vivre et mourir,
Je veux croire qu'il existe
Un rêve d'infini
Un sens à la vie.
Les rues ruissellent, chacun parcourt son chemin,
Les derniers piétons sont autant d'âmes seules,
Et je repense à toi, je pense à nous réunis,
Notre amour est notre futur,
Et l'avenir est notre aventure
Quand il pleut sur la ville.
Quand il pleut sur la ville,
Je me prends à rêver, que tu es là tout près de moi,
Prête à te révéler, enfin je te vois,
Tu es celle que j'ai attendue
Pendant mes nuits d'insomnie,
Quand il pleut sur la ville.
Commentaire
... Je voulais seulement mettre cette chanson pour t'appeler à me faire un signe... Mais elle est trop courte, alors voilà que je te parle pour te dire que je te cherche, même si comme le dis ma chanson, je t'ai déjà trouvée...
Et un essai sur la peur
Je n'ai jamais cru en rien aussi longtemps que je n'avais pas de moyen de vérifier la véracité de ce qui était amené à ma connaissance. Je n'ai en outre que peu de savoir au sujet des religions, si ce n'est le fait qu'elles existent.
Il en est ainsi pour tout ; les sciences, l'économie, la politique, l'art sont autant de domaines que je n'ai pas étudiés. Du moins pas en passant par un schéma d'enseignement aux sens strictement didactiques ou scolaires ; cela a pour conséquence que dans notre système économique, je ne peux pas avoir accès à un emploi dans ces domaines. Mais cela me permet en revanche de comprendre ce qu'il se passe, et parfois, de comprendre l'origine des problèmes que rencontrent ceux qui travaillent dans ces différents domaines d'activités.
Donc, malgré mon absence de formation professionnelle, je me permets d'écrire un livre qui touche à tous ces sujets et bien d'autres encore.
Parce qu'aujourd'hui, je crois en la nécessité pour moi et pour l'humanité de faire ce travail.
Je n'ai pas de preuve tangible que ce travail apportera la moindre évolution à qui que ce soit. Mais je le souhaite, et je crois profondément que c'est possible, réel.
Ce qui me donne la force et l'audace de tenter d'accomplir cette tâche est ma foi. Pas seulement au sens d'une conviction, car croire sans certitude ne me suffit toujours pas à agir ou fournir un effort physique ou intellectuel.
Mais au-delà de ma conviction d'agir pour le bien, il y a aussi une certitude que cette œuvre me sera directement bénéfique, à moi, et à toutes les personnes qui choisiront de me lire, parce que mon approche de notre existence me paraît maintenant "universelle", c'est à dire compréhensible et accessible pour chaque personne qui en aura envie.
Cette certitude me fait réaliser ce travail, parce que dans ma manière de percevoir la réalité aujourd'hui, je pense qu'il est peut-être possible que l'humanité dans son ensemble évolue vers un nouvel état de conscience, et que cela pourrait très vraisemblablement la conduire entièrement vers un confort très élevé de vie et d'existence, pour tous ses membres sans exception.
Trouver un équilibre intérieur est nécessaire pour être en mesure de découvrir un autre niveau de conscience, plus complet que ce nous permettent actuellement l'ensemble des institutions dévolues à l'éducation d'un être humain.
Techniquement, je crois que l'humanité est maintenant prête à découvrir son rôle dans l'univers. Je sais aussi que tout cela sera peut-être long et coûteux, mais cependant possible.
Ce livre n'est pas une biographie, même si je parle de moi. Je dois ressentir les choses pour les comprendre, car cela me permet de comprendre ce que ressentent les autres formes de vie qui m'entourent et interagissent avec moi. Lorsque je parle de mes expériences en tant qu'humain, je fais référence à ce que l'on vit tous une fois ou l'autre dans notre quotidien, suivant où, et à quel moment l'on s'y trouve.
Je sais entendre les gens, mais j'ai dû commencer par moi-même pour apprendre.
J'ai donc dû souffrir pour comprendre la souffrance des autres ; je n'ai pas choisi cela consciemment, cela s'est fait et j'ai été obligé de trouver des solutions pour pouvoir survivre jusqu'à maintenant sans me laisser mourir pour abréger ces souffrances apparemment inutiles.
J'ai supporté tout ce combat au lieu de me suicider, pour la simple raison que j'ai peur de ma mort ; j'avais besoin de m'assurer que ma vie comme ma mort avaient au moins un sens, pour pouvoir les accepter.
Maintenant, cela est chose faite grâce à l'apprentissage de l'existence que j'ai fait au travers de mes souffrances et les solutions que j'ai dû et dois encore y apporter.
Mais aujourd'hui, je suis aussi saturé de toute cette souffrance dans notre monde, alors je réagis, à mon niveau d'action actuel.
C'est à dire que je prends le temps de soulager ma douleur en écrivant ce qui m'a fait tant de mal, comme un bilan de ce que je sais et ce que j'ignore encore aujourd'hui, pendant que je tente enfin de me reposer, avec l'espoir profond et sincère de pouvoir aider par mes connaissances actuelles chaque personne qui lira ce livre à trouver un équilibre et une envie de vivre suffisante pour oser croire qu'il est possible d'éliminer toutes nos souffrances... Et d'y parvenir. Je souhaite aussi que chacun des lecteurs de ce livre acquière ensuite l'envie et le pouvoir de transmettre ce désir à d'autres, et ainsi de suite jusqu'à ce que chaque être humain puisse vivre dans un monde de paix, de joie et d'amour.
Cette dernière phrase, et surtout ses trois derniers mots me paraissent tirés du résumé d'une utopie naïve et obsolète, et peut-être le même sentiment de ridicule aura frappé certains d'entre mes très vaillants et courageux lecteurs... à juste titre, je trouve.
Pourtant, depuis déjà de nombreux mois à l'heure où je rédige ces lignes, j'ai rencontré et vécu par ces trois concepts apparemment surannés.
Eh bien, je dirais que cela en vaut sévèrement la peine.
En ce qui me concerne, je peux résumer en disant que c'est la découverte de l'amour qui m'a conduit à la possibilité de vivre en paix, ce qui alors amené de la joie dans ma propre existence. Parfois. Et c'est déjà beaucoup plus vivable ainsi.
Et puis, en apprenant comment augmenter la paix en moi et autour de moi, je découvre l'amour des autres. Ce que je découvre chez les autres me permet de comprendre et aimer l'équivalent en moi, et il en est de même inversement, bien sûr. Une introspection m'a donc été nécessaire, mais c'était à ma portée, malgré ma souffrance, ce qui me donne à croire qu'il suffit d'avoir l'envie de faire cette introspection pour pouvoir y parvenir. Je ne conçois pas de limite réelle à cet apprentissage. Il n'y a pas besoin d'argent, de drogues ou de médecin pour faire ce travail, sauf si les circonstances nous en empêchent. Car nous sommes le meilleur médecin pour soigner les douleurs et déficiences liées à notre karma et notre état psychique.
Personne n'est apte mieux que moi à comprendre et ressentir ce dont j'ai besoin pour pouvoir résoudre un problème donné. Cependant, j'ai besoin du soutien d'autres personnes pour m'aider à concrétiser une solution, puisqu'il m'est impossible de subvenir seul à mes besoins.
Par exemple : Ma voiture, avec tout le confort imaginable et qui m'épargne l'inconfort de la marche à pied ; elle a été réalisée grâce au travail de plusieurs millions d'être humains au long de milliers d'années de notre histoire ; sans cette formidable collaboration au long de l'histoire, sans le travail et l'investissement de ces millions de gens, cette chose aujourd'hui si banale qu'est ma voiture n'existerait pas, et comme 80% des humains, je marcherais pour me déplacer.
Il n'y a pas si longtemps que cela, je n'aimais rien ni personne.
Aujourd'hui, parce que j'ai fait ce rêve qui me faisait sauver le monde de la souffrance, et parce que je connais cette dernière et aussi l'amour, j'écris ce livre. Cela en croyant que, malgré les tableaux noirs et pessimistes qu'il contient, la vision des choses que je voudrais offrir au travers de mes pages puisse être comprise, voire expérimentée par qui le souhaitera.
En fait, j'ai la conviction profonde et la preuve mathématique que l'existence humaine peut devenir vivable pour tous les habitants de notre Terre.
J'entends par là : Exempte de souffrance et riche en paix, en joie et en amour.
