| Un catho parle de sexe !Eh oui ! Ils ont une sexualité les cathos ! Voici mon témoignage, accrochez-vous : je risque de bousculer vos préjugés ...Ne vous imaginez pas tout de suite que je suis un endoctriné, vous allez vous rajouter un préjugé dans le crâne ! Je ne vais pas tout vous développer ici en détails, mais sachez que ma foi catholique est le fruit d'une longue maturation, de fuites et de retours, et d'une rencontre personnelle avec Jésus-Christ. Donc j'ai eu assez l'occasion d'expérimenter l'athéisme, l'agnosticisme, l'ésotérisme, la gnose ... Pour avoir réfléchi.
Bon, trêves d'introduction, passons au sujet !
Les cathos sont sexués
Ca peut sembler stupide comme titre mais certains s'imaginent que les cathos n'ont pas de sexualité, ou alors qu'ils la refoulent, et j'en passe. Certes, je ne nie pas, et c'est déplorable, qu'il y ait eu de ce genre de refoulements. Mais la faute revient à une mauvaise compréhension, du fidèlecoincéou du prêtre qui a dû avoir du mal à faire passer le message sur la sexualité sans pouvoir éviter des mauvaises compréhensions.
En quoi un catho a-t-il une sexualité ? Mais, comme chaque être humain pardi ! Comme chaque humain, le catho est sexué de la tête aux pieds ! Mais alors, qu'est-ce qui fait que les cathos sont si décriés lorsque l'on parle de sexualité ? C'est bien simple : le catho met Dieu au centre de sa vie, et donc par là de sa sexualité ! Le catho est donc un être qui cherche le bien, le vrai et le beau en tout ce qu'il fait, à l'image de son Seigneur. Ce qui nous permet de conclure que le catho cherche dans la sexualité ... Le bien, le vrai et le beau ! Cette attitude interdit donc naturellement au catho la sexualité irrespectueuse et immorale, car ladite attitude prône une sexualité belle, sacrée, pure et de fidélité.
Belle, car comme toute chose créée par le Bon Dieu, la sexualité est une belle chose, et non pas "une chose sale".
Sacrée, car voulue par le Bon Dieu : "Dieu les bénit et leur dit : Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la'" (Genèse 1,28).
Pure, car la sexualité est le don de soi à son amoureux (se) : elle doit donc être exempte d'égoïsme, de mauvaises intentions et de violence.
De fidélité, car le don de soi implique un partage de soi, et l'on ne se partage qu'avec la personne qui sera nôtre pendant la vie, sinon l'on s'éparpille.
L'Eglise et le pape là-dedans
Que viennent-ils faire là ces deux là ? Qu'ils se mêlent donc de ce qui les regarde ! Eh bien, justement, ils viennent se mêler de ce qui les regarde ! Car l'Eglise, en bonne mère et enseignante du peuple qu'elle a adopté comme frères et sœurs de Jésus-Christ (les cathos voyons), se doit de leur dire ce qui est bon et ce qui ne l'est pas pour que ses enfants puissent être heureux. En effet, quand l'Eglise et le pape disent NON, c'est NON à ce qui pourrait détruire le bonheur et la relation à Dieu des cathos dont ils ont la charge. Maintenant, on a déjà vu plus haut que des directives pouvaient être mal comprises ... Ca arrive, mais le message, lui, il est là !
Alors, même si la majorité des voix médiatiques actuelles se dressent contre l'Eglise et empêchent les cathos d'entendre ce qu'elle voudrait leur dire, voyons justement ce qu'elle nous dit en matière de sexualité.
Commençons dès lors par un incontournable ...
Dur, dur d'être un condom
C'est une question à laquelle en tant que catho je n'ai jamais échappé : "Es-tu pour ou contre le préservatif ?". Cruel dilemme ! Question existentielle de nos jours !
