| Vendredi 13Voici une petite histoire sur la superstition qui pourrait bien arriver à tout le monde... Mais, en fait, surtout à lui.Aujourd'hui, à sept heures et demi du matin, Jean-Gustave-Edouard se reveille, il pose le pied gauche en premier. C'est étrange, pourquoi la-t-il remarqué cette fois-ci ? Tout d'un coup un cri déchirant réveille le quartier. A gauche il y avait le chat. Noir. Avec de longues griffes tranchantes. Qui n'aime pas qu'on le réveille en lui marchant dessus. Bref, dix minute après le cri, la petite soeur de Jean-Gustave-Edouard entre soudainement dans la chambre pour voir qui vient de pousser cet effroyable cri. Elle a penser à emporter son fer a cheval en peluche Toys'r us serti de perles fantaisies aux formes originales. Elle sent quelque chose bouger à ses pieds et découvre Jean-Gustave-Edouard agonisant sous ses pantoufles roses La Halle (c'est vrai que le tapis était bosselé ici). De surprise, elle laisse tomber sa peluche sur Jean-Gustave-Edouard, les perles se détachent toutes en même temps et s'infiltrent dans les (nombreuses) blessures causées par le chat qui brûlaient déjà bien assez comme ça. Jean-Gustave-Edouard pleure. Sa soeur s'est évanouïe et Jean-Gustave-Edouard doit donc ramper tout seul jusquà la salle de bain. Au bout dune heure Jean-Gustave-Edouard a finalement réussi à retirer toutes les perles. Alors qu'il commence à désinfecter à l'alcool Alvita, il dérappe sur une flaque de démêlant Garnier laissée par sa soeur la veille au soir, Jean-Gustave-Edouard se cogne contre le grand miroir, qui tombe et se fracasse, en mille morceaux et en pénétrant dans sa chair, toujours dans les griffures et morsures du chat. Jean-Gustave-Edouard pleure encore une fois.
A dix heures, Jean-Gustave-Edouard va petit déjeuner alors qu'il a enfin réussi à soigner ses blessures quil ne sent presque plus. En travessant le couloir, il marche sur la que du chat (encore !) qui lui rapelle pourquoi il était entré dans la salle de bain au début. Jean-Gustave-Edouard y retourne mais y passe moins de temps qu'auparavant bien qu'il ait marché sur de (nombreux) éclats de miroir que quelqu'un n'avait pas ramassé. Quand il arrive à la cuisine, Jean-Gustave-Edouard enjambe sa petite soeur assise par terre. Ses parents superstitieux de nature, l'oblige à revenir en arrière et repasser par dessus sa soeur. Jean-Gustave-Edouard trébuche et renverse le sel en voulant se raccrocher à la table. Ecxédés par cette maladresse et le fait que leur fils soit aussi peu présentable alors qu'il vient de squatter la salle de bain pendant deux heures et demi, les parents de Jean-Gustave-Edouard le privent de petit déjeuner.
A onze heures moins dix, Jean-Gustave-Edouard se rend au lycée, il n'a pas fait deux pas qu'il s'apperçoit déjà que la pleine lune est bien grosse pour se trouver dans le ciel à ce moment-là de la journée, d'ailleur elle grossit et se rapproche à vue d'oeil. En tout cas l'oeil droit de Jean-Gustave-Edouard a vu que ce n'était en fait que le ballon de foot Décathlon des voisins qui, eux, n'ont pas cours aujourd'hui car les profs se sont barricadés dans le collège pour cause de "Vendredi 13". Bref, il l'a vu trop tard. Jean-Gustave-Edouard doit maintenant courir avec son oeil au beurre noir pour ne pas arriver en retard car il vient de passer cinq minutes dans le coma.
A onze heures et une minute, Jean-Gustave-Edouard arrive dans la classe de mathématiques suffocant et en sueur sous le regard assassin de son prof (d'un âge certain) aux oreilles pointues qui se demande qui peut avoir l'audace de l'interrompre alors qu'il obligeait une de ses élèves à prendre une règle pour encadrer la propriété. Après une demi-heure de cours, le prof s'assoit, fatigué, et retire ses lunettes qui grâce à la proximité de la fenêtre font se refléter un arc-en-ciel de lumière dans l'oeil valide (c'est-à-dire le gauche) de Jean-Gustave-Edouard qui voit des flashs dorés et un lutin qui essaie de le tabasser. En fait c'etait le prof qui, lui donnait des claques pour le réveiller (car Mélodie n'avait pas voulut embrasser ce loser), Jean-Gustave-Edouard l'avait confondu avec un lutin à cause de ses oreilles pointues.