Ma conviction que cela est possible m'a motivé à chercher une preuve que j'ai trouvée. Cette preuve mathématique positive me permet de développer un concept très simple qui pourrait faire évoluer l'humanité vers la paix dans la mesure où la seule condition à cela puisse être remplie : Que la proportion de personnes collaborant à ce mouvement soit, à un moment donné, suffisante pour provoquer la transformation, et qu'à la longue, il n'existe plus de raison d'agir à l'encontre de cette évolution.
C'est à cela que se résume mon souhait.
Techniquement, il est parfaitement possible d'offrir l'éducation nécessaire à nos enfants, de même qu'il est possible pour qui le souhaite de faire l'apprentissage de la paix intérieure et tout ce que cela apporte, à soi, et aux autres. Il me paraît évident que si une majorité de gens collabore pour évoluer vers le bien et le mieux-être sans rencontrer d'opposition, nous évolueront vers le bien-être pour tous.
Cela pourrait même se passer très vite, sans devoir repasser par des siècles de nos atrocités guerrières si en plus de la majorité, certaines personnes de pouvoir de ce monde faisaient aussi le chemin en elles pour s'ouvrir à une réelle collaboration et s'employer ensuite à aider les peuples qu'elles administrent à en faire autant.
Bien sûr il ne s'agit pas pour autant d'endoctriner ou contraindre qui que ce soit. Au contraire, c'est en satisfaisant chacun suffisamment que le désir de vivre dans un monde meilleur et l'espoir de voir le monde embellir trouvera enfin sa place dans les préoccupations des personnes ainsi soulagées de leurs souffrances physiques et psychiques.
Tout changement vient de la volonté personnelle de modifier quelque chose ; les contraintes, qu'elles soient brutales ou subtiles nécessitent une application permanente, faute de quoi, les règles imposées sont rapidement transgressées, puis oubliées ou ignorées. Maintenir une contrainte demande un travail excessif pour un résultat inférieur, du fait que l'absence de motivation personnelle entraîne un investissement minimal de la part des personnes contraintes. Les vraies ressources et compétences d'une personne apparaissent en revanche rapidement lorsque cette personne est heureuse de s'investir dans ce qui lui est proposé, dans un contexte qui lui convient.
Je pense qu'il appartient à chacun de trouver lui-même ce qui lui convient, que ce soit sur le plan spirituel, émotionnel ou physique. Les réponses personnelles à ces trois points sont indispensables pour parvenir à évoluer soi-même et parvenir à aider d'autres personnes à trouver leur confort personnel d'existence à leur tour. Car nous avons tous toujours besoin de l'aide de ceux qui peuvent nous fournir ce dont nous avons besoin ; et là encore, à tous les niveaux de l'existence.
Peut-être aussi mon rêve restera-t-il un rêve irréalisable.
Peut-être pas.
Au moins j'aurai fait ma part de travail, en essayant de réunir les gens qui ont les moyens de trouver les solutions aux problèmes que je ne peux pas résoudre par moi-même. Et après tout, l'espoir fait vivre... Paraît-il ! J
Expressions
J'ai revu le trou dans la brèche... Derrière, toujours le ciel noir, constellé de petites taches lumineuses, comme autant de fragments incandescents illuminant ce ciel, au-dessus du trou dans le plafond. Je n'ai déjà plus peur, car j'ai compris que c'est à nouveau une de ces putains de bombes qui a fait le trou. Elle ne m'a pas eu, donc ce n'était pas mon heure de crever, déchiqueté par le shrapnell en fusion... Et tant mieux, j'ai peur de devoir mourir comme ça, la peau arrachée, les os explosés, mon visage mutilé par les flammes, j'ai peur de la souffrance de cette destruction de mon corps avant-même que je n'aie eu le temps de le quitter ; ou au moins, de m'en éloigner.
Aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi j'avais peur de toutes ces choses horribles, ce qui est logique : C'était mon premier anniversaire ; avant la bombe. La brèche se referme ; je me souviens de ce trou comme d'un rêve, maintenant.
Aujourd'hui, j'ai un peu plus de 26 ans, ce qui veut dire qu'aujourd'hui, je réalise que je vis dans la terreur, depuis un peu plus de 25 ans. Je croyais être l'unique personne à avoir ce genre d'enfer à supporter. Mais l'humanité est grande, et tel est aussi le pourcentage de gens qui souffrent, souvent sans même s'en rendre compte... Cette peur de ma mort, c'est une souffrance ; en réalité toutes les peurs sont une souffrance, insupportable parfois. Sans oublier toutes les autres souffrances liées à l'impossibilité de subvenir aux besoins vitaux de nos corps et nos âmes. Je vis dans la terreur de ces souffrances, et je ne suis pas le seul. Pour moi, cela ne changera sans doute jamais, mais cela peut être évité à beaucoup d'autres personnes, et je suis peut-être en mesure de le faire... Avec l'aide de nombres d'autres abîmés de cette époque, à qui il ne reste hormis cela qu'à détruire et mourir.
Mais moi, je ne veux pas. Je souhaite au contraire apporter une solution à la souffrance et gagner ainsi suffisamment bien ma vie pour pouvoir vivre à l'abri des choses qui me terrifient, et même, pouvoir un jour vivre en jouissant de cette vie, quelques dizaines d'années au moins. Histoire de ne pas avoir dû supporter l'existence que pour souffrir ; oui, je veux être en vacances pour le reste de ma vie, et de manière confortable et luxueuse, s'il vous plaît ! Et Cela à seulement un à peu plus de 26 ans. Je me sens déjà usé par la vie, alors que je n'ai rien accompli. Sans doute la fatigue du labeur des vies précédentes.
J'ai été soldat, esclave, chaman, guerrier, tueur, roi et autres. Cela m'a beaucoup appris sur le fonctionnement des individus et des groupes d'individus qui composent l'humanité, mais je suis fatigué maintenant, et je ressens le besoin ainsi que le droit à des vacances et à la retraite comme une nécessité impérieuse. Il n'existe malheureusement pas de syndicat assurant l'intérim entre nos différentes vies, alors bien sûr, j'ai de la peine à faire valoir ce droit... Et la nourriture ne pousse hélas toujours pas dans mon jardin ! Je suis donc obligé de gagner ma vie quand même, mais cela me coûte trop de souffrances, ce qui m'en empêche ; tragique, cette situation, pour qui ne souhaite pas se laisser mourir.
Alors il ne me reste que ce rêve, ce fantasme plutôt, de contribuer activement à l'évolution de l'espèce humaine vers un mode de vie plus harmonieux et équitable ; sur terre, en juillet 2001, nous en sommes toujours à tenter sans succès de faire respecter les droits fondamentaux de chaque être humain et autres être vivants... Et nous sommes encore obligés de conduire à l'abattoir chaque jour des millions d'êtres d'autres races animales pour nous nourrir ; ou nous protéger des maladies dont sont porteuses certaines races que nous destinons à notre alimentation.
Chaque personne est contrainte ou condamnée à travailler, au prix de nombre de sacrifices, pour recevoir les moyens de survivre qu'offre la collectivité en échange du travail fourni. Ces compensations ne sont pas une généralité, la plus grande partie des humains travaillant encore dans des conditions plus proches de l'esclavagisme que d'un réel échange de bons procédés.
Pour cette seule raison, j'ai haï les hommes pendant les 15 premières années de ma conscience de notre existence. J'ai voulu détruire mon corps qui ne m'apportait que besoins, manques et souffrances. J'ai détesté cette forme de vie, incarnée, parce qu'elle n'existe que pour apprendre et se reproduire, avant de mourir en pourrissant, après une vie de dépendance à autrui, autrui n'étant souvent pas en mesure ou disposé à agir dans mon intérêt.
Pour un enfant de 5 ou 6 ans, c'est très décourageant de découvrir cela, sans comprendre pourquoi il va falloir apprendre tout ce qu'il y a à savoir pour être accepté par nos pairs, tout en sachant que ce travail ne nous préservera pas de cette mort dont nous ne connaissons par ailleurs pas grand chose, si ce n'est son caractère inéluctable.
Concrètement, les trois quarts de l'humanité meurent encore de faim, de mauvais traitements infligés par d'autres humains, de génocides, de maladie ou simplement de mal-être, comme meurent les animaux que nous avons domestiqués. C'est atroce, et en juillet 2001, tout cela n'est pourtant plus une simple fatalité : nous possédons les moyens techniques, les ressources et l'économie nécessaires à la mise en place de moyens de vie suffisants pour ne plus être obligés de tuer, détruire ou faire souffrir pour survivre ; et surtout : pour vivre, enfin, en appréciant cela, en mettant ce temps à profit pour découvrir l'essence de ce qui constitue la raison d'être de nos existences incarnées.