Mais avant de vous exposer ce que je réponds à cette grave question, voyons ce qu'en dit l'Eglise. Contrairement à une mauvaise croyance aussi fausse qu'elle est répandue, l'Eglise n'a jamais proscrit le préservatif.
Il faut admettre que le préservatif constitue le seul rempart souvent contre le Sida et autres MST. Pour éviter le pire pour nous-mêmes et pour les autres, il faut donc respecter cette défense pour rester fidèle au commandement "Tu ne tueras pas" et à la règle d'or "Ce que tu ne veux pas que les hommes te fassent, ne le fais pas non plus".
Mais le préservatif n'est pas la défense absolue ! Des études dessus, des expériences, et l'OMS concluent que l'efficacité (contraceptive et préventive) du préservatif n'est que de 85% ... De plus, il reste, et on ne peut pas le nier, la porte ouverte à l'infidélité, et autres impuretés qui salissent la sexualité.
L'Eglise prône une sexualité belle, sacrée, pure et de fidélité, à l'image de son fondateur. Et comme nous l'avons vu, ce préservatif si vanté de nos jours s'oppose à ce message si positif. L'Eglise n'est donc, on le comprend, pas chaude pour le préservatif, mais elle ne le proscrit pas ! Aucun texte d'un pape, du Catéchisme ou du Magistère n'a interdit le préservatif, contrairement à ce que l'on croit à tort de nos jours.
Il va de soi que celui qui se paie Germaine le lundi, Josiane le mardi et Gertrude le mercredi, "se couvre pour sortir". Il y aura toujours un catho pour lui tendre un préservatif, parce que là, ce n'est plus de la prévention, c'est une question de santé publique. Mais ne vous attendez pas à ce que le catho approuve sa conduite.
Ma position maintenant face au condom est celle de l'Eglise. Je crois en une sexualité belle, sacrée, pure et fidèle. Mais le préservatif s'oppose à cette sexualité. Donc je ne suis pas chaud pour, mais je ne suis pas contre, conscient du rôle défensif qu'il est capable de jouer dans des milieux ou les gens n'ont pas été éduqué à l'amour et la fidélité.
Fornication attitude
Aussi un sujet à côté duquel je ne peux pas passer sans que j'aie à me justifier ... Pourquoi diantre, me demande-t-on, pourquoi les cathos sont contre la sexualité avant le mariage ? Et moi, avec toute ma bonne volonté, de fournir des réponses qui feront tout au plus sourire mes interlocuteurs ... Ces réponses qui me faisaient également sourire dans le passé, jusqu'à ce que j'en saisisse le sens et la vérité.
Alors, pourquoi les cathos désapprouvent les relations sexuelles hors-mariage (dont le terme simple est fornication qui vient du mot grec forneia employé par l'Apôtre Paul) ?
Je dirais qu'il y a d'abord une raison théologique.
Vous avez déjà sûrement dû entendre dire, avant de vous esclaffer, que la fornication était un péché mortel. En quoi la fornication constitue un péché, et pourquoi mortel ?
Le péché peut se traduire par "acte manqué". La fornication, parce qu'elle s'oppose au plan de Dieu quant à la sexualité, est donc un "acte manqué" par rapport à Dieu, mais aussi par rapport à notre prochain.
Le terme "mortel" désigne les péchés qui coupent l'homme de l'amour de Dieu, par opposition au terme "véniel" qui désigne les péchés qui amoindrissent la grâce que reçoit l'homme mais ne la coupent pas (voir Catéchisme de l'Eglise catholique, paragraphes 1854-1864).
La fornication coupe donc l'homme de l'amour de Dieu, car c'est un "acte manqué" grave qu'il commet de sa propre volonté et consciemment.
En quoi Dieu condamne-t-il la fornication ?
Dans le livre de la Genèse, on peut voir que Dieu a placé la sexualité dans le cadre du mariage : "C'est pourquoi l'homme quitte son père et sa mère et s'attache à sa femme, et ils deviennent une seule chair" (Genèse 2,24). Ne soyons pas des aveugles, on voit clairement que l'homme et la femme se marient devant la société ("quitte son père et sa mère") avant de faire l'amour ("ils deviennent une seule chair").
