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Un Tour sauvé

Par cette victoire d'étape, à Bellegarde sur Valserine, Thomas Voeckler assure la réussite d'une Grande Boucle qui avait si mal commencé.


A son départ lors du prologue de Liège, sûrement que Thomas Voeckler ne se doutait pas de monter trois fois sur le podium de post-étape. Pourtant, c'est ce qu'il s'est passe hier, lors de l'étape qui rejoignait Mâcon a Bellegarde sur Valserine. Il monta la première fois pour sa glorieuse victoire d'étape. La seconde fois, c'était pour endosser le maillot a pois de meilleur grimpeur, maillot qui a une certaine notoriété dans l'hexagone. La dernière fois, peut être un peu moins importante que les deux premières citées, c'était pour récupérer son dossard rouge de plus combatif de l'étape. Trois montées, autant de peluches gagnées. Ce sont ses deux enfants qui vont être contents la prochaine fois qu'ils verront papa !
Chez Europcar, après l'étape, on pouvait discerner la surprise et la fierté qui se dessinaient sur leur visage. Parvenir a gagner une étape de montagne, en se débarrassant de gros clients comme Michèle Scarponi ou encore le déjà victorieux sur un Tour de France Luis Léon Sanchez, après être passe a cote de sa première semaine, ce n'est pas donne a tout le monde. Pierre Roland, maillot blanc de meilleur jeune de la précédente édition, qui leva les bras a son arrivée sur la ligne, avouait "je suis extrêmement fier de lui. Je n'aimais pas le voir mal sur un vélo et aujourd'hui, il a retrouve le plaisir d'être sur un vélo. Il a prouve que le leader d'Europcar, c'est bien lui". Son directeur sportif, Andy Flickinger résumait bien la situation "une victoire d'étape, c'est super. Il a réussi son Tour et Europcar aussi. Un grand coureur ne meurt jamais et Thomas fait clairement partis de cette catégorie de cycliste".


Son genou le laisse enfin tranquille

Depuis quelques années, on ne sait pas ou peut s'arrêter le petit alsacien, porteur du maillot jaune pendant 20 jours en 2004 et 2012. Durant les deux semaines qui ont précédé la 99e édition de la Grande Boucle d'Henri Desgranges, il ne poussa pas une pédale pendant dix jours a cause de son genou douloureux. Jusqu'à la veille du Tour, on ne savait pas s'il allait partir de Liège. Physiquement, il n'était pas au niveau et c'est sûrement pour son sponsor Europcar qu'il prit la décision d'aller au-delà de la douleur, pourtant insoutenable. Depuis l'étape qui amenait a Porrentruy, il affirmait que son genou lui faisait moins mal et que c'était bien plus facile de rouler en appuyant sur les deux pédales. On a vu le résultat
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L'auteur : Fruitier Manu
29 ans, Paris (France).
Publié le 22 juillet 2012
Modifié le 15 juillet 2012
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