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Une issue, oui mais laquelle ?

Je ne tire aucune conclusion de la vie, j'en apporte encore moi. Aucunes exigences littéraires, simplement le libre fruit de l'imagination d'un adolescent qui, comme tous, se demande la véritable signification de l'existence.


Voici, une libre pensée sur un état d'esprit tourmenté en raison de son manque de compréhension.


N'avez vous pas honte

Je laisse mourir mon âme sans une raison sans même que je puisse l'en empêcher. La vie est parfois bien cruelle. Je ne la comprends, et pourtant je la vis. Je suis là, affalée sur ma chaise de bureau me retournant sans cesse pour savoir si ce que je fais si ce que je pense est correct. Si cela suit les ordres des choses de l'adolescence. On peut sans cesse me dire qu'on est comme on est, moi je trouve ça grotesque. Ces entières journées à me refouler sur moi-même en pensant de ce que je vais faire demain, à ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie dont 17 ans se sont déjà écoulées. Je ne trouve pas d'explication pour exprimer mon désarroi face une chose qui porte un nom, l'adolescence. Se sentir seul, abandonné, se donner une image qu'on ne réfléchis pourtant pas. Se prêter des intentions qui ne révèlent pas notre personnalité. Se mettre dans la peau de quelqu'un pour nous faire croire un monde meilleur. Se lever le matin sans connaître la réelle raison du nouveau jour qui se prépare. Est-ce de la déprime ou de la mise en question ? Les deux sont pareils.
Je ne sais quoi penser de mon état d'esprit. Mais le fameux coup de blues me submerge après chaque journée d'emprisonnement de ma personnalité. Connaître son destin est une chose qui doit être si merveilleuse. Pourquoi ne pas en avoir accès ? On n'a sans cesse envie de nous dire que l'amélioration, le changement gagne du terrain, possible, je ne l'ai pas encore appris. S ! Apitoyer sur son sort sans en connaître la raison et sûrement plus douloureux qu'un coup de lame dans le cœur. Trouver un sens à sa vie, ces belles paroles de philosophe nous font rire le jour, nous font pleurer la nuit. Pourquoi se sentir malheureux et incompris fait-il de nous une personne à facettes multiples ? Dire que le jour suivant s'annonce d'une croix en plus sur notre calendrier intérieur nous rend anxieux. Un jour s'écoule et toujours pas de solution, non, juste des questions en plus qui viennent s'y greffer. Se prendre au sérieux étant ado et un challenge, nous croire adulte est une bêtise. Croire en dieu ? Pourquoi je ne crois pas en moi ? La seule chose que je découvre c'est le noir qui avance de plus en plus dans mon esprit. La vie est parfois semée de chose si impensable qu'on a du mal à ne pas y échapper. Se dire qu'on ne pourra pas être la personne qu'on se donne, qu'on ne pourra pas aimer une personne comme on le voit dans les films, que la vie ne nous offre rien mais que c'est à nous de lui demander. Pourtant rien que ce verbe devient difficile et flou dans ma conscience. Freud disait tout se trouve écrit en nous, quelques part ou on en a pas accès, pourquoi gardons nous le plus oppressant alors ? Ne pas savoir de quoi notre vie à 30 ans sera faite me vexe ! Me contentez que detout ira bien" ne me convient guère. Faire de cette période de la vie un enchantement est faux ! C'est la plus mauvaise étape de la passerelle entre le berceau et la mort d'une personne. Croire en des choses qui ne reflètent pas notre personnalité, se poser des questions sans arrêt, se dire qu'on a envie de mourir demain, qu'on ne veut plus voir le jour se lever, que les films de Stephen King nous font rêver. Est cela l'adolescence ? Pourquoi ce n'est pas les bons contes, les belles anecdotes de nos parents ? Tant de question et si peu de réponses. En parler serait se tromper à soi même, ce serait ne plus se donner la peine de vivre pour ses peurs. Se défaire de son image de supériorité rendrait les choses difficiles à gérer le jour comme le soir, seul. Pourquoi nous on a pas le droit à avoir des solutions, de sentir bien, de respirer un air qui n'a pas encore été pollué ? Se mettre dans le rang avec ses convictions et sa place respective. Se mettre dans la peau qui nous est attribué. Ne pas être dérangé par les mauvais esprits, ne pas être submergé dès qu'une catastrophe arrive, ne pas se sentir priver de vivre. Rester à attendre