Jésus-Christ, Fils de Dieu, Lui, instaure le sacrement du mariage (Matthieu 19,1-9). L'aurait-Il fait s'il ne condamnait pas la fornication ? Bien sûr que non, question de bon sens ! Mais il l'a fait donc la fornication est un péché contre le plan de Dieu.
Enfin, dans les lettres catholiques qui constituent le reste du Nouveau Testament, l'on peut voir que les apôtres ont toujours défini la fornication comme un obstacle à l'amour de Dieu ...
Voilà pour la raison théologique, qui j'en suis conscient ne touchera que les croyants. Mais ça vous fera de la culture supplémentaire, bande de veinards !
Il reste aussi selon moi une raison humaniste, de bon sens.
On a beau vanter la liberté de faire l'amour quand on veut et avec qui on veut, il ne faut pas croire que c'est très beau tout ça !
D'abord, des chercheurs ont bien démontré que les jeunes qui ont une vie sexuelle active consacrent moins de temps et d'énergie à leurs études. Ils ont aussi souvent de moins bons résultats scolaires et donc moins de chances de réussir dans la vie.
Toutes sortes de choses peuvent les préoccuper : la contraception, la peur d'un bébé, d'une MST, la hantise de séduire, la crainte de "ne pas être à la hauteur", etc.
De plus, si on commence jeune à avoir des relations sexuelles, on aura plusieurs partenaires (logique !) et donc plus de chances d'attraper des MST car les condoms ne protègent pas parfaitement.
Sur le plan émotionnel, les jeunes sont très faciles à perturber. Ils ont des hauts, des bas. Les peines d'amour sont très difficiles à supporter et elles sont plus pénibles pour les jeunes qui ont des relations sexuelles (surtout pour la fille, puisqu'elle se donne au garçon). C'est pourquoi il y a 6 fois plus de suicide chez les jeunes actifs sexuellement que chez les autres.
De plus, le déroulement de l'adolescence fait en sorte que les jeunes sont davantage centrés sur eux-mêmes (ils se créent une bulle, un cocon afin de s'y développer à l'intérieur). Ils ont donc du mal à prendre soin d'un autre partenaire. Ils sont impulsifs et il y a plus de violence parmi les couples jeunes que chez les adultes.
Sur le plan cognitif, les jeunes pensent de manière concrète. Ils ont du mal à réfléchir, de façon abstraite, aux conséquences possibles de leurs actes. Il n'est donc pas facile pour eux d'utiliser la pilule ou le condom de manière régulière. Les jeunes ne réussissent pas toujours à communiquer leurs attentes, à dire non ou oui en fonction des circonstances.
Sur le plan socio-économique, les jeunes n'ont pas terminé leurs études pour la plupart. Ils ont envie de sortir et de s'amuser avant de choisir un partenaire de façon définitive ou d'élever un enfant, histoire de profiter de leur jeunesse, cela va de soi. C'est pourquoi, lorsqu'un enfant est formé d'une relation sexuelle entre jeunes (cela arrive à 10 % des jeunes sexuellement actifs, chaque année), les jeunes doivent choisir entre l'avortement qui laisse souvent des séquelles psychologiques (sans parler du problème moral !) ou élever cet enfant dans des conditions difficiles.
En conclusion, je reprends les termes du docteur Michel Robillard dont je me suis déjà largement inspiré pour les lignes qui précèdent : "Enrichissantes les relations [sexuelles] à l'adolescence ? Non, je ne crois pas en bout de ligne qu'elles le soient".
Comme nous pouvons le voir, les relations sexuelles hors-mariage engendrent une foule de problèmes. Bon là, d'accord, je parle des problèmes que rencontrent les jeunes. Mais après tout, je m'adresse à des jeunes sur un site de jeunes, non ? Il ne faudrait pas s'imaginer qu'une fois adulte, il n'y a plus de problèmes avec la fornication, loin de là ...