Alors, puisque ce n'est pas de moyens dont manque l'humanité pour ne plus être obligée de vivre dans la souffrance qu'elle s'inflige à elle-même et aux autres espèces cohabitant notre planète terre, que nous manque-t-il donc pour que nous soyons à encore des siècles de rendre notre Terre habitable pour tous... ?
Et même, pourquoi pas : confortable et accueillante, sublime réussite d'une société digne d'en porter l'appellation ; oui, invitante pour d'autres formes de vies qui pour l'instant nous évitent comme nous évitons la peste et le sida. Du moins, autant que nous le pouvons, car actuellement, bien que cela soit possible depuis des années, nous n'avons pas encore éradiqué ce genre de fléau.
Moi, j'aurais voulu ne jamais arriver sur cette terre. Si j'avais seulement su ce que j'allais y rencontrer, je suis certain que j'aurais trouvé le moyen de ne pas devoir passer dans cette humanité-là. Vraiment.
Je ne savais pas qu'il puisse y avoir des existences qui ne semblent avoir été créées que pour ressentir et vivre la souffrance, pour si peu d'instants de joie, de bien-être ou simplement de paix pour nos corps et nos esprits.
Et surtout, si peu de volonté et d'espoir de changer cela.
Etre incarné est difficile, pas seulement pour les humains, mais pour toutes autres les espèces subissant nos actions, notre mal-être... Parfois juste notre désastreuse négligence. Nous en sommes conscients, maintenant, mais la volonté de remédier à cela n'y est pas encore, et je crois en outre qu'il est indispensable qu'une grande majorité des humains fassent ensemble le chemin du changement de leur perception tronquée de la vie et de leur existence pour pouvoir agir en bien, vivre mieux et être enfin aptes à offrir une réelle éducation à leurs enfants. Cela est important car il est impossible que tous les hommes d'aujourd'hui puissent panser leurs blessures et s'ouvrir à une nouvelle conscience et une perception plus complète de leurs possibilités. Nombres d'êtres humains sont tellement épuisés ou abrutis par leur souffrance et les drogues qu'ils emploient pour supporter cela que faire un tel apprentissage leur est probablement impossible dans cette vie, par manque de temps ou d'énergie vitale.
Cela est mon cas.
Mais en essayant quand même de faire ce chemin, je réalise que plus j'en apprends sur moi, plus je comprends les problèmes qui se posent à nous. En les comprenant, je comprends aussi que chacun d'entre eux possède toujours un certain nombre de solutions. Je pense donc que toute personne qui désire agir pour le bien d'elle-même et d'autrui saura transmettre ses connaissances à ceux qui prendront un jour la relève, c'est-à-dire nos enfants. Ces connaissances leur permettront de trouver des solutions toujours plus efficaces aux problèmes que génère le fait d'exister sur cette terre. Cela laissera donc à nos enfants plus de temps et d'énergie pour pouvoir effectivement faire ce chemin vers la paix intérieure et l'amour universel dont l'humanité à besoin pour se guérir et apprendre à cohabiter de manière efficace plutôt que destructrice.
La vie en société
Vivre en société organisée nous permet d'obtenir un meilleur rendement pour chaque effort que nous devons fournir. Plus on est nombreux à coopérer pour venir à bout d'une tâche, plus nous en avons vite fini. Le résultat est en outre toujours meilleur que si une seule personne avait mené à bien le projet, parce que la confrontation d'opinions et d'idées conduit inévitablement à découvrir la solution la mieux adaptée, en fonction du temps et des moyens à disposition et, bien sûr, du résultat souhaité. Une personne seule optera pour la solution qui lui paraît la plus évidente... Toujours en fonction du délai, des moyens à disposition et du résultat souhaité... Mais une personne seule court le risque de ne pas opter pour la meilleure solution, étant limitée par sa vision incomplète de la complexité de la situation.
Cela est souvent le cas, étant donné la complexité des problèmes à résoudre lorsque ceux-ci sont liés au fonctionnement et à la survie physique et psychique de milliards d'individus confinés dans un espace clos et limité, telle qu'une planète, une nation, une société... Ou simplement à notre propre survie en temps qu'être incarné. Les limites imposées par notre corps nous obligent à subvenir aux nécessités vitales, telles que se nourrir, se reposer, se divertir, s'entretenir par l'hygiène de corps et de vie, apprendre pour évoluer vers un confort d'existence toujours plus grand et un pourcentage toujours croissant d'individus, jusqu'à atteindre chacun. Nous cherchons donc à subvenir à ces besoins par tous les moyens que nous avons à disposition, ainsi que ceux que nous créons. Ce sont ces derniers qui sont les plus aptes à nous aider, parce que nous développons nos moyens d'action en fonction du problème à résoudre, "sur mesures", en quelque sorte. C'est ce qui augmente drastiquement notre efficacité et notre rapidité à subvenir à nos besoins au fur et à mesure qu'ils apparaissent, nous laissant ainsi toujours plus de temps pour développer nos connaissances et notre faculté à découvrir et anticiper les difficultés à venir.
Tout au long de notre histoire, nous avons trouvé des solutions à des problèmes toujours plus complexes, jusqu'à accomplir des choses apparemment absurdes parce qu'elles ne répondent plus à des nécessités vitales pour l'espèce humaine, mais plutôt à nos besoins de confort, d'aventure et de nouvelles connaissances pour continuer notre évolution vers une existence plus harmonieuse et agréable pour tous.
Sur terre, nous sommes pourtant encore loin du compte, puisque plus de 90% des gens vivent encore dans la souffrance qu'entraînent l'insuffisance de ressources vitales, de confort et d'hygiène. Sans oublier l'insatisfaction et la frustration liées à l'imposition par des individus qui n'agissent par pour le bien d'une politique et de règles ne respectant pas les droits et besoins fondamentaux des être vivants.
L'humanité me semble être une race profondément morose et découragée, au point de ne plus être capable de croire qu'il est possible de vivre mieux. Alors même qu'un certain nombre de gens continuent quand même d'essayer de trouver des solutions aux vrais problèmes que nous avons à résoudre, comme produire et distribuer assez à manger à chacun, fournir assez d'espace et de confort à chaque personne.
Mais à l'ère du génocide, on ne contrôle toujours pas notre croissance démographique, qui évolue de façon exponentielle. Nous en sommes déjà à faire la guerre et assassiner des peuples entiers pour quelques bouts de terre, parce qu'intuitivement nous sentons tous le manque d'espace vital arriver ; nous commençons déjà à manquer de place dans nos villes, et parfois même, dans des pays entiers. Le niveau des stress physique et psychique que subissent la majorité des humains est beaucoup trop élevée, au point que la majorité des humains semblent devenir toujours plus agressifs et belliqueux, à tous les niveaux socioculturels, et dans l'ensemble des nations ou pays existants. De même, les guerres enrichies d'atrocités et autres assassinats existent-elles entre nations, peuples et personnes d'un même peuple ou d'une même ethnie. Curieusement, il semble que se sont les guerres civiles qui ont toujours entraîné les pires atrocités, inutiles cruautés que s'infligent les humains entre eux.
La guerre
En 2001, nous en sommes à des milliers d'années sans interruptions de répétition d'horreurs telles que : génocides, assassinats de masse par des terroristes ou simplement foules de civiles conduites à en arriver à perpétrer les massacres à la machette, quand il n'y a plus de cartouches dans les fusils fournis par certains gouvernements. L'esclavagisme, les "épurations ethniques", la torture gratuite, le viol, la cruauté que seule une souffrance immense peut provoquer chez les hommes, sont autant d'horreurs inutiles qui font le contenu de notre quotidien. Même à l'heure où j'écris ces mots. Actuellement, nous avons assez d'argent pour mettre des satellites en orbite. Pour faire du tourisme autour de la lune, aussi ; ça coûte 100 millions de dollars pour vivre une semaine dans 10 m3 d'espace clos et pisser dans un tuyau relié à une pompe, mais ça se fait. Bien sûr, avec 100 millions de dollars, on peut aussi monter un laboratoire de recherche médicale qui pourrait réagir rapidement contre des épidémies comme le sida, les toxicodépendances, les maladies dégénératives etc.
Ca se fait aussi, d'ailleurs.
