| Writer crimeUn célèbre écrivain est retrouvé mort chez lui par sa femme de ménage. L'enquête commence.En voyant le sang coulé de sa bouche, le célèbre écrivain Philippe Orner compris qu'il n'en avait plus pour longtemps à vivre.
Il rampait tant bien que mal mais pour aller où ?
Sa chambre est fermée de l'extérieur, les fenêtres à guillotine sont trop lourdes pour qu'il puisse les soulevées dans cet état et il n'y a pas de téléphone.
Plus le temps passe et plus il sent son âme s'enfuir, le sang coule à flot, il patauge maintenant dans une flaque de plus d'un mètre de diamètre, il ne sent plus son corps... Il voit flou... Il ne voit plus rien... Il s'écroule...
Le choc de Mme Ramirez
Mme Ramirez, la femme de ménage arrive comme touts les matins à 8h00 chez son employeur, elle ne sait pas encore ce qu'elle va découvrir.
-Monsieur, je suis là, dit-elle avec un fort accent espagnol.
Mme Ramirez reste silencieuse quelques secondes, d'habitude Philippe Orner vient l'accueillir dès son arrivée.
Elle monte lentement les escaliers qui mènent à la chambre de Philippe, elle frappe à la porte... Pas de réponse, elle frappe plus fort... Toujours pas de réponse.
Soudain, elle a l'impression de marcher dans du liquide, quelque chose de pâteux, collant. Elle baisse la tête pour voir de quoi il s'agit et un cri d'horreur se fait entendre dans toute la maison.
L'enquête commence
-C'est pas beau à voir, dit Bridger Cunningham l'inspecteur chargé de l'enquête, de quoi est-il mort ?
-D'après les premières observations, je dirais de deux coups de couteau, un dans le dos et l'autre dans la gorge mais l'autopsie nous en dira plus, affirma Wilson le médecin légiste.
-En tout cas notre cher M. Orner écrivait énormément, regarde ce tas de brouillon sur sa table de chevet.
Wilson acquiesça d'un signe de tête.
Bridger s'approche de Mme Ramirez.
-Vous êtes la femme de ménage ?
-Ou... Oui.
-Puis-je vous posez quelques questions ?
-Oui, si je peux vous aider à retrouver l'ordure qui a fait ça.
-Vous connaissiez bien M. Orner ?
-Oh oui, ça faisait 4 ans que je travaillais pour lui.
-Avait-il des ennemis, des rivaux ?
-Bien sûr, comme tout homme puissant mais je ne pense pas que l'un d'eux est eut le cran de passer à l'acte, sauf...
-Sauf ?
-Hudson Clive. Il détestait M. Orner depuis que celui-ci avait monté sa propre maison d'édition, avant Clive avait le monopole, touts les écrivains voulaient publiés leur livre chez lui, ils savaient qu'en faisant cela ils avaient 90% de chance que leur bouquin devienne un best-seller.
-Poursuivez, dit Bridger tout en prenant des notes.
-Même M. Orner a publié son premier livre "marche !" qui fit un tabac, chez Clive Edition ils étaient devenus bons amis, parfois Clive venait manger ici mais quand M. Orner a commencé à avoir de la notoriété et surtout l'argent, il a décidé de monter sa propre maison. Etant devenu un romancier reconnu et connu sa maison d'édition attirait de plus en plus d'écrivain jusqu'à ce qu'il finisse à avoir le total monopole, Clive n'a pas supporté cette déferlante et sa boîte a fait faillite.
-Qu'est-il devenu ?
-On dit qu'il aurait une villa aux environs de Beverly Hills mais ça reste à confirmer.
-Une dernière question pour ma culture générale, quel genre de livre écrivait M. Orner ?
-Vous ne le savez vraiment pas ? Dit-elle d'un ton outré.
-Et bien, je connaissais la renommée de M. Orner mais je n'ai jamais vraiment su ce qu'il écrivait.
-Ah, vous devriez... Il écrivait des livres érotiques, d'ailleurs si vous prenez le titre de son premier livre "marche !" et que vous remettez les lettres dans l'ordre vous obtenez...
-Charme.
-Oui, c'est ça, c'est une anagramme.
-Merci beaucoup de votre coopération Mme Ramirez, nous vous tiendrons au courant.
