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Petite Pois
femme.

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32 ans
Précédente / Suivante  
Là où il fait froid, Canada
Né le : 23 novembre 1991
Inscrit le : 06 mai 2007 03:53:36
Ultramembre : non
Ses articles :
Petite fille aux cheveux d'ange, dors bien... (publié le 23 mai 2007, 1 664 aff.)
Reviendras-tu Gabrielle ? (publié le 21 juin 2007, 2 517 aff.)
23 novembre 2008

C’est ma fête maman! Il y a 17 ans, tu réalisais, c’est ce que tu m’as toujours dit, l’un des plus bels accomplissements de ta vie. C’était le début des couches, des pleurs, des nuits blanches, des crisettes d’enfants… Et dire que trois ans plus tard, tu te réembarquais dans la même galère! Comment te dire un merci à la hauteur de ce que tu as fait pour nous : nous donner la vie, et prendre soin de nous mieux que la prunelle de tes yeux. La vie, je l’ai trouvée pas mal cruelle ces derniers temps. Mais pour tout le bonheur qu’elle m’a permis de partager avec toi durant ces 17 années et pour tout ce qu’elle aura à m’offrir dans le futur, je suis convaincue qu’elle est belle malgré tout.

Ce dix-septième anniversaire-là, il n’est pas comme les autres. C’est avec un brin d’anxiété, de tristesse et de nostalgie que je fête cette fois. Tu auras deviné quel était mon vœu en soufflant les bougies…


24 décembre 2008

Célébrer Noël sous les palmiers : ton rêve! Le Mexique et toi, c’était tout une histoire d’amour. Quel bonheur de siroter ma première bière en ta compagnie en admirant les dauphins danser tout autour de nous. Ça nous ramenait huit ans auparavant. On parcourt les mêmes rues, on se baigne dans la même mer et on nage dans les mêmes grottes. Le Mexique aura été une première destination pour nous, et l’ultime pour toi.


6 mars 2009

La maison est vide sans toi maman. Tu ne m’attends plus assise au salon le matin, dans ta robe de chambre vert pomme, un café sur les genoux en écoutant Salut Bonjour. On ne fait plus l’épicerie ensemble le samedi matin. On ne part plus magasiner sur ou coup de tête le dimanche après-midi pour passer le temps. Je ne t’entends plus m’appeler : «Mémine! Comment on fait déjà pour envoyer des photos à Cintia par e-mail?» Tu ne t’en souvenais jamais… Tu te reposes maintenant dans une chambre d’hôtel digne d’un «resort» cinq étoiles mexicain… Quoi demander de mieux pour un dernier voyage?


25 mars 2009

Ton premier objectif est atteint : tu les as eus tes 49 ans! Pour les deux autres, tu auras une place de choix pour les regarder d’en haut. Ce sera tout un spectacle, crois-moi! Tu l’as vu comme il a fait un beau voyage ton ti-loup. C’est en grande partie grâce à toi. Tu lui as donné la petite poussée qu’il lui fallait pour qu’il la réalise cette aventure de rêve. Regarde comme il a grandi en deux semaines ton bébé-loup, comme il est devenu mature et fort. Papa, lui, comme tu dois être heureuse de ce qu’il a accomplis. Il a su nous guidé merveilleusement à travers cette dure épreuve. Et moi, tu me regarderas danser le 30 mai prochain. Tu verras combien je serai belle et fière dans ma robe de bal.

En ce 25 mars, coquette come tu l’es, tu t’es mise en beauté! On avait prévu quelques invités, mais c’est à un véritable «surprise party» que tu as eu droit! Parents et amis se sont pointés à notre plus grand étonnement à nous aussi. C’est incroyable combien les gens se sont mobilisés tout autour de nous, autour de toi.


25 avril 2009

Maman, c’est terminé. Ma petite maman d’amour. Laisse ton cœur voler, comme dans la chanson.


1er mai 2009

Ma maman poule… Je ne te le répéterai jamais assez : ta poulette va bien! Je t’ai dit des millions de fois de ne pas t’inquiéter pour nous, mais je crois que même et surtout tout là-haut tu t’en feras toujours pour ta portée! C’est ça être mère. C’est prolonger sa vie dans quelqu’un d’autre, en quelque sorte. Alors je vais vivre la mienne ardemment pour toi ma maman! Comme tu l’aurais voulu. Je serai forte, j’irai au bout de mes rêves et je ferai tout tout tout pour être heureuse.

Maman : tu vois tous les gens qui sont là pour toi. Qui t’aiment, t’apprécient, t’admirent. Tu as été une source d’inspiration pour nous tous dans les derniers mois. Tu as été une amie chère pour beaucoup, une simple connaissance dont le sourire réconfortait, une tante pleine de douceur, une sœur sur laquelle on pouvait compter, une épouse sensible et une mère exemplaire durant toutes ces années.

Maman : Ça m’a tout pris pour l’écrire ce texte. Je l’ai recommencé mille fois et j’aurais pus le réécrire de mille autres façons. Je pense bien que même après la millionième version, je n’aurais jamais été entièrement satisfaite de son contenu. Mais tu sais, l’essentiel de cet écrit réside dans ces dernières phrases…

Maman, comme je t’aime. Comme tu vas me manquer. Comme j’aurais voulu que notre histoire soit différente. Comme je t’aime…

Dernière modification : 04/07/2009 01:35:57
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