Mais le vrai problème réside en ce que la majeure partie de notre énergie, de notre économie, de nos ressources, et de nos compétences est utilisée dans les guerres. Certes, c'est ainsi que le progrès technique a toujours avancé. Mais nous n'avons plus besoin des guerres pour savoir qu'il est nécessaire d'évoluer technologiquement. Ce sont peut-être elles qui nous ont montré la nécessité pour nous d'évoluer sans cesse vers la puissance de destruction et la maîtrise de l'ennemi quel qu'il soit pour pouvoir nous protéger, mais aujourd'hui, nous n'avons plus besoin de cela : non seulement notre énorme croissance démographique rend les guerres impuissantes à freiner ce développement, mais aussi, les guerres nous retardent toujours dans la découverte des solutions dont nous avons réellement besoin, trop occupés que nous sommes par la répétition de notre histoire.
Nous n'avons pas à nous protéger les uns des autres, mais plutôt à collaborer rapidement pour comprendre ce qui nous contraint à devoir nous battre. Je pense que le surpeuplement, la faim, la souffrance, le besoin de pouvoir penser et vivre librement, par soi-même plutôt que par les idées "prêtes-à-porter" imposées par d'autres gens sont autant de causes possibles à l'origine des guerres et de la violence, qui deviennent les seuls moyens de changer l'inacceptable. C'est donc ce type de problèmes que nous devons éliminer pour pouvoir évoluer vers la liberté, le droit à l'expression, au confort et la paix.
La difficulté fondamentale réside à nouveau dans la nécessité d'une collaboration planétaire et individuelle totale. Si le nombre d'éléments/individus s'opposant à cette collaboration est trop élevé, générant une consommation d'énergie et de ressource supérieure à ce que produit la "collaboration", cette dernière n'est naturellement pas viable et condamnée à disparaître.
Les meilleurs exemples sont les tentatives de prise de pouvoir politique par le biais de moyens dénaturés, tels que la violence, le mensonge et le chantage. Comme l'humanité rejette ces procédés par ce qu'ils ne créent pas un environnement agréable à vivre, les systèmes politiques basés sur ces choses inacceptables provoquent l'explosion de guerres. L'issue se solde fatalement par la mort du régime incriminé, ainsi que des individus étant à l'origine de la tentative de prise de pouvoir, et donc de la guerre... Sans oublier les millions de civils et soldats massacrés au long des guerres.
Le talon d'Achille des systèmes guerriers est l'impossibilité technique de créer assez de moyens pour éliminer toute l'adversité avant qu'elle n'ait le temps de réagir ; techniquement, la plupart des nations économiquement influentes possèdent des armes de destruction de masse ou les moyens d'en obtenir, mais heureusement, personne ne souhaite réellement s'en servir par peur des représailles des autres nations qui auraient le temps de réagir ; personne en outre ne semble vouloir régner sur une planète rendue inhabitable par l'emploi de telles armes ! Ces armes sont en revanche une menace très sérieuse lorsqu'elles tombent entre les mains de régimes politiques extrémistes, car ces derniers fanatisent des individus au point de les amener à se suicider en accomplissant leurs actions de destruction ; ce type de terrorisme est redoutable, car une fois conditionné à sacrifier sa propre vie, le porteur de l'arme est aussi suffisamment conditionné à remplir sa mission, coûte que coûte et aussi inutile et absurde qu'elle soit.
Dans la réalité, certaines nations ont une telle influence sur le plan économique et psychologique qu'elles peuvent se permettre un génocide et l'élimination physique de tout un pays et une culture sans que personne n'ose intervenir.
Les nations ainsi éliminées représentent toujours une menace aux yeux de l'oppresseur, parce qu'elles basent leur politique et leur manière de vivre sur d'autres concepts que ce que prône le gouvernement coupable de destruction. Mais quoi de plus normal ? Si un gouvernement a besoin d'imposer sa politique par la violence, c'est bien parce qu'il sait que sa politique ne sera pas suivie sans cela. Le dit gouvernement sait donc que les habitants du pays vont tenter de fuir leur nation, puisqu'ils ne peuvent pas accepter cette politique qu'on leur impose de force.
Mais encore faut-il que les fuyards sachent où se rendre pour être à l'abri, et encore faut-il que les mêmes fuyards sachent qu'il existe d'autres modes de vie, ailleurs. Sans cela, il n'existe pas de fuyard, car personne ne peut fuir sans un endroit où aller ; si dans l'esprit et les connaissances de quelqu'un qui souffre au point de devoir quitter son pays, il n'existe pas d'endroit différent d'où il se trouve, il mourra ou s'accommodera de ce qui lui est imposé. Le problème est donc résolu pour l'oppresseur, qui conserve ainsi sa force de travail chez lui.
En éliminant physiquement une source d'inspiration telles qu'un autre pays et une autre culture peuvent l'être, l'oppresseur conduit son peuple à ne plus être en mesure d'opter pour d'autres solutions que celles qu'il impose... Jusqu'à la prochaine révolte.
Et ce même gouvernement n'a même pas considéré la possibilité d'autres moyens de régner, car c'est bien de cela qu'il s'agit : régner par la force, au lieu de réellement travailler au bien-être des gens dont il viole et gaspille les vies.
Evidemment, le rendement des individus qui survivent dans un climat hostile est nettement inférieur à ce qu'il pourrait être dans de bonnes conditions de vie, parce que le manque de motivation et le sabotage entraînent une baisse de l'investissement global majeure dans tous les domaines. C'est un autre grand facteur d'échec de l'ensemble de tous les systèmes de type oppressif, car en général, la plupart des citoyens sont sacrifiés dans les guerres et la production de ressources, jusqu'à l'épuisement du capital humain.
C'est alors que survient d'ailleurs la destruction par les forces beaucoup plus nombreuses des coalitions alliées qui combattent le gouvernement déviant. Il est d'ailleurs intéressant de constater que tout au long de notre histoire, les conquérants, les envahisseurs et autres oppresseurs de toutes sortes se sont toujours vus refoulés ou anéantis par leurs victimes, qui finissent toujours par trouver assez d'alliés pour mettre un terme à toutes les tentatives de domination par la force que tentent les oppresseurs. C'est tellement encourageant que j'ose croire que les humains ont juste le bon sens nécessaire pour agir en temps voulu afin de protéger l'humanité. Ce qui serait toutefois plus rentable serait de faire en sorte que les guerres n'aient plus de raison d'être.
Des guerres, je crois qu'il y en aura encore beaucoup à livrer, parce qu'il existe encore énormément de facteurs de destructions de la vie qu'il faudra combattre et maîtriser, avant que l'un d'eux ne parvienne à dénaturer définitivement ou faire disparaître l'existence humaine. C'est sans doute un processus long, mais parfaitement réalisable.
L'erreur réside en ce que nous faisons la guerre entre-nous, les êtres humains ! Cela nous coûte des souffrances inimaginables, de l'argent, et du temps... Tout ce temps qu'il faut à un pays ravagé par une guerre pour pouvoir essayer de poursuivre son évolution dont l'a arraché le massacre enfin terminé... Tout ce temps aussi qui ne sert pas à produire des solutions. Peut-être est-ce pour cela que personne n'a le temps de voir d'où viennent les vraies menaces, aujourd'hui, c'est-à-dire : de l'extérieur de l'existence humaine.
Mais comment s'occuper de tout, alors que nous ne parvenons même pas à subvenir à nos besoins d'humains, cela d'autant plus que nous sommes déjà trop nombreux et que nous ne maîtrisons pas notre croissance démographique ?
Si ce n'est pas par manque de moyens, c'est simplement par manque de volonté de le faire. Parce que nous ne croyons pas ou plus en la possibilité que les efforts supplémentaires à fournir s'avèrent un jour rentables. Peut-être aussi avons-nous peur que les changements s'avèrent plus douloureux à vivre que le statu-quo ; une fois encore, c'est le cas pour moi actuellement. Tout apprentissage s'avère plus ou moins douloureux, et souvent, la douleur occasionnée par le fait de vivre ne laisse plus assez d'énergie pour envisager d'ajouter une charge supplémentaire d'effort et de souffrance.
Cependant, si l'on observe un enfant qui apprend à marcher, force sera de constater qu'il fait un nombre de chutes qui dissuaderaient bon nombre d'adultes de faire un apprentissage demandant autant d'échecs se soldant par de la souffrance.