Midi, enfin. Jean-Gustave-Edouard donne rendez-vous à Mélodie derrière les rosiers de chez Truffaut de la concierge. Mélodie décide d'y aller parce ce que de toutes façons elle a décidé qu'elle faisait la gueule à ses amis pendant encore une heure au moins (pour avoir voulu la forcer à embrasser Jean-Gustave-Edouard en maths). Jean-Gustave-Edouard est tout timide et ne sais pas quoi dire. Il décide de briser la glace en cueillant une rose à Mélodie. Malheureusement pour ce pauvre Jean-Gustave-Edouard (ce groupe de mot étant sous entendu à chaque phrase, il était bien entendu futile de le placer ici), la concièrge avait placé là des coccinelles génétiquement modifiées qui lui sautent dessus dès qu'il touche la fleur. Jean-Gustave-Edouard s'est piqué avec trois épines de la tige. L'essaim de coccinelles se propage autour de Jean-Gustave-Edouard qui a les sens obstrués. Elles essaient alors de grignotter les croutes laissées par le chat car elles ont déjà bouffé tous les pucerons assez fous pour s'aventurer sur ces rosiers-là. Mélodie crie et s'enfuit, trop choquée pour aller chercher de l'aide, et elle décide de se réconcilier plus tôt avec ses amies. La concierge sort de son bureau pour admirer la proie qu'elle a capturé. Elle s'étouffe de stupeur lorsqu'elle voit Jean-Gustave-Edouard défiguré et couvert de sang. Ses coccinelles voyant leur maîtresse s'étrangler de peur, ne comprenne plus rien et finissent par s'entre-tuer. Jean-Gustave-Edouard arrive à atteindre l'infirmerie mais l'infirmière prend ses jambes à son cou en le voyant. Jean-Gustave-Edouard se soigne tout seul et décide de dormir un peu.
Jean-Gustave-Edouardse est réveillé par son estomac qui gagouillait au point que toute l'administration s'était rassemblée pour admirer ce spécimen.
A deux heures et cinq minutes de l'après-midi, Jean-Gustave-Edouard arrive (en retard) à son cours d'SVT, les autres élèves ont déjà commencer à étudier leur lapin. Il ne reste plus que Mélodie qui est toute seule. Elle sort en courant de la salle lorsqu'elle le voit s'approcher. Jean-Gustave-Edouard, désespéré, laisse son lapin de côté et se concentre sur la partie nutrition de l'amimal. Jean-Gustave-Edouard trie les trefles pour en trouver un à quatre feuilles qui lui donnerait plus de chance. Jean-Gustave-Edouard n'en trouve pas. Il va pleurer mais en apperçoit un soudain sur la table voisine. Jean-Gustave-Edouard s'élance avant que quelqu'un d'autre ne le voit mais il se prend les pieds dans sa chaise et plonge la tête dans le corps ouvert du lapin posé sur la table. Jean-Gustave-Edouard n'arrive pas à retirer le liquide visqueux de ses cheveux, il va finalement pleurer dans un coin de la salle.
A trois heures de l'après-midi, Jean-Gustave-Edouard va en cours de Géographie. Tout se passe curieusement bien. La prof lui demande d'aller prendre des livres Hachette supplémentaires dans l'armoire pour les distibuer. En se rendant à l'armoire, Jean-Gustave-Edouard glisse sur une patte de lapin qu'un élève avait laissé traînée. Il rencontre violemment les portes de l'armoire qui tremble... Penche... Et s'écroule. Sur Jean-Gustave-Edouard.
Jean-Gustave-Edouard ouvre les yeux, il est tout seul devant les grilles du lycée. Il est quatre heures et demi de l'après-midi, Jean-Gustave-Edouard rentre chez lui. A mi-chemin, il est pris en chasse par sept corbeaux organisés en V. Il tente de s'échapper mais les oiseaux lui donnent (de nombreux) coups de becs qui l'empêche d'avancer. Alors qu'ils s'apprêtent à crever les yeux de Jean-Gustave-Edouard, ils trouvent sont visage tellement effrayant qu'ils en sont désorientés et se blessent entre eux. Ils retombent sur Jean-Gustave-Edouard qui s'écroule (une fois de plus) et se prend d'autres coups de becs et de griffes.
Dix minutes plus tard, Jean-Gustave-Edouard qui décidément trouve cette journée fastidieuse arrive chez lui. Avisant une échelle sur le chemin qui mène à la porte il la contourne. Son père avait vaporisé un produit qui empêchait les fourmis rouge d'envahir le chemin de terre et Jean-Gustave-Edouard s'en rend vite compte et se précipite jusqu'à la fenêtre la plus proche (les fourmis ont quand même eu le temps de lui mordre les mollets). Sa soeur se demande qui gratte à la fenêtre et hurle en voyant son frère qui n'était en effet pas très séduisant à ce moment-là.
Jean-Gustave-Edouard va prendre une douche pour se détendre et commencer à profiter du week end. Il reglisse sur la flaque de demêlant et s'étale de tout son long sur le carrelage frois jonché de bris de glace que personne n'avait pensé à ramasser.
Jean-Gustave-Edouard se couche sans manger car il est épuisé et ne peut de toutes façons pas bouger car son corps le pique et le brûle. Il s'endort vite, hypnotisé par sa tapisserie Leroy Merlin.
Jean-Gustave-Edouard se réveille brutalement de son cauchemar en envoyant sa couette Gifi valser au loin. Jean-Gustave-Edouard n'avait pas vu le chat qui dormait dessus, celui-ci retombe avec fracas (sur ses pattes) sur les cuisses de Jean-Gustave-Edouard et, apeuré, en simple moyen de défense, lui enfonse ses griffes jusque dans le bas du ventre...
C'est samedi 14.
Je tiens à vous informer qu'il ne faut pas prendre la superstition à la légère car mon frère, Jean-Gustave-Edouard est sorti traumatisé de cette épreuve qu'est l'adolescence. Aujourd'hui, il a de nombreuses lésions au cerveau (causées par les chocs répétés) qui l'empêchent de raisonner convenablement. Il a brûlé le chat. | | |
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