C'est donc une simple question de prudence et de bon sens qui fait que les cathos, et pas forcément qu'eux, désapprouvent les relations sexuelles hors-mariage.
C'est sûrement possible qu'il y en ait qui "vivent bien" leur sexualité avec leur petit (e) ami (e). Remarquez que c'est le genre de truc qu'une camarade m'a dit une fois avant qu'elle et son camarade ne se séparent. Je ne vous dis pas l'état dans lequel elle était par après ! Et bien, moi, je vis tout aussi bien ma sexualité en m'abstenant, et ça, ça ne risquera pas d'aboutir sur une profonde tristesse et une souffrance psychologique intense !
L'Eglise donc désapprouve la fornication, et son but n'est pas, même si hélas c'est parfois le résultat obtenu, de culpabiliser et de condamner ces jeunes qui couchent ensemble. Son rôle, et ce depuis sa fondation, est de clamer un message, certes à contre-courant mais pas désuet, sur une belle sexualité exempte de malheur et de blessures.
Catho, contre la contraception
Paf ! Vous vous trompiez également à ce propos ! Non, l'Eglise n'est pas contre la contraception, elle est pour la vie. Vous me direz que ça revient au même, je vous répondrai que l'optique est différente.
Autre préjugé erroné très répandu : on s'imagine que les cathos n'acceptent les relations sexuelles que pour la reproduction ! Dingue ça quand même ! Les cathos seraient donc une nouvelle espèce animale qui ignore les joies de l'union des corps ? Et l'Eglise l'aurait dit en plus ? Trêves de plaisanteries. Tous ces préjugés s'effondrent à la lecture de cette phrase du Magistère de l'Eglise : "Le mariage cependant n'est pas institué en vue de la seule procréation" (Concile Vatican II, Gaudium et Spes, chapitre 50).
Ca chamboule bien des préjugés non ? Je vous propose de lire encore un passage de ce texte méconnu hélas tant par les cathos que leurs agresseurs : "les actes qui réalisent l'union intime et chaste des époux sont des actes honnêtes et dignes" (chapitre 49), en poussière, le préjugé d'une sexualité refusée par l'Eglise !
Et donc, où diable l'Eglise aurait-elle interdit la contraception ? Tout d'abord, il faut savoir que l'Eglise n'a jamais interdit la paternité responsable, donc le fait de choisir d'avoir ou non un nouvel enfant dans la famille ("Le Concile ne l'ignore pas, les époux qui veulent conduire harmonieusement leur vie conjugale se heurtent souvent de nos jours à certaines conditions de vie et peuvent se trouver dans une situation où il ne leur est pas possible, au moins pour un temps, d'accroître le nombre de leurs enfants [... ] Mais l'Eglise rappelle qu'il ne peut y avoir de véritable contradiction entre les lois divines qui régissent la transmission de la vie et celles qui favorisent l'amour conjugal authentique" Gaudium et Spes, chapitre 51). Elle a juste montré son désaccord par rapport à la contraception mécanique (condoms, ...) et chimique (pilule, ...). Pourquoi alors, puisque ce sont des moyens d'appliquer sa paternité responsable ?
Pour les raisons que Paul VI, pape, a décrites dans son encyclique (texte adressé par le pape à tous les évêques, et donc par là à toute la chrétienté) en 1968, alors que les méthodes de contraception artificielles faisaient leur apparition, et que je vous restitue ici :
"Les hommes droits pourront encore mieux se convaincre du bien-fondé de la doctrine de l'Eglise en ce domaine, s'ils veulent bien réfléchir aux conséquences des méthodes de régulation artificielle de la natalité.