Pourtant, c'est grâce à ces chutes que l'enfant finit par avoir une connaissance suffisante des limites de son corps et la compréhension de la dynamique du mouvement à donner pour pouvoir tout simplement marcher sans tomber, puis courir et faire de nouvelles chutes, plus douloureuses encore puisque la violence des chutes augmente avec la vitesse !
Il semblerait que plus l'on apprend, plus la suite de l'apprentissage s'avère difficile, douloureuse et risquée.
Bien sûr, des gens comme moi, et un bon nombre d'autres humains possèdent cette volonté de faire évoluer notre monde vers le bien, et optimaliser l'utilisation de nos ressources afin que chaque individu vivant puisse trouver une place confortable et exempte à l'extrême de toute souffrance.
Certaines organisations parviennent même à concrètement soulager un grand nombre de souffrances, mais sans espoir de parvenir à s'occuper du 80% du reste de ce monde, qui reste hors d'atteinte des moyens que nous avons pour l'instant mis en place.
Il ne faudrait pourtant qu'une dizaine d'années pour transformer cette planète en quelque chose d'agréable à vivre pour tous. Et probablement moins d'un siècle pour éradiquer la souffrance de nos vies.
Après quelques millions d'années d'histoire connue de souffrances, je pense qu'il vaut la peine de consacrer quelques dizaines d'années à l'élimination de tout ce qui rend notre histoire si atroce et désespérante. Cela en vaut la peine, et nous méritons un avenir meilleur, à chaque instant.
Même les plus mauvais et malheureux d'entre nous.
C'est d'ailleurs d'eux dont il faudrait s'occuper en premier, car ce sont eux qui sont à l'origine de la non-évolution de la race humaine vers un niveau de conscience et d'existence nettement supérieur à ce que nous connaissons aujourd'hui.
Terrorisés à l'idée de devoir essayer de changer leur comportement sans garantie d'un résultat, ces gens préfèrent éliminer de force toute personne ou facteur les contraignant à aborder la réalité sous un angle autre que celui qu'ils connaissent et croient maîtriser.
Cela se fera pourtant, ce n'est qu'une question de temps ; mais pourquoi vivre l'insupportable plus longtemps qu'il n'est strictement nécessaire à notre évolution ?
La douleur ne m'a pas tué, pas encore.
Paradoxalement je ne veux pas mourir, pas avant de pouvoir me retourner une dernière fois sur le monde en le sachant enfin soulagé et heureux. Pas avant de l'être moi-même, pas avant d'être sûr que la difficile transition vers notre nouvelle destinée universelle se sera achevée. Parce que tout cela me semble possible.
Pour que cela puisse s'accomplir un jour, il sera toutefois indispensable que chacun dans notre monde en soit conscient, désireux et préparé. Chacun devra avoir non seulement la volonté, mais aussi la conviction que cela est réalisable, ainsi que la confiance suffisante en soi et les autres pour oser le changement.
La vraie difficulté réside en ce que chaque personne doit faire elle-même les choix et les décisions qui sont justes pour elle, car c'est ainsi seulement qu'elle peut entamer son évolution vers la liberté.
Une personne que l'on contraint au changement, sans son accord complet et éclairé est privée de sa liberté de choisir ce qui est juste pour elle ; et il est très rare qu'une personne extérieure à soi puisse réellement comprendre ce qui se passe en notre cœur, notre esprit et notre pensée, c'est à dire : ce dont on a besoin pour vivre.
Mais il est toujours possible d'aider une personne à trouver les réponses et les solutions à ses besoins. En l'encourageant à ressentir et accepter ce qui est juste pour elle, indépendamment du jugement d'autrui, et indépendamment surtout de son propre jugement, qui, souvent conditionné par l'éducation et le vécu, l'amène à se condamner plutôt qu'à réellement comprendre ce qui est juste pour elle et les autres autour d'elle.
Education
Ce mot sonne le glas dans mes émotions ; il me rend inerte. L'éducation est un système supposé transmettre nos connaissances et notre expérience non seulement à nos enfants, mais aussi entre nous, les adultes.
Je me souviens de mon éducation comme d'une vingtaine d'années passées dans l'enfer d'une prison nazie, et ce n'est pas une question de manque de volonté de bien faire de la part des personnes impliquées dans mon éducation... à quelques exceptions près, bien-sûr !
Nous éduquons nos enfants pour qu'ils puissent s'intégrer dans ce qui existe à leur arrivée sur terre, pour qu'ils puissent apprendre à survivre de manière autonome ; nous ne leur apprenons pas encore à vivre, pour la plupart d'entre eux. Beaucoup d'humains préfèrent soumettre leurs enfants à ce qu'ils choisissent pour eux ou, simplement, à ce qu'ils sont en mesure d'enseigner, parce que c'est plus rapide et entraîne moins d'inconvénients, en apparence.
Nous les mettons en compétition pour les forcer à la performance, mais nous omettons de leur enseigner l'amour pour eux-mêmes et les autres.
Nous les amenons se battre entre eux pour un jour pouvoir être libéré de l'éducation qui leur est imposée.
Beaucoup d'enfants meurent de ce seul système de compétition. Visiblement, j'ai survécu, mais au prix d'efforts épuisants au point d'en être réduit à vouloir me flinguer, moi et tous ceux que je tenais pour responsables de ce que j'ai vécu comme un assujettissement à la bêtise, l'inconscience animale et la cruauté gratuite qui caractérisent en partie l'ensemble de notre système d'éducation.
Aujourd'hui, j'ai compris pourquoi il en est ainsi dans la majorité de notre pédagogie, et j'ai pu pardonner à toutes ces personnes dont je rêvais de mutiler le cadavre, chaque nuit.
Parce que j'ai eu la chance de pouvoir réapprendre à survivre, puis à vivre. C'est long et difficile puisqu'il faut repasser par une forme d'auto-rééducation, mais ça en vaut la peine.
Pour l'instant, la majeure partie de nos systèmes d'éducation impose un certain nombre de connaissances à acquérir avant de pouvoir accéder à la suite du programme, au terme d'épreuves qui mettent en compétition les candidats.
Nous apprenons à croire ce qui nous est dit, voir ce qui nous est montré et prouver que nous sommes en mesure de le faire. Nous apprenons à avoir peur, ce qui nous rend contrôlables par le biais d'une politique qui fonctionne sur la base des craintes qu'elle construit pour nous.
Nous avons tous peur d'être assassinés par d'autres, même si une loi rend cela légal, c'est à dire juste dans l'esprit en principe bien-pensant du législateur... Comme nous avons peur de la prison, de la torture, du viol, de l'isolement.
Nous avons peur aussi d'une amende qu'on ne peut pas payer, faute de moyens. Certains craignent un Dieu vengeur, le racisme ou la faim. A chacun ses peurs d'une punition quelconque, juste ce qu'il faut pour ne pas faire ce que quelqu'un à choisi pour nous de nous interdire ! Ou pour se laisser violer, voler, rationner ou mettre en esclavage au service de la collectivité dirigeante.
Qu'apprenons-nous d'autre à nos enfants ?
Pas à aimer, en tout cas. Ni à se respecter.
Je crois d'ailleurs que c'est pour cela que même dans nos pays soi-disant civilisés, les adultes continuent à vivre ainsi sans amour ni respect, plus ou moins consciemment.
L'exemple qu'ils donnent ne fait que perpétuer les croyances et autres phobies qui nous maintiennent à l'état de primates xénophobes, jusqu'à ce que nous ayons rejoint la course à la meilleure place.
Cette course est suffisamment parsemée de difficultés par ses organisateurs pour qu'il soit en principe impossible de faire ce que je fais : en prendre conscience et chercher à m'échapper de ce système social pour pouvoir achever ce que j'ai commencé, ma libération...
Ma prise de conscience ne me mène pas à condamner quoi que ce soit. Elle me permet d'essayer de vivre pour et par moi-même, dans la créativité plutôt que la destruction, et d'essayer d'entraîner chaque personne qui le veut avec moi.
Ce n'est pas compliqué.
Il suffit d'apprendre à aimer... Et en faire usage.
Voir par le regard de l'amour permet de vouloir écouter et comprendre les besoins des autres... Et de soi-même.
L'amour, ça s'enseigne et ça s'apprend.
Dans la paix et le respect de la vie, qui constituent je crois les seules conditions à réunir pour rendre l'enseignement et la transmission de l'amour possible. Le reste des problèmes d'une personne disparaît naturellement une fois qu'est instauré dans sa vie un climat de paix et d'amour.