Anomalie
Bridger se rend chez le légiste pour avoir les résultats de l'autopsie, c'est ce qu'il aime le moins dans son job, l'odeur que dégage les morgues lui donne toujours la nausée.
-Tiens salut Bridger, tu es déjà là, je t'attendais pour plus tard.
-Oui je sais mais plus vite ça sera terminé et mieux je me porterai.
-Je ne comprendrais jamais comment tu fais pour ne pas apprécier l'atmosphère de la morgue, c'est silencieux et tellement reposant.
-Je ne te comprendrais jamais moi non plus Wilson. Bon si nous passions aux hors d'œuvre ?
-Suis-moi, on va le sortir du frigo.
Wilson et Cunningham se dirigèrent ensemble vers une arrière salle à l'atmosphère encore plus glaciale, dans touts les sens du terme.
Wilson tira un tiroir et le corps se présenta devant eux, Bridger sentit remonter son petit déjeuner.
-Ca va ? Demanda Wilson qui venait de voir Bridger changer de couleur.
-Oui, oui, vas-y.
-Ok, donc pour commencer j'ai remarqué une anomalie.
-Une anomalie ?
-Oui, notre écrivain n'a pas de bosse sur son majeur.
-Une bosse ? Quelle bosse ?
-Chez les personnes qui écrivent beaucoup on peut remarquer une bosse sur leur majeur, ceci est due au frottement du stylo sur la peau et M. Orner n'en a pas.
-Peut être qu'il tapait ses livres directement sur l'ordinateur.
-Possible en effet mais peu probable, rappelle-toi, lors de notre "visite" dans la maison d'Orner tu m'avais toi-même fait remarquer que sa table de chevet était pleine de brouillon et puis réfléchis un peu, un écrivain écrit selon son inspiration, s'il était obligé d'allumer son PC à chaque fois il ne s'en sortirait pas. Un écrivain prend des notes c'est indéniable !
-C'est pas faux mais alors cela voudrait dire qu'il employait un nègre pour écrire ses bouquins ?
-Possible... Poursuivons, alors lors de la première observation dans sa maison je t'ai dit qu'il était sûrement mort d'un coup de couteau dans le dos et dans la gorge. Et bien non !
-Quoi ! Mais alors de quoi est-il mort ?
-Il est mort à cause de ça !
Wilson montre à Bridger une sorte de capsule d'à peu près 5 centimètres.
-J'ai retrouvé ça dans un de ses poumons. Apparemment il l'aurait avalé précipitamment et elle serait passée dans le mauvais conduit.
-Il se serait donc étouffé avec cette capsule ?
-Oui, cela veut donc dire qu'il a reçu les deux coups de couteau peu de temps après parce qu'avec un truc pareil dans le tube respiratoire je ne lui donnais pas plus de 2 minutes avant de clamser.
-Comment peux-tu être sûr qu'il n'a pas avalé cette... Chose après s'être fait poignarder.
-C'est élémentaire voyons, il a la gorge tranchée, il lui est donc impossible de déglutir, c'est donc qu'il l'a obligatoirement avalé avant.
-Mais alors pourquoi l'assassin l'a-t-il poignardé ? Ca devait se voir qu'Orner suffoquait, il n'avait qu'à attendre qu'il s'écroule et l'affaire était réglée sans qu'il n'est eut à se salir les mains alors pourquoi ?
-Ca reste un mystère, tout ce que je peux te dire c'est qu'il a été poignardé avec un couteau de chasse et non pas avec un vulgaire couteau de cuisine.
-Mmmh... Intéressant. Et bien merci Wilson pour ses précisions.
-Je ne fais que mon job, tu viens toujours dîner chez moi samedi, dit-il en sortant un sandwich de la poche intérieure gauche de sa veste posée sur une chaise.
-Oui, compte sur moi.
-Tu en veux ? Demande t-il en tendant son sandwich vers Bridger.
-Euh... Non merci.
-Mais si, prends-en, c'est du pâté.
-Non, c'est bon, j'ai assez mangé ce matin, sentant la nausée montée.
-Comme tu voudras, aller, à plus !
-Ouais, c'est ça, à plus, dit-il tout en se dirigeant précipitamment vers les toilettes se trouvant juste à la sortie de la morgue.
-Il est incorrigible celui là...
To be continued... | | |
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