Qu'ils considèrent d'abord quelle voie large et facile ils ouvriraient ainsi à l'infidélité conjugale et à l'abaissement général de la moralité. Il n'est pas besoin de beaucoup d'expérience pour connaître la faiblesse humaine et pour comprendre que les hommes, les jeunes en particulier, si vulnérables sur ce point ont besoin d'encouragement à être fidèles à la loi morale, et qu'il ne faut pas leur offrir quelque moyen facile pour en éluder l'observance. On peut craindre aussi que l'homme en s'habituant à l'usage des pratiques anticonceptionnelles ne finisse par perdre le respect de la femme et sans plus se soucier de l'équilibre physique et psychologique de celle-ci, n'en vienne à la considérer comme un simple instrument de jouissance égoïste, et non plus comme sa compagne respectée et aimée.
Qu'on réfléchisse aussi à l'arme dangereuse que l'on viendrait à mettre ainsi aux mains d'autorités publiques peu soucieuses des exigences morales. Qui pourra reprocher à un gouvernement d'appliquer à la solution des problèmes de la collectivité ce qui serait reconnu permis aux conjoints pour la solution d'un problème familial ? Qui empêchera les gouvernants de favoriser et même d'imposer à leurs peuples. S'ils le jugeaient nécessaire, la méthode de contraception estimée par eux la plus efficace ? Et ainsi les hommes, en voulant éviter les difficultés individuelles, familiales ou sociales que l'on rencontre dans l'observation de la loi divine, en arriveraient à laisser à la merci de l'intervention des autorités publiques le secteur le plus personnel et le plus réservé de l'intimité conjugale" (Humanae vitae, chapitre 17).
Force nous est de constater qu'il avait vu juste le Saint-Père ! On ne peut que constater aujourd'hui le nombre croissant de divorces, l'expansion des MST, l'utilisation de la femme (ou même parfois de l'homme !) en tant que simple "jouet sexuel jetable", etc.
Mais alors, va-t-on me demander, comment les cathos assument leur paternité responsable, puisqu'ils désapprouvent la contraception artificielle ? Et bien, ils approuvent la contraception naturelle ! Non, s'il vous plaît, oubliez la méthode du retrait ! Personnellement je ne la trouve vraiment pas cool pour une relation conjugale amoureuse. Passons. Oui, il existe une méthode naturelle de contraception efficace (98% d'efficacité selon l'OMS) : il s'agit de la méthode Billings, tout à fait fiable pour assumer sa paternité responsable. Cette méthode a d'ailleurs été accueillie en Chine qui comme on le sait est très à cheval pour la régulation des naissances.
Vu que mon article ne traite pas de la méthode Billings, je vous laisse le lien au cas où vous voudriez plus d'informations : http://billings.free.fr
Tant qu'on est dans le sujet ... Pourquoi l'Eglise condamne l'avortement ? Toujours parce qu'elle est pour la vie à tout prix. De plus, l'avortement est un meurtre, et donc un péché mortel contre le commandement "Tu ne tueras pas". Et l'Eglise ne peut pas accepter cette méthode, fidèle à elle-même et à son fondateur.
Chasteté, abstinence et célibat consacré
Un sujet à la mode aussi celui-là, que le célibat des prêtres catholiques. Il faut tout ignorer et des conditions matérielles d'une famille dans le monde et de la charge spirituelle et temporelle des prêtres (poids des confessions...) pour discuter le bien-fondé de ce célibat, librement consenti.
Oui, les prêtres sont des êtres sexués comme vous et moi ! Mais la grandeur de leur état est que par amour du Christ dont ils se font les serviteurs et les témoins, ils acceptent de se donner tout entiers au Bon Dieu. N'est-ce pas louable comme démarche ?
La chasteté et l'abstinence. Deux mots qui font pouffer de rire le monde actuel, qui pourtant aurait bien besoin de les connaître ces deux mots ! Heu, vous ne les connaissez pas non plus ? Bon, on va voir ensemble ce que c'est alors.
L'abstinence est l'absence de relations sexuelles. Mais on peut aussi faire abstinence d'alcool, de viande, de télé, que sais-je encore ... Le seul moyen sûr de ne choper ni MST, ni déceptions amoureuses, ni grossesses, c'est bien cette abstinence sexuelle.