Nous devons donc apprendre à nos enfants à aimer et respecter la vie et l'humanité. Nous devons en fait commencer par nous-mêmes et y parvenir pour pouvoir ensuite savoir comment l'enseigner, et le simple fait d'essayer rend notre propre vie meilleure, voire agréable. Pas toujours, d'ailleurs, mais comme le gamin qui apprend à marcher, il faut se relever jusqu'au jour où il ne nous arrive plus de tomber. Ce n'est qu'une question de temps.
Du temps que chacun choisit ou non de prendre pour soi-même, pour se faire du bien et faire la découverte de la vie dans la joie d'aimer au lieu de condamner, comparer ou juger ce qui nous entoure.
Cela en vaut la peine, et aimer les gens dont on a la charge rend cette dernière beaucoup moins lourde.
Aimer, ça ne veut pas dire posséder. Nous croyons souvent que nous aimons, alors qu'en fait, nous sommes seulement satisfaits de croire être en possession de quelqu'un ou quelque chose. En réalité, nous vivons dans la peur de voir ce que nous possédons disparaître, par crainte de la solitude et de la souffrance. Alors nous cherchons par tous les moyens à nous remettre en possession de ce que nous venons de perdre.
Aimer, pour moi, ça veut dire : avoir envie de rendre ma vie et celles des gens qui m'aiment moins douloureuse, meilleure et enfin, belle, et y parvenir.
Les âmes
Je crois qu'une même âme s'incarnera aussi longtemps qu'elle n'aura pas appris pourquoi elle est venue, ainsi que ce qu'elle est venue apprendre.
Plus nous sommes nombreux, plus il y a d'âmes humaines présentes au même moment sur terre, dans des corps qu'il faut bien entretenir puis éliminer, d'une façon ou d'une autre. On peut qualifier cela d'explosion démographique, et actuellement, je ne pense pas que nous ayons le moindre contrôle là-dessus.
Cela me conduit à supposer que de plus en plus de nouvelles âmes viennent s'incarner ici, dans notre système solaire ; et il semble en outre que trop d'âmes ne puissent pas s'en aller suffisamment vite, parce qu'elles doivent passer par un nombre souvent impressionnant de vies pour apprendre ce qu'elles étaient venues chercher.
Sans aucune exception jusqu'à aujourd'hui, toutes les personnes que j'ai rencontrées sont animées par une, parfois plusieurs âmes, dont les objectifs sont de comprendre pourquoi elles existent, qui elles sont, comment se préparer à mourir, et où elles iront ensuite.
Dans la vie de tous les jours, seul un pourcentage minime de ces mêmes personnes ont conscience de cette quête de leur âme. En conséquence, seul un pourcentage minime d'humains travaille réellement en phase avec les besoins de ce qui constitue sa raison même d'être humainement vivant. Alors, son âme reviendra dans une autre vie, si possible à un endroit où elle aura plus de chances de pouvoir évoluer vers son but final.
Pour nous, les humains, le but final, c'est presque toujours le Paradis, où règnent la paix, l'amour et l'harmonie. Nous y retrouvons ceux que nous souhaitons retrouver et nous ne souffrons plus.
Croire au Paradis signifie croire en son existence, et aussi, être prêt à quitter l'humanité. Je sais maintenant qu'il existe, de même que ce que nous appelons l'Enfer. Nos sens humains nous permettent de goûter à l'un comme à l'autre de manière foutrement réaliste, et parfois sans même savoir consciemment que c'est exactement ce que nous cherchons à vivre. Je me plains souvent d'avoir atrocement souffert, dans cette vie, et c'est vrai.
Mon existence dans cette vie se résume ainsi : j'ai grandi dans l'un des rares pays en paix de cette planète, je n'ai subi aucune maladie grave ou maltraitance majeure jusqu'à ce jour. Mes parents m'ont toujours aimé et ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour me permettre d'avoir une vie heureuse, dans laquelle il me soit donné de choisir de faire ce qui me plaît. Ils y sont parvenus. J'ai donc eu la possibilité d'apprendre plusieurs métiers, de faire des études à l'université, de me consacrer à différentes formes d'art, et même, de devenir riche !
Pourtant, j'ai souffert d'un sentiment profond de solitude, d'incompréhension et d'isolement, comme d'ailleurs beaucoup d'humains. Aujourd'hui, j'ai appris à communiquer, à comprendre, à aimer et pardonner même lorsque je n'aime pas. Je ne suis donc fâché contre personne, mais je ne supporte pas les gens qui infligent la souffrance sous quelque forme que ce soit, parce que c'est, sans exception, absolument inutile.
Les personnes qui m'ont fait du mal n'en avaient, pour la plupart, pas vraiment conscience. Et tout comme celles qui m'ont fait mal intentionnellement, les personnes inconscientes de la portée de leurs actions ont elles aussi souffert, par mes vengeances inconscientes ou intentionnelles.
Elles ont beaucoup souffert aussi de cette douleur profonde, qui les a conduites à causer de la souffrance autour d'elles.
Je crois que plus nous endurons de souffrances, plus nous y devenons habitués, voire accoutumés. Ce qui nous paraît donc normal et habituel nous paraît aussi insignifiant chez les gens autour de nous. Alors, bien sûr, même si nous remarquons que nous causons de la douleur à quelqu'un, nous considérons que c'est normal, que ça fait partie de la vie et que tout le monde doit s'habituer.
Doit-on vraiment habituer les gens à souffrir et accepter cela comme une inéluctable fatalité de la vie ? Pourquoi continuer à fabriquer des bourreaux en infligeant de la souffrance ? Doit-on tuer des gens prématurément par la souffrance ?
Non, je sens très profondément que c'est inutile. Cela n'a jamais permis à personne d'être heureux, même pas aux pires des sadiques de cette foutue planète, qui, comme par hasard, sont toujours des personnes ayant survécu à des atrocités monstres, sur l'échelle de la douleur.
Donc, nous savons ignorer la souffrance en dépit de son existence dans la réalité humaine. Il ne nous reste donc qu'à la prendre en compte, et faire en sorte de l'éviter autant que possible, pour nous-mêmes, d'abord, et ensuite, pour toutes les personnes qui traversent cette existence avec nous.
J'ai appris à faire ça pour moi et pour les gens autour de moi. La conséquence, c'est que ma tolérance décroissante à la douleur me pousse à fuir ou éliminer tout ce qui me fait mal. Je vais vers les gens qui vivent comme moi, dans la recherche de solutions et le confort que cela apporte, et je fuis tout ce qui m'est pénible. Les gens nous croient égocentriques, mais c'est seulement parce que nous sommes minoritaires pour l'instant. Cette croyance changera avec la mode...
Pour ce qui est de l'égocentrisme, ils n'ont pas tort. Egocentrique, ça veut dire centré sur soi-même. C'est ce qui permet de trouver en nous-mêmes ce qui nous est nécessaire sur le moment. Avec en plus la volonté d'aider les autres à en faire autant, pour qu'ils puissent ensuite déterminer ce dont ils ont besoin et l'obtenir... En nous causant le moins de problèmes possible.
L'égocentrisme peut mener à un confort de vie certain. Alors, même s'il implique parfois d'être égoïste, c'est-à-dire de faire passer nos propres intérêts avant ceux des autres, ce n'est pas grave. Notre vie vaut la peine d'être protégée, et il appartient à chacun de la défendre.
Nous déterminons nous-mêmes ce que nous sommes capables de supporter avant de devoir recourir à l'égoïsme. C'est ce qui constitue notre instinct de survie.
Malheureusement, beaucoup d'humains meurent parce qu'ils étaient habitués à supporter trop de souffrances, par rapport à leurs limites vitales physiques et psychiques.
Je m'en suis tiré à temps !
Pour tous ceux qui font souffrir d'autres gens qu'eux-mêmes, je voudrais dire ce que cela m'a fait, à moi, et leur demander personnellement ceci :
Comment supporterais-tu ton existence, si la plupart des moments où tu es réveillé se passaient dans la même douleur que ce qui t'a fait le plus mal, dans ta vie jusqu'à maintenant ? (prends le temps de comparer différentes situations que tu considères déjà comme étant difficiles à supporter...)
