| Un amour hors du communL'amour existe sous toutes les formes et surtout ne se contrôle pas. Mais quand il vous tombe dessus et que vous n'y êtes pas préparé, la rupture peut être dure.Tous les jours se suivent et se ressemblent. Jusqu'au jour où quelque chose vient perturber cette monotonie.
On croit pouvoir tout contrôler et c'est là que l'on se trompe. Il y a des vies plus mouvementées que d'autres, des personnes qui ne trouvent pas leur place ou il y a, au contraire, des personnes pour qui tout va bien, semble-t-il.
La vie avant toi
Longtemps, je me suis posée des questions et longtemps celles-ci sont restées sans réponse. La solitude est un ennemi redoutable et quand elle vous tient, elle persiste.
Moi, j'étais courageuse et à chaque coups bas, j'ai su ravaler mes larmes pour faire apparaître ce sourire si présent et si fragile. Mais il me manquait quelque chose. Quelque chose d'essentiel. Encore fallait-il savoir de quoi il s'agissait ou de qui ? Et pour échapper à cette solitude, qui, chaque jours se renfermait sur moi, je devais trouver.
Alors toutes les personnes que je rencontrais, je les chérissais. Toutes avaient droit à leur chance, à mon amour. Tous les objets m'appartenant devenaient des trésors. Mais rien n'est éternel, les gens déçoivent et les trésors s'enfouissent jusqu'à disparaître. Les êtres humais sont sans pitié. Ils vous font du mal pour telles ou telles raisons sans réfléchir, sans savoir si cette raison existe vraiment. Les être humains sont stupides car ils croient que tout peut se remplacer. Mais chaque personne est unique. Et pour moi, chaque perte, quelle qu'elle soit, à emporter un morceau de mon petit cœur. Alors mon entourage s'est restreint malgré moi mais mon cœur n'a cessé de grandir et ma priorité a été de faire le bonheur. Pourtant, témoigner mon amour par de simples paroles me semblait pas assez et surtout trop difficile. Alors je me suis rabattue sur les bonheurs matériels. Mais pour moi, les cadeaux n'avaient aucune valeur et ne comblaient pas ce manque qui me pourrissait. I me manquait toujours quelque chose pour me sortir de ce gouffre mais je n'avais plus la force de chercher. Je finis par abandonner.
La rencontre
Cependant, il faut croire que mon destin n'était pas scellé. Et un bonheur n'arrive jamais seul. Alors il y eu d'abord lui (mais c'est une autre histoire !) et toi.
Aux premiers abords, je ne pourrai qualifier cette rencontre d'idéale puis de toute façon ce n'est pas ton genre que je cherchais à rencontrer pour être heureuse. Mais parfois, on n'échappe pas au hasard et ce hasard est arrivé ce fameux mois d'août 2008...
Je t'es trouvé dans une situation périlleuse. Tu étais coincé, en danger mais je ne t'es pas entendu te plaindre. Alors je t'ai sorti de cet endroit si sombre. Tu avais peur mais tu étais si jeune. Je t'es recueilli chez moi pour que tu puisses prendre un bain car tu avais acquis une odeur nauséabonde. Je t'es ensuite nourri. Tu étais si faible mais à aucun moment, je ne pensais nouer des liens avec toi. Alors je t'ai ouvert la porte et tu fus libre de partir. Et ma journée continua. Or, le lendemain, j'ouvris la porte à mon réveil et tu étais encore là, grelottant.
Je t'es accueilli et pour la première fois, je t'es câliné. Tout comme toi, j'étais hésitante. Mais entre tes murmures de réconfort et tes tremblement, j'ai entendu un ronronnement. A partir de ce moment là, ma vie a chamboulée. Je me suis découverte à travers toi. Tu n'étais pas comme les autres. Tu étais tellement différent. Chaque jours qui passaient, tu étais présent et contrairement à tous les autres chats du quartier, tu semblais avoir trouvé ta place et moi de même.