que tout cela se réalise devient une étrange sensation, pour certains elle devient trop forte et il décide donc de la supprimer. Pour d'autres ils la combattent jusqu'au bout en espérant sortir de cette eau noir que les adultes nous promettent. Rendre son devoir à temps, s'occuper des bienfaits de la vie, ces subtilités, se mettre des barrières. Toutes des choses que l'on sait mais qu'on ne fait pas en pratique. Pourtant les jeunes ont un sens plus développés que les adultes pour mettre les choses en place. Bizarre, la vie des fois, parfois, toujours. Permettre à notre conscience de se libérer de son manque cruel d'amour. Se laisser obsédé par le désir de trouver une personne qui comble les trous qui nus font couler. Je n'ai malheureusement pas trouvé ce remède la. Tiens, voici une tâche encore en plus à, supporter. N'en avez-vous pas honte ? Je me sens déplacé de parler comme cela mais je voudrais un avenir meilleur il m'est impossible. Ne pas connaître les choses dont on est capable rende les gens fous. Et cela peut durer toute une vie, alors je ne vois pas pourquoi après l'adolescence cela devrait remporter ses fruits.
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Re: Une issue, oui mais laquelle ?
Posté par kaynakat le 29/01/2005 19:45:35
Je dois dire que tu as écri un très bon article et surtout qu'il est réaliste. Les adultes ferment les yeux devant le désaroi des ados, car de nos jours la 2°cause de mortalité chez les jeunes c'est le SUSCIDE. C'est plus qu'un fait, il est là bien présent dans la société. Comment y remédier?! C'est la question pour beaucoup d'entre nous. On a souvent nos coups de blues, dont pour certains tournent au suscide. C'est une réalité il ne faut pas se voiler la face. Le suscide pour cetainnes personnes c'est une échapatoire pour d'autres de la lacheté. Que choisir, quel avis?! Il ya beaucoup d'ados de pays en guerre famine... qui surmonte les épreuves de la vie chez eux grâce à la prière, à leur croyance. C'est un vrai soutient, dans les pires moments ils prient, comment font ils? Ils n'ont pas toutes ces envies comme les ados de la France.
Avez vous vu qu'en début de semaine que deux fille de 14 et 15ans se sont suscidées dans la région de Calais, une pour un chagrin d'amour (apparemant) et l'autre pourquoi? Il y a tellement de questions dont on ne peut pas répondre, il faut juste les surmonter pour qu'elles nous envahissent plus.
Re: Une issue, oui mais laquelle ?
Posté par djack le 27/01/2005 00:45:34
Salut, laisser courir son imagination n'est pas toujours quelque chose de très gai, bien que j'ai l'âge d'être ton père,je te comprends. D'autant plus que ta situation n'est pas un état propre à l'adolescence. Tu es à l'âge où l'on construit et pas le contraire. Ton isolation voulue ou non ne peut te mener qu'à des pensées plus sombres encore et connaître sa destinée est un savoir des plus dangereux, c'est bien pour ça qu'on ne la connaît pas.Tu te poses la question " croire en DIEU ?", je ne pense pas que ce soit la bonne question pour le moment. Pour toi il est plus urgent de croire en toi et en ton existence. Apparemment ton manque cruel d'Amour est aussi un peu ton fait. Bouge ton cul de ta chaise et va à la rencontre du monde et des autres tu verras alors que l'Amour existe et qu'Il n'a absolument rien à voir avec les films ! Ne crois surtout pas que personne ne te comprend mais sortir de ton trou c'est toi qui dois le faire et ne t'inquiètes pas tu vas très vite te rendre compte que tu n'es pas seul au monde. Fais quand même gaffe aux paradis artificiels et dis toi bien que l'alcool aussi est une drogue dure. Je ne veux pas te faire la morale, c'est juste une mise en garde. J'ai été alcoolique et crois moi c'est l'enfer.Je te souhaite une bonne merde et si tu crois que personne ne t'aime, je peux te dire que moi je t'aime et beaucoup de ceux qui lisent ton article t'aiment aussi. On n'a pas besoin de connaître pour aimer et l'Amour aussi s'apprend. Portes toi bien. Salut
Re: Une issue, oui mais laquelle ?
Posté par enzomydog le 26/01/2005 20:22:07
j'adore ton texte c exactement ce que je ressens, mais ne te gache pas la vie avec cette connerrie, essaie de vivre c'est toujours meiux
kiss
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Publié le 25 janvier 2005
Modifié le 04 janvier 2005
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