Tu survivrais combien de temps ? Moi, j'ai survécu 20 ans, pendant lesquels j'ai envisagé sérieusement de me suicider tous les jours, parce que la douleur d'être incompris et forcément maltraité par les gens était insupportable. J'ai survécu, mais je suis devenu un tueur, parce que maintenant je sais et j'ai envie de tuer des gens. J'ai appris pour survivre, c'est à dire ne pas mourir, dans mon âme et mon corps. Je ne sais pas si tu peux imaginer comme c'était dur, cette espèce de viol permanent de mon corps et de ma sensibilité ; Alors, je fournis un effort immense pour ne pas céder à la tentation de détruire psychiquement et physiquement les gens qui me font du mal, à moi, et aux autres, y compris eux-mêmes. C'est tellement facile d'aider ceux qui veulent mourir à se suicider, et plus facile encore de détruire ceux qui veulent encore vivre : nous sommes tous si fragiles et sensibles, tu ne crois pas ? Moi, je connais maintenant tous les moyens de détruire et faire souffrir n'importe quel humain sur cette planète, parce que je connais tout ce qui les fait souffrir atrocement, sans exception, à tel point qu'ils veulent se suicider ; je n'ai qu'à aller sur place.
Et toi ?
Tu as envie de te suicider, parfois ?
As-tu peur de te suicider ?
Ma femme a vécu tout ça à cause de moi, en me sauvant de ma mort, et je peux t'affirmer que le jour où elle me le demande, je partirai. Mais je crois que cela n'arrivera jamais, parce qu'elle m'aime et qu'elle me fait confiance, et c'est réciproque. Même alors qu'on sait tous les deux qu'on est loin de ne pas faire de faute. Mais on essaie parce qu'on s'aime, et qu'on essaie de s'apprendre mutuellement à se protéger de la souffrance que la vie humaine comporte. Et on y arrive. C'est aussi pour ça qu'on s'aime, elle et moi, de la même manière, dans la totalité des dimensions de ce qui fait un être humain. Maintenant, on essaie de vivre dans ce même esprit avec les gens qui nous entourent, comme ça, on diminue encore plus le niveau de souffrance qui atteint notre famille, c'est à dire les gens dont j'essaie de défendre la vie, la sécurité et le bien-être. Parce que le fait d'être plusieurs à collaborer au même but nous assure un taux de succès toujours plus élevé.
Prends en considération tout ce chaque personne autour de toi risque de ressentir pour chaque chose que tu dis, fais ou penses.
Fais-le pour toi.
Tes meilleurs amis te quitteront ou t'élimineront si tu leur fais assez mal.
Tes ennemis n'attendront pas aussi longtemps.
Toi, tu te suicideras, ce qui te rend toi-même faillible.
Et tu si tu fais souffrir d'autres gens, c'est que tu n'as pas encore la moindre idée des douleurs que tu es capable de t'infliger à toi-même, crois-moi pour ça.
La deuxième chose que j'aimerais que tu imagines : as-tu envie de vivre dans la paix, l'amour et la joie de vivre ? Oui ?
Fais-le.
Pardon si ça fait mal, mais je sais que tu peux y arriver... Comme j'y arrive, avec l'aide de ma femme. Pour tout.
J'ai seulement l'espoir de conduire les gens qui vivent inconsciemment dans la souffrance vers une prise de conscience de la situation et de leur comportement, qui fait trop de mal à eux, à leurs enfants et leurs proches.
J'y déjà suis parvenu avec quelques personnes de mon entourage... Et moi-même. Car en fin de compte, il ne s'agit que de réapprendre à vivre dans la paix et agir dans l'amour d'abord, plutôt que dans la violence.
C'est difficile au début, car nos propres souffrances et le stress nous conditionnent à expédier le plus vite possible toutes ces responsabilités qui nous épuisent. L'amour demande un peu plus de temps, c'est vrai, comme il est vrai aussi que la plupart des modes de vies humains ne nous laissent apparemment pas ce temps. J'ai dû arrêter de travailler pour avoir ce temps... Le temps de vivre et apprendre à mon rythme naturel.
Nous devons tous nous entraider à faire ce chemin pour pouvoir espérer vivre dans la paix.
Mon âme est ici pour faire passer ce message, jusqu'au personnes les plus inaccessibles de ce monde, c'est à dire celles qui ont du pouvoir sur d'autres gens, et qui, parce qu'elles n'ont pas la faculté d'aimer, élaborent et se servent de politiques destructrices et peu créatives, à tous les niveaux de la vie humaine.
Au point de déclencher des guerres et des souffrances pour des milliards d'individus... Plus de la moitié de toute une espèce, en somme.
C'est injuste tout simplement parce que c'est parfaitement évitable.
Croire et savoir
Nous pensons tous que nous savons certaines choses, parce que nous comprenons comment elles fonctionnent. Nous savons des mots, des lois, et nous avons toujours conscience de ce que nous ignorons. Pour cela il suffit de savoir que la chose que nous ignorons existe.
Il suffit même de croire qu'elle existe.
Donc, dans l'espoir ou la peur que cette chose puisse exister, nous allons agir sur la base de notre savoir, en fonction de nos émotions.
Nous agissons principalement sur la base de ce que nous croyons et, parfois, savons. Nous acceptons comme un savoir ce que nous pouvons démontrer, accomplir de manière autonome ou simplement, mettre en pratique.
Pourtant, nous ne croyons souvent pas en notre savoir et ce qu'il nous permet de prévoir.
Qui n'a jamais agi en sachant d'avance qu'il regretterait son action ?
Ou, que d'évidence, les circonstances assuraient à 100% un échec ou un accident ?
Personne n'a jamais osé me l'affirmer, jusqu'à aujourd'hui.
Pourtant, ce que nous ressentons, ce qui est tangible ou que nous pouvons établir par preuve, nous acceptons de le croire, et parfois, d'en faire un savoir, voire une réalité.
Les extraterrestres existent, cela est démontrable et vérifiable par les gens qui croient en leur existence. Ces gens-là savent qu'ils existent, parce qu'ils croient suffisamment fort pour pouvoir consacrer leur vie à ce qu'ils croient savoir, au point de trouver des preuves que personne n'aurait cherchées sans cette motivation que leur croyance suscite.
A tel point que ce qu'ils croient savoir devient leur réalité.
Je connais une femme battue et torturée qui sait que son mari la tuera s'il elle tente de s'en aller. Elle le sait si bien qu'elle accepte de vivre attachée à une chaîne, se faire violer, défigurer et humilier, tous les jours et toutes les nuits, juste parce qu'elle ne veut pas mourir. Elle sait que le sadique pathologique qui la torture la tuera, alors, logiquement elle ne tente rien pour s'enfuir.
Et je crois qu'elle a raison. Quand elle aura atteint ses limites physiques et mentales, elle mourra sous la torture de l'infâme. Ce n'est qu'une question de temps. Mais cela, bien qu'elle le sache, elle n'y croit pas encore.
Et si j'allais moi-même faire brûler tout vif le porc malade qui détruit cette femme ? Le problème de cette femme serait réglé. Mais ça, elle ne croit pas que c'est possible, parce qu'elle ignore que j'ai envie de faire cela. Elle n'est bien-sûr absolument plus en mesure d'imaginer la moindre solution, d'ailleurs.
Elle sait qu'elle va mourir.
Alors qu'avant ce soir, si elle survit jusque-là, l'ignoble dégénéré pourrait être crucifié dans ma cave, se consumant encore vivant à la flamme bien moyenâgeuse d'un poste à souder. (Pardon à ceux que l'expression de mes sentiments choque.) Donc, le vilain cruel ne serait plus en mesure de faire du mal, bien assez occupé qu'il serait à mourir dans la souffrance qu'il cherche tant à connaître et faire connaître ! Donc encore, la femme serait libre et vivante. Voire soignable. Il y a bien-sûr beaucoup d'autres possibilités moins radicales pour sauver cette femme.
Mais pas dans sa réalité à elle. Son bourreau est trop fort. Alors qu'un simple coup sur la trachée pourrait lui permettre de tuer elle-même cette forme humaine du mal.
Alors que sait-elle réellement ? En fait, c'est ce qu'elle croit qui devient ce qu'elle sait.
Combien d'entre-nous ont vécu cela à petite ou grande échelle, que ce soit en victime ou en bourreau ?
Les croyances sont le plus grand obstacle imaginable, sur le tortueux sentier de la conscience, de la liberté et la joie de vivre.
Qui n'est pas obligé de travailler pour survivre ou souffrir de la maladie une fois ou l'autre, persuadé qu'il n'y a pas de possibilités de faire autrement. Nous devons aussi être polis, ponctuel, honnêtes, etc.
Non seulement nous savons tous cela, mais nous le croyons tous, aussi. Et tant mieux, parce qu'au moins, nous essayons.