La chasteté, c'est la capacité de contrôler son énergie sexuelle de manière à l'exprimer là où elle peut pleinement s'épanouir. Elle décrit aussi la beauté du caractère d'une personne qui sait se respecter et respecter les autres. Le catho doit être chaste toute sa vie, mais la chasteté diffère selon son état. S'il est marié, la chasteté va prôner le respect de l'autre et de l'amour conjugal ; s'il est célibataire, la chasteté va prôner le respect et la pureté dans les gestes, les regards, les paroles ... Et prôner l'abstinence.
Pas si bête que ça, la chasteté ! Elle favorise la fidélité avant et après le mariage, protège des mauvais départs, favorise le dialogue, éduque au respect de l'autre, à l'aimer lui tout entier et pas que son physique ... Elle n'est pas un refoulement, mais une alchimie qui fait de la sexualité humaine quelque chose d'extra.
Tout ça pour dire que
Les cathos sont sexués comme tout le monde ;
Ils croient que la sexualité est belle, pure, sacrée et fidèle ;
L'Eglise leur mère, via son pape, ne leur interdit ni les relations sexuelles, ni la régulation des naissances (paternité responsable) et elle leur interdit, en bonne mère, ce qui fait obstacle au bonheur et à l'amour dans leur sexualité ;
L'Eglise est pour la vie à tout prix ;
Le célibat des prêtres est consenti et offert pour leur vocation, et n'est donc pas si étrange que cela ;
La chasteté est bénéfique et positive, l'abstinence qui en découle le plus sûr moyen de ne pas s'échouer sur les récifs de la mer des relations sexuelles nombreuses.
Eh oui, les cathos ont une sexualité ! Elle semble trop idéale aux yeux des gens, certes. Mais bon, quand la vérité donne mauvaise conscience, on la déclare idéale ou impossible, voire ridicule.
Au moins, je vous aurai fait part de mon idéal qui est celui de ceux qui croient que la sexualité est voulue par Dieu et donc quelque chose de superbe à ne pas gâcher.
"Un cœur pur est un cœur joyeux" disait Mère Teresa.
Que le Bon Dieu soit avec vous ! | | |
| . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (85) | | Re: un catho parle de sexe ! Posté par supernaut le 05/03/2008 20:11:01 | Karalium, non non tu t'es trompée, c'est juste que j'aime bien écrire mes pensées dans ces cas-là (même si ça a déjà été dit).
Modifié le 05/03/2008 20:14:18 | | Re: Un catho parle de sexe ! Posté par karalium le 29/02/2008 02:51:03 | supernaut : ben, tu es du meme avis que bikilion, mais je sais pas trop... j'ai eu le sentiment que tu ne l'avais pas remarqué... je me suis dit que tu avais du voir dans les propos de bikilion une bonne dose d'ironie, auquel cas je répondais qu'il ne fallait pas voir de l'ironie partout ;) | | Re: Un catho parle de sexe ! Posté par supernaut le 21/02/2008 01:57:34 | Karalium, aurais-tu l'extrême obligeance de développer ton propos s'il te plait ? | | Re: Un catho parle de sexe ! Posté par karalium le 20/02/2008 19:55:24 | supernaut : arrete de penser que tout le monde est ironique ;p | | Re: Un catho parle de sexe ! Posté par bikilyon le 14/02/2008 21:08:48 | Supernault: c'est exactement ce que je voulais dire, moi aussi c'est une chose que je dis souvent, je crois en Dieu mais l'Eglise en tant qu'institution je ne la suis pas du tout et ne la considere pas comme porteuse du message du Dieu en lequel je crois.
Je penses que tous leur precepte sont completemnt idiot et ne viennent en aucun cas de Dieu. | | . Voir tous les commentaires et/ou en poster un (85) |
|
|
Connectés : 0 membres et 556 visiteurs |
|
|