Je ne saurai jamais expliquer ce qui nous unissait mais te voir quotidiennement était un besoin. Tu étais mon bonheur, ma vie, mon avenir. Nous étions si fragiles tous les deux mais notre amour faisait de nous des personnes inséparables. Du moins, jusqu'à ce jour maudit.
Destin maudit
Quatre, c'est le nombre de jours qu'il m'a fallut pour comprendre que tu avais besoin d'aide. Toi, tu en as eu besoin que d'un. Quatre jours et sûrement trois de trop. Je suis désolée. Je sentais que quelque chose n'allait pas mais personne ne me croyait alors j'ai mis ta faiblesse sur le compte de la fatigue. Et quand je t'es enfin amené chez le vétérinaire, j'ai cru en toi, j'ai cru en ton rétablissement. Tous les jours je venais te voir et l'attente entre chaque visite était terriblement longue. Seulement, je ne suis pas venue te voir une seule fois car je n'ai pas pu. Et une seule fois a suffit. Ce jour-là, tu as abandonné. Tu m'as abandonné. Je ne saurai te dire la peine que j'éprouve. Encore maintenant. C'est plus fort que tout ce que j'ai pu ressentir. Pendant je ne t'es pas quitté une seule fois. Tous les jours, tu étais mon rayon de soleil, mon soutien. Je m'en veux tellement, j'ai replongé avec cette solitude qui me rongeait. Je l'es acceptée cette solitude car au fond, je sais que jamais je ne pourrai aimer comme je t'ai aimé alors plus rien ne me sauvera. J'aurai tout donner pour te récupérer, je donnerai tout pour te récupérer. Peu importe, le prix à payer.
J'ai appris que le bonheur n'existait pas et que seuls les moments de joie pouvaient apparaître quelque fois. Car le bonheur est quelque chose de permanent et la joie, elle, s'estompe.
Toi, tu fus mon moment de joie de deux ans et toi, je ne t'oublierai jamais. Je t'aime au-delà des limites. | | |
| . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (1) | | Re: Un amour hors du commun Posté par lovyves le 15/12/2012 13:36:07 | Bonjour
Etant donné que : "L'amour existe sous toutes les formes et surtout ne se contrôle pas. Mais quand il vous tombe dessus et que vous n'y êtes pas préparé, la rupture peut être dure."
Alors c'est normal, logique, que la souffrance soit au rendez vous !
Ceci est même la "récompense" de cette normalité !
Si je m'interdis de contrôler.
Si je m'interdis de me préparer (au meilleur comme au pire).
Quoi de plus normal que de vivre de souffrance successives !?
Nous vivons ce que nous sommes.
Qui m'a inculqué(e) que la solitude est un ennemi redoutable !?
Quand je suis seul, je suis avec moi-même, pas perturbé par l'extérieur, qu'il me paraisse joyeux ou triste.
Je suis né(e)s sans clone, je vis seul(e), je serais le, la seul(e) à mourir.
L'amour est un don, c'est donner; le besoin "d'amour", n'est pas de l'amour, même si il est commun de le croire.
Toute joie venant de l'extérieur ne peut pas faire mon bonheur; ou que de façon éphémère.
C'est en apprenant à s'aimer que l'extérieur, les choses, les animaux, les gens vont nous aimer; si non, ils fuient.
"… J'ai appris que le bonheur n'existait pas…"
!!!?
Encore une fois, qui s'est permis de professer une idiotie pareil !?
Ou, alors un constat perso, mais suis-je universel !?
Le bonheur est un état d'être, ce n'est pas un sentiment, il ne dépend que de soi.
Je peux être heureux au milieu de la joie ou de la tristesse, c'est ma décision.
Le bonheur, si je suis en conscience des événements, peut être permanant, la joie est par intermittence, souvent des occasions que me donne l'extérieur, les Amis, les animaux, les choses.
:-D | | . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (1) |
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