Seulement, à l'instar de ma femme battue et de nos amis vivants dans d'autres dimensions, peut-on affirmer savoir ce qui est réellement possible, à chaque instant, quelle que soit la situation ?
Il existe malheureusement d'autres croyances qui poussent la plupart des humains à détruire plutôt qu'à créer, le plus souvent à leur insu. Les Religions, l'enseignement, la politique et l'éducation sont autant de moyens imparables pour faire croire aux humains ce que l'on veut. Et ces institutions fonctionnent rarement à leur avantage, insufflant en général des limites à la pensée et la liberté, par le biais de croyances soigneusement étudiées avant d'être inculquées de gré ou de force, comme nous l'ont si bien démontré un grand pourcentage de religions. Jusqu'à créer des millions de gens qui acceptent d'être "intouchables", par exemple. Ca veut dire que n'étant même pas dignes de servir comme esclaves, ils n'ont aucun des droits humains qui leur permettraient de survivre. Cela se passe bien-sûr dans un pays où les ressources vitales manquent cruellement, et où une croyance découlant d'une religion permets à un certain nombre de privilégiés de survivre dans des conditions déjà difficiles, voire précaires.
L'intouchable sait donc qu'il va rapidement crever de faim, mais il n'a pas besoin de se révolter, car même de nos jours, il sait qu'il n'en passera que plus vite à une nouvelle incarnation, avec un niveau de conscience plus élevé et une vie meilleure. En résumé, sur la base de cette croyance, tout le monde est content.
Ceux qui bouffent croient vivre bien, en tout cas mieux que les tranquilles intouchables, bien-sûr. Et ces derniers restent tranquilles, certains que telle est leur destinée karmique, et que lutter ne fait que retarder l'évolution vers la conscience, puis, sublime grâce, l'illumination tant recherchée. Que ceux que cela intéresse se donne la peine de fumer un joint ! J'ai vécu la dite illumination, et j'ai aussi fumé un nombre certain de pétards, alors faites-moi confiance, dans les deux cas, c'est sympa sur le moment, mais ce n'est pas cela qui change la perception de l'existence. Seule l'envie d'améliorer notre perception rend cela possible.
En revanche, il faut dire que plus l'on devient conscient de ce qui existe réellement dans ce monde et ailleurs, plus l'on devient aussi capable de trouver des solutions pour ici et ailleurs. Pour soi, d'abord et puis, avec l'expérience, pour d'autres personnes qui nous côtoient dans cette vie...
Mais cela ne s'apprend sûrement pas en mourant sans apprendre autre chose que la souffrance. Les intouchables se sont fait baiser, à mon avis !
Pour moi, la souffrance nous obscurcit la vue. Elle sape notre énergie et notre espoir au point de se suicider, parce que justement, il n'y a plus d'espoir de faire cesser la douleur. Ce n'est qu'une question d'intensité de la souffrance et de sensibilité personnelle. Personne n'y coupe, même pas Jésus... J
Je pense que personne dans ce monde ne souhaite être "intouchable", justement parce que cela implique trop de souffrance. Mais les intouchables de cette planète sont partout, parmi nous. C'est toutes ces personnes que l'on juge, que l'on voudrait faire crever à la bougie, celle dont on évite soigneusement de respirer la puanteur parce qu'elles nous dégoûtent, pourrissant aux coins des rues de la Terre.
Nous savons tous que cela pourrait être nous, avec juste ce qu'il faut de malchance. Alors nous nous battons pour préserver notre niveau de vie, voire l'améliorer.
Créer des intouchables, c'est comme de limiter la concurrence. Moins de gens qui se battent pour survivre. En somme, c'est pratique, parce que ça limite les guerres, ou plutôt, ça réduit le pourcentage d'individus s'impliquant dans des guerres.
Je trouve cela injuste. Tout le monde a le droit de ne pas souffrir, surtout lorsque cela est possible. Faire de quelqu'un un intouchable, c'est une couarde tentative de laisser sa propre souffrance à quelqu'un d'autre, pour ne pas faire l'effort de réfléchir à une éventuelle solution. Dans le mobbing, c'est souvent des gens qui ont peur de quelque chose que l'on découvre dans le rôle du corbeau harceleur. Plus précisément, des lâches, qui n'osent pas croire en autre chose que la réalisation potentielle de ce qui les fait tellement trembler.
De même trouve-t-on les mêmes lâches dans tous ceux qui abusent, trompent, mentent et font mal aux détriments d'autres êtres vivant. Les mêmes lâches qui préfèrent créer des intouchables plutôt que se remettre eux-même en question, parce que ça fait trop mal. Ils ne se font pas beaucoup d'amis, et c'est peut-être justement cela qui leur manque pour pouvoir se sortir de leur aveuglement.
Je ne pense pas qu'il faille être très courageux, pour accepter que l'on a agit à tort, c'est à dire en causant du mal. Juste un peu curieux de savoir si la prochaine fois, il ne serait pas, par hasard, possible de faire mieux, c'est à dire moins mal.
Mais les obsédés de la peur, les fuyards par nature, ils n'ont pas le temps, d'être curieux. Ils fuient tout, la réalité, la vérité, les gens autour d'eux ainsi qu'eux-mêmes.
Parce qu'ils ne croient pas, ne savent pas ou ne veulent pas croire que tout peut changer, jusqu'à leur propre vision et perception de la vie. Alors, pour eux, il n'y a aucune raison d'imaginer autre chose.
Nous avons tous peur. Avoir peur, ce n'est pas être lâche.
Etre lâche, c'est de continuer à vivre au détriment de quelqu'un sans chercher à vaincre cette peur qui pousse à faire le mal. Tous les humains en sont capables, quelles que soient les origines de leurs peurs.
A tous les lâches qui se reconnaissent en me lisant, je dis ceci : la conscience de ce qui nous fait fuir nous donne le choix de continuer notre fuite, ou éliminer la raison d'être de la peur. Sans cette conscience, nous restons figés, comme un animal aveuglé sur la route, qui a peur, sans même savoir ce qui va lui arriver. En résumé, nous pouvons attendre la mort dans des terreurs parfois inconscientes qui paralysent notre faculté d'adaptation au problème rencontré, ou nous pouvons débusquer et éradiquer ces croyances enfouies, jusqu'à comprendre enfin ce que nous sommes et ce dont nous avons besoin.
Entre deux, tout un univers de découvertes, mais il n'y a toujours eu que deux directions possibles.
Et vous ? Créez-vous des solutions, fuyez-vous quelque chose, avez-vous conscience de toutes vos peurs ou de quelques-uns uns de vos rêves ?
Si vous avez conscience de ce qui fait de vous un lâche, alors le chemin secret de la conscience vous est ouvert. Si vous refusez de chercher et éliminer vos peurs, vous ne courez que le risque de continuer à vivre comme vous l'avez toujours fait... Avant de mourir de la manière dont vous avez vécu.
Je ne connais que la prise de conscience pour aider les trouillards à sortir de leurs peurs. J'ai été un peureux profond pendant les trois-quarts de ma vie.
Aujourd'hui, je me désintoxique lentement...
A bientôt...
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1ère édition : 9 septembre 2001, sur imprimante couleur HP 970C Series, dont il a été tiré 5 exemplaires hors commerce, reliés à la main, numérotés de 1 à 5, imprimé sur papier commercial 80 grammes.
N° 3
Editions Dernières Nouvelles
CP 12 / 1211 Genève 28 | | |
| . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (2) | | Re: Quand il pleut sur la ville Posté par le yolotl le 17/12/2007 06:16:42 | salut cebm!
ça va? Je suis nouvelle a cette page, de fait je l'ai trouvé par accident quand j'étais en train de chercher un parole de saez, "il y a ton sourire" tu la connais?
Je sais bien que mon ortographe va être mauvaise mais comprends moi, je suis mexicaine, et j'aimerai de pratiquer un peau mon française.
Je dois dire, que j'ai aimé la chanson "quand il pleut sur la ville", c'est belle... peut-être qu'il m'a rappelée une persone, mais ça est le point, reveiller des sentiments.
J'attends que tu me peux repondre, tous les jours sont bons puor connaître nouvelles persones, non?
á bien tôt!!! VANE | | Re: Quand il pleut sur la ville Posté par mr bibi le 04/10/2007 10:56:23 | Interessant et bien écrit ^^ même si je suis pas d'accord avec tout, j'admire cette esprit utopique. | | . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (2) |
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